Le monde orthodoxe lève t-il en douceur le tabou sur la vie sexuelle des couples en général et la masturbation féminine en particulier? Et ces tabous sont-ils propres au Judaïsme ou résultent-ils d’influences exogènes ?
JTA : Lorsque Max Grunberg veut mieux comprendre la vie sexuelle des couples qu’il soigne, il demande aux femmes de décrire comment se passe leur retour du Mikveh.
Grunberg, d’origine hollandaise, thérapeute des couples, spécialisé auprès de la communauté juive orthodoxe, doit faciliter l’accès à la parole de ses clients, lorsqu’ils traitent des choses du sexe, une activité que de nombreux couples religieux entreprennent dans les heures qui suivent l’immersion mensuelle d’une femme au bain rituel au Mikveh. Or, même dans l’espace privé du cabinet d’un thérapeute, la plupart reste encore très hésitante à s’exprimer directement sur le sujet.
Mais, en tant que partisan déterminé des droits des femmes religieuses à faire l’expérience du plaisir sexuel, Grunberg veut que ses client(e )-patien(e )s puissent dépasser le simple fait de parler de sexe.
S’inscrivant dans un mouvement que certains disent refléter une ouverture croissante des cercles orthodoxes au conseil sexuel, il a obtenu l’aval de Rabbins influents pour la rédaction d’un livre exploratoire ou manuel visant à valoriser le plaisir des femmes, durant les relations sexuelles et, de façon plus controversée, d’évoquer le recours à la masturbation.
D’abord publié il y a plusieurs années, le livre de Grunberg : “Femfeeling” (qu’on pourrait traduire par : «
“C’est ma mission de faire en sorte qu’autant de personnes que possible
Grunberg illustre son guide de croquis représentant les zones érogènes de la femme, mais s’arrête juste au point de ne pas donner d’instructions explicites sur cette pratique. Cela dit, le livre laisse peu de doute sur son approbation, disant aux lecteurs/lectrices qu’ils peuvent utiliser les enseignements de ce guide personnellement ou en compagnie de leur partenaire, en encourageant les femmes à rechercher leur accomplissement sexuel personnel.
Grunberg affirme que la masturbation permet aux femmes de mieux connaître leur propre corps et de communiquer leurs préférences à leur mari.
“Dans la tradition juive, la masturbation féminine est permise, lorsque c’est pour s’explorer, soi-même et ses sensations sexuelles », dit Grunberg. « C’est valable si on veut obtenir une meilleure connaissance des différentes parties de son anatomie, par le toucher, ce qui est requis pour devenir une femme bien informée, sur le plan sexuel, de façon à communiquer sans crainte vos besoins à votre partenaire ».
Pour des lecteurs laïcs, un tel conseil semble
“Certaines choses qu’il écrit peuvent potentiellement renforcer l’autonomie des femmes orthodoxes » souligne David Ribner, un Rabbin orthodoxe d’origine américaine et sexothérapeute à Jérusalem, qui a écrit plusieurs ouvrages sur la sexualité, destinés aux Juifs religieux. « C’est une contribution positive et un
Grunberg n’a pas réussi à trouver un éditeur religieux pour « Femfeeling », qu’il a finalement publié à compte d’auteur. Il a vendu
De façon plus remarquable, même, il a reçu l’appui de plusieurs rabbins orthodoxes, dont
“Il n’existe pas d’interdit portant sur la masturbation féminine”, rappelle Cardozo à JTA, ajoutant : “La tradition juive a une attitude
Ribner déclare que le soutien à ce livre, de la part des rabbins orthodoxes est le signe d’une acceptation grandissante, dans le monde religieux, des efforts visant à aider les couples dans leur intimité sexuelle.
Un nouveau site internet disposant de
“Au cours de la dernière décennie, on a vu apparaître plus de sexothérapeutes juifs orthodoxes », déclare Ribner. « Et les sexothérapeutes en général sont de plus en plus conscients de la nécessité de travailler au sein
Un autre facteur favorisant repose sur l’accès facile à l’information sexuelle, par internet, qui contraint le monde orthodoxe à proposer des
Les Rabbins ont aussi des considérations plus pratiques à l’esprit.
“Les femmes orthodoxes se marient bien plus tard, dans le cours de leurs vie, actuellement, et les rabbins réalisent que cela augmente l
PAR CNAAN LIPHSHIZ 11 décembre 2013, 6:52 am 15
timesofisrael.com Article original
Adaptation : Marc Brzustowski.
moi je crois que ce docteur est 1pervers en plus ce qui ce passé dans les chambres doit rester dans les chambres,voila ,incroyable !de quoi il se mele ce malade ,essaye avec ma femme et t`est mort malade sexuelle.
Peut-être faudrait-il entendre la voix des femmes ?
Tout d’abord la masturbation féminine n’a rien à voir avec la sexualité de couple,
De plus sachez que la masturbation féminine c’est un leurre et pas du tout un épanouissement.
Deuxièmement, il ne faudrait pas tout mélanger.
Ce que les femmes demandent, c’est que les hommes deviennent des Hommes et pour cela il faut éduquer les hommes jeunes d’abord et rééduquer les moins jeunes ensuite sur la sexualité.
Il ne faut pas en faire un pataquès, c’st très simple il suffit de mettre des mots sur tous les maux de l’être.
Cependant dans votre texte vous insistez sur le monde « orthodoxe » mais sachez que c’est une généralité dans le monde tout court. Pourquoi soulevez le voile sur une relation intime qui ne peut se réaliser que lorsque les 2 aimants sont équilibrés ?
Il y a beaucoup de travail à faire ; épanouissez nos jeunes dans le chemin droit de la Torah et vous aurez un résultat sain.
Fin des tabous sexuels en milieu juif orthodoxe ?
Il est heureux que l’orthodoxie juive évolue positivement et supprime progressivement les contaminations issues des peuples et des civilisations au sein desquelles le judaïsme a survécu et prospéré pendant plus de 28 siècles.
Il faut qu’enfin les rabbins informent ceux et celles qui établissent une KETOUBAH que cet acte n’est pas un document religieux mais un ACTE CIVIL que les deux protagonistes peuvent en discuter les conditions avant de le signer.
Je préconise que le partenaire masculin s’engage lors de la rédaction de la KETOUBAH à donner le Guet UN MOIS après le prononcé du divorce. Faute de quoi, passé ce délai, il autorise d’ores et déjà le Beth-Din a le délivrer à ses lieux et places.
Cette décision éviterait beaucoup de souffrances aux femmes JUIVES sincères.
Bonjour Monsieur,
il semble que vous n’ayez pas voulu lire cet article ou pas compris le sens de la plupart des interventions de ceux que vous appelez les « pros » : chacun dit qu’à l’origine, l’attitude du Judaïsme « orthodoxe » (soit dans les règles halakhiques) est saine sur ces questions, mais que, d’une certaine façon, l’influence d’autres courants, en Galout, a pu générer malaise ou « tabou ». Retournant à ces sources, il n’y a aucune caricature, ni envoi de « missionnaires » sexo-anthropologues pour « coloniser » des gens présentés comme « arriérés », mais une mise à disposition de l’aide que peuvent apporter des personnes habilitées par des Rabbins pour mieux tenir compte des sensibilités de chacun, tout en conseillant des couples qui le demanderaient. Personne ne va vers ceux qui ne le demandent pas.
Quant aux différents courants, ils sont présents, en adoptant des attitudes différentes face à ces questions, précisément, « sensibles ».
« Orthodoxe » est, certes, un terme générique recouvrant des réalités et courants multiples. Mais, à force de couper les cheveux en quatre, on vise surtout à semer la dispersion, à éluder la question centrale de l’Unité, pas seulement des Haredim entre eux, mais à l’égard et au sein du peuple juif, lui-même, dont les sensibilités, sont là encore, « multiples ».
Nous ne partageons donc aucune apologie d’une nouvelle « Tour de Babel », avec des groupes s’élevant certainement plus haut que d’autres, mais qui ont aussi une vocation d’élévation collective et de témoignage pour le plus grand nombre.
L’article reste « anonyme » et ne vise aucune communauté en particulier, il signale une tendance à un moment donné. Cela dit, des conseils ont été donnés de tout temps et la médecine a toujours été un sujet de premier ordre, notamment depuis des sommités telles que le Rambam (Maïmonide). Autrefois, on écrivait des livres et traités, leur connaissance connaît un coup d’accélérateur, pas nécessairement une concurrence néfaste, par les « mass-médias » (qui ne peuvent ni ne veulent tout dire en quelques lignes).
Si donc il n’y a pas « tabou » ou seulement par « accident » de l’histoire de l’Exil, il n’y a pas péril en la demeure (pour le Chalom Bayit). Evoquer le sujet n’a rien de « scabreux », c’est la façon de mal le comprendre qui peut le devenir.
Mon sentiment se confirme!! Les médias ne comprennent rien ou se complaisent a faire dans la caricature concernant les « orthodoxes ». Ce terme englobe toute une tranche de la population (de l’électorat plutôt) et ils ne se souvient guère des composantes varies et contrastées qui la forme.
Alors qu’on se le dise une fois pour toutes: ne sont pas taboues toutes les informations qui ne transpirent pas a l’extérieur pour être déballées sur la voie publique!!!!!!!
Pour moi qui ai étudié en yeshiva « orthodoxe » et qui y fut formé pour le mariage (et plus encore…) je n’ai jamais rencontré de tabou sur la question. Au contraire une démarche valorisante qui apprend a avoir conscience de l’autre et n’occulte pas le plaisir!
Les grands d’israël ont eu a cœur de transmettre leur avis sur la question MAIS dans la discrétion, en aparté, (et il est transmis a tous) comme tout sujet sensible et délicat qui en se vulgarisant perd de sa beauté et de son authenticité! Ce sujet est considéré « saint » et donc préservé des regards.
Il n’a pas sa place dans des forums a la doctissimo!
Et l’amour ne naîtra jamais d’un buzz ou d’un bestseller!
Svp, sortez de la caricature et de prendre les gens pour des primates arriérés a qui des « PRO » doivent apprendre a vivre de manière épanouie a la mode de chez nous!!!