améliorer la protection contre les roquettes et missiles antichar

Vous trouverez ci-dessous une analyse sur les améliorations importantes et vitales que Tsahal et le système de sécurité devraient réaliser au plus vite. Le retard dans la réalisation des améliorations requises serait incompréhensible. Il ne s’agit pas ici de développer et d’acquérir des armes sophistiquées et complexes, un développement qui pourrait peut-être être utilisé d’ici 5 à 10 ans.

Ce dont nous parlons ici, ce sont de simples améliorations que Tsahal et les services de sécurité peuvent et doivent apporter même pendant les combats.

1. Protection du réseau contre les roquettes et missiles antichar

Il s’avère qu’il n’y a pas de surprise ici, tout était attendu et connu au moins depuis la guerre du Kippour de 1973. Dans cette guerre ainsi que lors de la Seconde Guerre du Liban en 2006.

Beaucoup de nos soldats et de nos civils ont été tués et blessés sur les fronts sud et nord, et en outre, d’énormes dégâts ont été causés (plusieurs centaines de bâtiments ont été détruits) à la suite des tirs antichars.

À Gaza, les tirs provenaient principalement de roquettes RPG, et à la frontière libanaise, les puissants missiles Kornet du Hezbollah nous frappaient quotidiennement.

On sait que l’ogive creuse du missile antichar peut être neutralisée en déclenchant l’explosion du missile, et ce avant même qu’il ne touche le mur du bâtiment ou le blindage du RCM que l’on souhaite détruire.

Un excellent exemple de l’application de ce principe sont les bulldozers D9 protégés par des barres et un toit et qui opèrent constamment sous le feu à Gaza et dans le nord, ce qui démontre clairement l’efficacité de cette mesure simple.

La solution consiste à installer des filets/treillis qui feront que le missile s’écrasera dessus avant qu’il ne pénètre dans la structure/le blindage.

C’est une solution peu coûteuse et elle peut être réalisée rapidement à proximité des bâtiments et des clôtures dans les colonies et installations sujettes aux tirs du Hezbollah, et peut également être installée sur les chars et les lance-roquettes des forces de Tsahal.

En prime, nous bénéficierons également d’une protection partielle contre les drones suicides du Hezbollah et également contre les tirs directs de roquettes.

Comme en témoigne la grande guerre en Ukraine, ils sont utilisés avec succès pour protéger les clôtures et les filets des pêcheurs.

Ainsi les missiles et drones sont bloqués, perdent leur direction et ne pénètrent pas les cibles.

2. doter les Forces Terrestres de petits drones

Armer l’armée terrestre de nombreux petits drones qui, en plus de la capacité de revenir s’il n’y a pas de cible appropriée pour l’opérateur, ont également la capacité de se suicider sur la cible avec une charge utile de 1 kg.

Cette mesure est relativement peu coûteuse et son importance réside dans la capacité immédiate du drone à atteindre immédiatement les facteurs de risque et ainsi à profiter également des opportunités que la force localise à des centaines de mètres, voire à quelques kilomètres de la force.

Je n’entre pas ici dans la discussion de la théorie du combat et de qui peut utiliser cette arme. À mon avis, en plus des drones d’observation, de minuscules drones suicides doivent également être en possession de chaque cadre de combat de l’armée terrestre, du bataillon ainsi que de la compagnie.

En plus des armées ukrainienne et russe qui utilisent de minuscules drones pendant la guerre là-bas, l’armée allemande arme désormais ses chars de pointe avec des drones suicides fabriqués en Israël. Le Sander va-t-il à nouveau pieds nus ?

À mon avis, pour le prix d’un N35, vous pouvez acheter environ 10 000 drones de ce type, y compris leurs équipements de contrôle et de guidage.

JForum.fr avec Nziv (Eli Bar On)

Eli Bar On – spécialisé dans l’économie, la technologie de l’IML telle que les missiles de précision et les lasers puissants, chef de l’équipe de défense active et de contre-feu de l’Institut du terrorisme de l’Université Reichman et dans la recherche sur les performances.