Une ONG finance la désinformation du Wall Street Journal ©

Un article du Wall Street Journal lundi mettait l’accent non pas sur la sauvagerie de la vague de terreur qui frappe les israéliens avec cette guerre des couteaux perpétrées par les arabes mais sur le racisme juif qui s’y manifeste et ce grâce à l’entremise du financement de l’ONG New Israel Fund, selon un expert des médias israéliens.

L’article a souligné l’événement tragique qui a coûté la vie à un ressortissant érythréen dans l’attentat terroriste de dimanche à Beer Sheva quand un garde de sécurité Bédouins le prenant pour un terroriste lui a tiré dessus. Cette bavure semble avoir été due au fait que le vrai terroriste, également un bédouin arabe, avait lui aussi le teint foncé.

L’Expert en médias Nisan Ze’evi a raconté sur son compte Facebook comment cet évènement est devenu un crime raciste juif dans la presse en livrant des faits qui se sont déroulés en coulisses
« Le lendemain de l’attentat, » raconte Ze’evi, « j’ai été contacté par un journaliste du Wall Street Journal. Appelons-le Rudy. Rudy est le journaliste au Moyen-Orient, et habituellement basé à Dubaï. « 

(NDLR Ze’evi faisait allusion à Rory Jones)

« La rédaction a décidé de l’envoyer en Israël, suite aux événements, pour couvrir ce qui se passe ici, avec un focus sur Jérusalem, et les camps de réfugiés d’où sont issus 95% des terroristes , » raconte  Ze’evi sur son mur. « Il avait parlé avec des Palestiniens, avec des Israéliens et voulait se concentrer sur les murs de protection mis en place à Jérusalem, et voulait en savoir plus sur la campagne d’incitation au meurtre sur les médias sociaux appelant à poignarder des Juifs. Il avait parlé avec l’unité de cyberdéfense de la police et d’autres porte-parole. Je me suis dit, ok, au moins le Wall Street Journal va faire une bonne couverture de ce qui se passe vraiment ici sans tomber dans la désinformation. « 

« Et puis le téléphone sonne et Rudy est au bout du fil et me dit. «Écouter, finalement nous avons décidé de traiter les évènements de cette semaine sous un angle différent. ‘Ok, j’ai dit, c’est quoi l’angle? «Racisme juif envers les personnes noires et l’assassinat du réfugié érythréen.

« Il m’a fallu un certain temps pour réaliser ce qu’il avait dit. Rudy a fait valoir que les Juifs qui ont assassiné quelqu’un simplement en raison de sa couleur de peau est une histoire beaucoup plus intéressante. Je lui ai demandé d’où venait cet argument et que je n’étais pas au courant que les gens sont assassinés en raison de leur couleur de peau en Israël ».

« Alors  Rudy m’a dit que l’organisation ASSAF avait fait une déclaration pour la presse étrangère, expliquant que l’Erythréen avait été« assassiné seulement à cause de la couleur de sa peau. »À vrai dire, je ne savais pas quoi dire. Savait-il que j’ai plus ou moins la même couleur de peau? Etait-il conscient que la communauté éthiopienne-juive a la même couleur de peau ? Croyait-il vraiment que des «Juifs» en plein milieu d’une attaque terroriste se sont dit tout à coup « Tiens,  il y a un type noir là  allons le tuer? « 

« Savait-il que le garde qui lui a tiré dessus à tort n’est même pas juif, mais que c’est un Bédouin? Se rendait-il compte de la tension qui pèse sur tous les citoyens , pouvait-il comprendre leur peur d’être poignardés parce que juifs? Savaient-il que cette ONG était prête à tout pour apparaître dans la presse, afin de rassurer ses bailleurs de fonds étrangers et justifier ses revenus? Connaissait-il le New Israel Fund?

« Un labyrinthe de questions, de nature à confondre très certainement ce journaliste, » fulminait Ze’evi.

«J’ai essayé de comprendre pourquoi il pensait que c’était cela l’histoire du conflit israélo-palestinien. Il m’a expliqué que, selon cette ONG, Israël est une société raciste, qui n’aime pas les noirs, et que les gens qui ressemblent à des Arabes souffrent et se font assassiner. Tout simplement.  A l’entendre j’ai très sérieusement de quoi m’inquiéter moi et quelques dizaines de milliers d’Ethiopiens qui devraient avoir peur qu’un Juif viennent les tuer  à cause de  leur couleur de peau « .

« En bref, » il a conclu que ce serait l’histoire de la semaine dans le Wall Street Journal rubrique Moyen Orient   – avec l’aimable autorisation de Assaf, l’organisation d’aide aux réfugiés et aux demandeurs d’asile en Israël. Les Juifs haïssent les Noirs et les assassinent eux et les Arabes et tous ceux qui ont le malheur de leurs ressembler. « 

L’article du  WSJ a effectivement beaucoup  focalisé sur les allégations de racisme juif. Il a cité un titre du journal Yediot Aharonot qui dit « Zarhum est mort « juste à cause de sa couleur de peau. »

Michal Pinchuk, directeur de Assaf, a dit au Wall Street Journal que Zarhum « a été brutalement ssassiné en raison de sa couleur de peau et que sa vie s’est terminée tragiquement. » Des accusations similaires ont été faites par un député israélien de gauche: « nous avons lynché un homme blessé et inconscient, alors qu’il était à terre et ne représentait un danger pour personne, tout simplement parce qu’il  noir? « a écrit Merav Michaeli de l’Union sioniste  sur sa page Facebook. « Nous allons devoir vivre avec ça. »

Le rapport dit que « l’effusion de sang  a fait 8 morts côté  Israélien depuis la mi-Septembre. Les Autorités sanitaires palestiniennes disent que 44 Palestiniens ont été tués et la police israéliennes précise que  18 d’entre eux étaient des assaillants présumés « .

Ni ASSAF ni Rory Jones ont répondu aux demandes formulées par les médias israéliens pour des commentaires.

Source le mur de Nisan Ze’ev expert des Médias

Haftom Zarhum le ressortissant érythréen dont on a pensé qu’il avait succombé sous les coups d’une foule qui l’aurait « lynché » après une attaque terroriste à la station centrale de bus à Beer Sheva dimanche, a été est mort suite à ses blessures par balles à la tête et pas des coups qui lui ont été infligés, selon les conclusions d’une autopsie réalisée par l’Institut médico-légal national d’Abou Kabir.

Haftom, 29 ans, travaillait dans une pépinière de Ein Habsor. Guy Malachie, chef de la direction de la pépinière, le décrit comme un employé dévoué avec un comportement agréable, qui était aimé de ses collègues. «Nous sommes attristés et peinés par la mort atroce de Haftom, tout le monde l’aimait, » at-il dit.

Malgré les preuves médico-légales, les enquêteurs de la police District du Néguev ont l’intention de rassembler toutes les vidéos et caméras de sécurité qui ont filmé l’événement pour identifier les personnes qui ont   lynché Zahrum.

Un des participants à ces violences contre Zahrum, un employé de shawarma, a déclaré à la chaîne 2 : «Je lui ai jetai un banc dessus, je suis désolé de cela. Avec la peur vous ne savez plus ce que vous faites. Malheureusement, ce n’était pas un terroriste. « 

La Police a également l’intention de procéder à une enquête approfondie sur la qualité du service de sécurité à la gare centrale, principalement pour savoir comment le terroriste, armé d’un couteau et d’un pistolet, a réussi à entrer dans la station sans être découvert par des gardes de sécurité.

Amnon Alkalay, le commandant brigadier général de la Police du District du Néguev  a ordonné aux enquêteurs de localiser les civils qui se trouvaient dans la station centrale lors de l’attaque, et qui ont battu Zarhum, pour les convoquer et les interroger. Le Ministre de la Défense Moshe Yaalon, mardi soir, a appelé à juger les participants au lynchage.

« Quatre Israéliens soupçonnés d’avoir participé au lynchage …. à Beer Sheva ont été arrêtés et d’autres arrestations sont attendues,  » selon une déclaration de la police, ajoutant que les quatre comparaitraient devant un juge jeudi.

La radio publique a déclaré que deux d’entre eux travaillent pour le système pénitentiaire.

Après la mort de Zarhum, Premier ministre Binyamin Netanyahou a publiquement appelé les Israéliens à ne pas se faire justice eux-mêmes.

Jewishpress