La perspective d’élections législatives s’est éloignée en Israël après que le parti centriste Kadima a accepté de rejoindre le Likoud du Premier ministre, Benjamin Netanyahou (photo), dans la coalition gouvernementale.Six semaines après avoir ravi la direction du parti centriste Kadima, Shaul Mofaz a rallié dans la nuit de lundi à mardi la coalition gouvernementale du Premier ministre Benjamin Netanyahu qui, du coup, a renoncé à des élections anticipées.

Selon la radio publique, MM. Mofaz et Netanyahu ont secrètement négocié un accord en vue d’un gouvernement d’union nationale, alors que la Knesset avait déjà voté lundi soir un projet de loi de dissolution de la Chambre en première lecture qu’elle s’apprêtait à voter en deuxième et troisième lectures.

En vertu de cet accord, M. Netanyahu a renoncé à des élections législatives anticipées et M. Mofaz doit devenir vice-Premier ministre et ministre sans portefeuille du nouveau cabinet en gestation.

MM. Netanyahu et Mofaz sont notamment convenus qu’un nouveau texte plus égalitaire remplacera d’ici l’été la Loi Tal qui permet aux juifs religieux orthodoxes d’être exemptés du service militaire.

Des membres du Kadima vont disposer de postes importants, notamment à la commission parlementaire des Affaires étrangères et de la Défense et à celle des Affaires économiques.

L’accord prévoit une relance du processus de paix avec les Palestiniens et assure le vote du budget de l’Etat pour le prochain exercice fiscal.

Le Kadima, première formation d’Israël avec 28 députés, est en chute libre. Les sondages ne lui prévoyaient au mieux qu’une douzaine de mandats. Autant dire que M. Mofaz, 63 ans, apparaît comme un « sauveur » aux yeux de ses camarades de parti.

Ce transfuge du Likoud est un ancien chef d’état-major et ex-patron de la Défense. A la faveur d’élections primaires entièrement axées sur son image sécuritaire, il a évincé en fin mars Tzipi Livni à la tête du Kadima.

Ses sympathisants mettent en avant sa riche expérience militaire et portent notamment à son crédit l’écrasement de la seconde Intifada palestinienne (2000-2005). Ils font valoir que ses qualités pourront être mises à profit alors que M. Netanyahu reproche à l’Iran de faire planer « une menace existentielle » sur Israël en poursuivant son programme nucléaire à des fins militaires, ce que Téhéran dément.

France-24 Article original

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