Parachath Berèchith – A propos de Mathusalem

Mathusalem est surtout connu pour avoir vécu neuf cent soixante-neuf ans (Berèchith 5, 27), durée qui a fait de son nom un synonyme de « longévité ».

Cette durée de vie exceptionnelle, que n’a atteinte aucun autre personnage biblique, a fortement impressionné les auteurs du Talmud :
« Sept personnages, nous apprend Baba Bathra 121b, ont embrassé de leur vivant l’ensemble de la durée de l’espèce humaine : Mathusalem a vu Adam, Sem a vu Mathusalem, Jacob a vu Sem, Amram a vu Jacob, A‘hia ha-chiloni prophète de l’époque de Salomon »>Article original a vu Amram, Elie a vu A‘hia ha-chiloni, et Elie »>Article original est toujours vivant. »

Le Midrach nous donne davantage de détails : « Mille six-cent cinquante-six ans se sont écoulés entre Adam et le Déluge. Hanokh fils de Caïn »>Article original a inhumé Adam et lui a survécu pendant cinquante-huit ans. Mathusalem a vécu jusqu’au Déluge. Jacob a été le contemporain d’Abraham pendant quinze ans, et Sem pendant cinquante-huit ans. Sem a été le contemporain de Mathusalem pendant quatre-vingt-dix huit ans, et Mathusalem celui d’Adam pendant deux-cent quarante-trois ans. C’est ainsi que quatre hommes ont été les contemporains de vingt-deux générations »

(Yalqout Chim‘oni Berèchith 42).

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Haftarath parachath Berèchith – Hachem a pris plaisir à cause de Sa justice

La haftara de la parachath Berèchith (Isaïe 42, 5 à 43, 10) contient un verset que connaissent bien tous ceux qui prononcent nos prières quotidiennes :

« Hachem a pris plaisir à cause de Sa justice à rendre la Tora grande et glorieuse (?’ ????? ??????? ?????? ????????? ?????? ???????????) » (42, 21).

Ce verset, dont la signification exacte n’est pas aisément perceptible et qui est explicité dans une Michna bien connue (Makoth 3, 16) par rabbi ‘Hananya ben ‘Aqachya, établit un lien entre la Tora, que Hachem a voulue « grande » en quantité et « glorieuse » en qualité (Malbim), et Sa bonté, ici exprimée par le mot ??????.

Ce lien étroit qui associe la Tora à la bonté de Hachem est illustré par la Guemara (‘Houlin 66b) :

« Tout ce qui possède des écailles possède des nageoires, et certains poissons possèdent des nageoires et pas d’écailles. En conséquence de quoi la Tora aurait pu parler d’écailles sans parler de nageoires ! Aussi rabbi Avahou a-t-il enseigné (Isaïe 42, 21) : “Que soit agrandie et glorifiée la Tora !” »

Tossafoth : pour avoir multiplié les explications sur ce que sont exactement les « écailles » »>Article original.

De la même façon, explique le Midrach rabba (Bamidbar 15, 2), si Hachem a ordonné à Moïse d’allumer les lumières de la Menora, ce n’est pas parce qu’Il avait besoin d’un éclairage, ainsi qu’il est écrit : « Il sait ce qui est dans les ténèbres, et la lumière demeure auprès de Lui » (Daniel 2, 22), mais c’est pour accroître les mérites des enfants d’Israël lorsqu’ils obéissent à cette mitswa.

En d’autres termes, les mitswoth ne nous ont pas été imposées pour nous incommoder, mais pour nous faire acquérir des mérites, et cela est vrai aussi pour celles que nous aurions observées de toute façon, comme de ne pas manger des insectes parce qu’ils nous écœurent.

Jacques KOHN.

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