Gantz à la croisée des chemins: Maintenir ou quitter le gouvernement d’urgence?

Après le succès retentissant de l’opération militaire visant à libérer les otages, le climat politique en Israël est des plus tendus. Benny Gantz, se trouve à la croisée des chemins, tiraillé entre deux options: rester ou démissionner du gouvernement d’urgence.

Initialement, Gantz devait annoncer son départ hier soir, frustrée par l’absence de progrès vers un accord de paix durable. Cependant, l’heureuse issue du sauvetage des otages a momentanément calmé les tensions, replongeant la nation dans un état d’euphorie collective.

Aujourd’hui, à 20 heures, Gantz prendra la parole devant les caméras, et sa déclaration sera scrutée de près. Quittera-t-il le navire ou restera-t-il à bord? Tout semble indiquer que si son parti estime que les négociations n’avancent pas, il mettra sa menace à exécution et quittera le gouvernement, conformément à son ultimatum lancé il y a trois semaines.

Néanmoins, d’autres facteurs entrent en ligne de compte. La visite imminente du secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, pourrait peser lourd dans la balance. En effet, sa mission de promouvoir un accord sur la question des otages pourrait influencer la décision de Gantz.

De plus, le Premier ministre Netanyahu et le président du Shas, Aryeh Deri, exercent des pressions considérables sur Gantz pour qu’il reste au sein du gouvernement. Ils soulignent l’importance de l’unité nationale en ces temps de crise, arguant que les élections seraient un luxe que le pays ne peut se permettre.

Cependant, une voix discordante s’élève: celle de la mère de l’otage libéré, Matan Tsengauker. Lors d’une rencontre avec Gantz, elle lui a instamment demandé de quitter le gouvernement s’il n’y avait pas de progrès vers un accord de paix, l’exhortant à « tenir parole » et à rejoindre les manifestants en faveur de la fin du conflit.

Au cœur de cette tempête politique, Benny Gantz doit prendre une décision cruciale: céder aux appels à l’unité ou rester fidèle à ses convictions et à son ultimatum. Sa déclaration de ce soir devrait dissiper le brouillard et déterminer la trajectoire future du gouvernement d’urgence.

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Asher Cohen

Gantz démissionne, mais je n’arrive pas à comprendre ce qu’il apporte à Israël ? Pour avoir suivi une école de guerre aux États-Unis, son efficacité militaire n’est pas évidente. Sur 15 ans depuis 2007, et alors qu’il a été chef d’état-major de Tsahal durant des années, il ne s’est pas rendu-compte du niveau d’implantation et de structuration du hamas à gaza ? La guerre dure depuis déjà 8 mois, et reste encore loin d’être terminée, et Gantz refuse sa part de responsabilité dans le manque d’efficacité de Tsahal ? Avoir attaqué la bande de gaza par le nord, en laissant à l’ennemi l’accès à l’Égypte par le sud, fut une bévue stratégique inexpliquée. De même, avoir insuffisamment ratissé le nord et le centre de la bande de gaza, laissant ainsi persister des brigades entières du hamas, retenant des otages dans la population gazaouie. De plus, avoir tergiversé 2 mois pour attaquer Rafah, a laissé au hamas du temps pour se réarmer et se regrouper. Tout ceci permet de douter de l’efficacité militaire de Gantz.

La seule solution efficace au problème de gaza est le déplacement forcé de la population arabe, l’annexion et recolonisation préconisée par l’extrême-droite, et cela doit être imposé à la  » communauté internationale  »’ qui cherche à brider l’État Juif. Négocier actuellement serait accepter avoir perdu la guerre et donc échouer à assurer la sécurité d’Israël. Ce serait la fin rapide de l’État Juif. Je ne dis pas non plus que Bibi est un grand militaire, ni un grand politicien, puisque qu’il s’est fait mener en bateau par le hamas durant 15 ans, mais il assume cette guerre depuis le 7 octobre dernier et lutte avec détermination et courage, notamment face aux agressions mondiales. De toutes manières, le départ de Gantz ne gène pas la coalition, dont son parti ne faisait pas partie. Chercher à déclencher des élections en pleine guerre de survie d’Israël, c’est donner à Bibi un coup de couteau dans le dos. Maintenant avec ce départ de Gantz, l’extrême-droite demande à participer au cabinet de guerre. N’y en-a-t-il pas besoin actuellement ?