L’implosion arabe continue
Une crise politique à un bout du monde arabe et un désastre humanitaire à l’autre bout, ce weekend, mettent sous une lumière crue l’une des sagas les plus importantes de notre temps. D’abord, comme le rapporte le Wall Street Journal :
Les manifestants fidèles au chef religieux Moqtada Sadr ont déferlé et saccagé le Siège du gouvernement de Bagdad, occupé le parlement irakien et même attaqué un député de premier plan. Ils se sont retirés dimanche, mais un comité de partisans de Sadr organisant les manifestations a déclaré que les manifestants reviendront après la fête religieuse islamique qui se termine mardi, selon la Télévision d’Etat irakienne.
[..] Les responsables irakiens ont été contraints de rappeler des troupes présentes sur les lignes de front de la Province d’Anbar en avril, afin de protéger la capitale contre les menaces des manifestants, alors que les forces irakiennes soutenues par les Etats-Unis préparent leur campagne pour reprendre la deuxième grande ville du pays : Mossoul. Les groupes de milices qui suivent la ligne du gouvernement irakien ont annoncé tard dans la soirée de dimanche soir qu’ils sont en train de déployer des combattants à Bagdad pour contribuer à la sécurisation de la ville » .
“Selon les témoignages recueillis par l’organisation Internationale des Migrations de Lampedusa, 84 personnes sont portées manquantes », d’après le porte-parole de l’OIM, Flavio di Giacomo, dans un Tweet.
Ce ne sont là que deux des nombreux récits qui illustrent l’un des narratifs majeurs et permanents qui façonnent notre monde : l’implosion des républiques arabes et l’échec complet des évolutions politiques postcoloniales dans les Etats arabes « modernisateurs ». Les monarchies traditionnalistes font clairement un meilleur job que les républiques et bien que ce soit partiellement dû aux revenus du pétrole qui maintient tant d’entre eux à flot, c’est aussi dû aux capacités supérieures des monarchies à maintenir l’équilibre avec les centres traditionnels de pouvoir.
Il y a de nombreuses conséquences au long déclin et à la chute des républiques arabes modernes : un vide politique qui laisse le monde arabe ouvert à l’intervention, tout récemment de la Russie et de l’Iran ; des crises culturelles et sociales qui rendent possibles les mouvements djihadistes fanatiques, la crise économique et de vastes migrations ; la’effondrement accéléré de l’ordre et de la sécurité et, plus récemment, l’incapacité des gouvernements à contrôler la plus grande partie de leur territoire et le surgissement de milices séparatistes quasi-indépendantes, alors que les Etats fondateurs post-coloniaux continuent de s’affaiblir. Les Etats-Unis ont voulu apporter, de façon répétée, leur main secourante en tant que refondateurs de nation, selon des méthodes allant de l’intervention armée à la fourniture d’assistance technique et d’encouragement jusqu’à des aides offertes sans poser de questions. Nous n’avons rencontré aucun véritable succès, et nous n’avons aucune idée sur ce quelle formule miracle il faudrait essayer la prochaine fois. Les cinglés religieux prétendent disposer d’une idéologie qui corrigera les failles, mais il y a peu de signes évidents qu’ils rencontreraient plus de réussite que leurs prédécesseurs.
Aussi tout se passe comme si, dans un avenir prévisible, le reste du monde est sur le point de tomber d’accord sur les conséquences de l’échec arabe, sans être en mesure d’en faire plus sur les conditions sous-jacentes. Parmi les conséquences possibles de cette réalité : le soutien croissant à l’intérieur et au-delà de la région pour des régimes qui, aussi hideux puissent-ils être d’un point de vue des droits de l’homme, peuvent garantir au moins certaines mesures d’ordre. On prêtera bien moins d’attention à la question palestinienne, alors que des problèmes bien plus vastes et immédiats captivent l’attention du monde (Il suffit d’entendre l’argumentaire israélien disant que les Palestiniens ne sont pas en mesure de bâtir de si tôt une structure d’Etat fonctionnel capable ni de faire la paix ni de servir de digue aux radicaux pour les empêcher d’attaquer Israël, après l’hypothétique signature de la paix. Ce raisonnement va continuer à prendre de la force à l’intérieur et au-delà d’Israël-même). Il y aura encore plus de pression à l’intérieur d’Israël pour continuer à développer les implantations, étant donnée la faiblesse du monde arabe. Il y aura une rivalité d’influence accrue entre les monarchies du golfe, l’Iran, la Russie et d’autres qui cherchent à emplir le vide politique.
Il y aura aussi de plus grandes contraintes internes dans l’U.E, alors que les Etats de l’Union Européenne qui ont des vastes bandes côtières méditerranéennes et sont exposés au surgissement migratoire, sont, de fait confrontés à des problèmes grandissants. Ce à quoi nous assistons n’est pas tant un « Choc de Civisations » qu’une crise de la civilisation arabe : l’échec du monde arabe à maîtriser la modernité – afin de trouver une voie pour connaître le succès économique et politique dans les conditions de la modernité, sans perdre le coeur même de ses valeurs culturelles et sociales. Cette situation chaotique est comparable à ce qui est arrivé à la Chine au XIXème siècle, quand la Chine n’est pas parvenue à trouver une manière d’adapter les méthodes et concepts occidentaux aux conditions de la vie chinoise – ce qui a débouché sur des décennies d’Etat failli, faible et sur d’immenses souffrances pour le peuple chinois.
Comparaison avec la Chine du 19ème siècle, non pertinente.
Si le basculement vers la modernité a impliqué beaucoup de souffrances POUR LES CHINOIS, ces derniers n’ont pas, pour autant, entrepris de faire exploser la planète, par dépit.
Dans le monde islamique, l’on observe des mouvements extrêmement violents vers ce que l’occident voudrait bien interpréter comme un élan vers la modernité.
Mais la référence constante au coran, à la sharia, donc l’élan vers le retour à une période archaïque et conquérante, cette lancinante obsession qui se traduit par des meurtres de masse interdit toute comparaison avec un peuple civilisé comme les Chinois, encore qu’il soit capable , lui aussi, de sauvagerie: occupation du Tibet que, depuis des siècles, ils revendiquent comme leur appartenant.
Cet article pose implicitement qu’Israël est Dans le monde arabe, pas dans l’Océan pacifique. Son destin s’inscrit là. Refuser la place où on est relève du délire et mène à l’échec.
Comparer avec la Chine du 19° siècle? L’ennui c’est que ca a donné la puissance communiste 2° du monde aujourd’hui…imaginons un Israël considéré comme l’ennemi héréditaire noyé dans une telle puissance dans l’avenir.
Si on pense ‘Avenir’ sans récriminer, alors il faut tenir les 2 bouts: s’implanter en sécurité ET développer systématiquement une politique arabe de bon voisinnage et d’alliances, bref s’implanter intérieurement ET extérieurement dans sa région. Et faire comme Clémenceau: tenir.
Il y a un autre tracé, pour « »cet état » » « »dit « » Palestinien, celui, d’agrandir le territoire de Gaza et rependre la même surface de la Judée et de la Samarie sur la longueur de frontière avec l’Egypte et Israël. Pour les « »dits » » Palestiniens, une plus large ouverture maritime et plus de découverte gazière………Mais seront ils, assez intelligent, pour accepter cela ??? Là, j’ai des doutes…………..!
La France n’a rien a regler avec Israel. Etant donne le prosternement de ce pays aux pays de l’or noir. Dorenavant Israel se doit de mesurer ses pas en toute independence, comme tout pays souverain. La France a choisie son camp et n’a plus de droit d’arbitre. Apres vouloir offrir un 23 ieme pays arabe, dont on ne sait qu’en faire… Apres avoir devier l’histoire pour l’interet, ce ne sera plus cette France de la Liberte- Egalite-Fraternite et Justice Republicaine. mais devenue islamo-socialiste-athee, perdant sa voie, parmis les peuples libres. Que son gouvernement s’ccuppe de defendre ses propres citoyens d’abord.
En 1982, Oded Yinon, un diplomate israélien devenu journaliste avait proposé un plan pour disloquer par une intervention armée les états arabes aux frontières tracées au cordeau dans le sable et qui ne correspondent à aucune identité nationale. 35 ans plus tard, ce plan, fustigé par les « amis de la cause arabe et palestinienne » ainsi que la complosphère, est mis en application par les Arabes eux-mêmes sans qu’Israël n’ait tiré un coup de feu.
J’espère bien que les implantations dans tout Israël vont s’intensifier. Am Israël Haï !!!
Oui et alors que faire ? continuer à laisser dire et faire aux détriments d’Israël qui ne réagit pas assez de façon roborative aux moyens nauséabonds de le dépouiller petit à petit de ce qu’est le pays lui-même avec sa capitale toute Jérusalem et son extraordinaire infrastructure dans tous les domaines. Ces pays touchés par ces manifestations légitimes ou non avec des dirigeants qui ne font rien pour leurs peuples ou pas assez n’ont d’autre moyens de calmer cette population qu’en voulant « défendre les palestinistes »? Le Monde et les deux machins sont-ils chèrement payés pour vouloir s’en prendre à Israël et le sacrifier ? Israël doit réagir et en espérant que Netanyahou va savoir répondre à Ayrault et Vals lors de leurs visites comme il l’avait fait à Fabius qui a laissé le testament-réponse pour !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!