« Adapter la discussion à l’âge de l’enfant, le laisser s’exprimer, éviter les propos morbides »: pour mieux aborder avec les petits l’attentat de Nice, qui a endeuillé la France le 14 juillet, le gouvernement va faire parvenir un texte indicatif aux directeurs de colonies de vacances, a-t-il annoncé mardi.

Dans une lettre, adressée aux responsables de structures prenant en charge des enfants et des adolescents en cette période estivale et dont l’AFP a obtenu copie, le ministère de la Jeunesse a souhaité donner quelques « principes généraux » pour parler des attentats.

« Après les attentats de 2015, (l’attentat de Nice) peut constituer un nouveau choc pour les enfants et les adolescents. Le mode opératoire est très impressionnant et cette fois-ci des enfants ont été victimes ce qui peut entraîner des processus d’identification », explique-t-il.

Afin que les animateurs puissent échanger avec les plus jeunes, le ministère préconise notamment dans ce texte de « présenter sobrement mais sans détour les événements », « d’inviter d’abord l’enfant à s’exprimer pour ne pas dire plus que nécessaire », de « le protéger des images et des propos morbides », de « veiller à ce que la parole de chacun soit respectée, par exemple à l’aide d’un bâton de parole » lors d’un temps d’échange en groupe, ou encore de les rassurer en terminant « sur une note de solidarité ».

AFP

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nicolas

oui, ils ont raison de diluer le crime. Il faudrait lors des attentats demander au djihatistes d’utiliser une certaine forme de communication pour dire aux enfants de moins de 14 ans de fermer les yeux pendant que l’on tue leurs parents et surtout de leur dire qu’après le crime la vie doit reprendre comme avant. Ah les mots, toujours les mots comme dirait Dalida.