La date approche. Le vendredi 17 février à minuit, les derniers billets libellés en franc qui dorment encore au fond des tiroirs ne vaudront plus rien.Du coup, les files d’attente s’allongeaient jeudi devant les quelques succursales de la Banque de France où il est encore possible d’échanger la monnaie déchue, notent Les Echos. Selon le quotidien économique, l’Etat n’a pourtant pas intérêt à ce que les Français échangent leurs billets.

En effet, « chaque change en moins, c’est autant en plus dans ses caisses », expliquent Les Echos. En d’autres termes, les billets qui ne sont pas rapportés – qu’ils soient égarés, détruits ou collectionnés – sont remboursés à l’Etat afin d’annuler la dette qu’on a alors envers lui. Le ministère du budget a estimé à 500 millions d’euros ses gains, grâce à cette règle qui porte le doux nom de « culot d’émission ».

Le vendredi 17 février à minuit, les derniers billets libellés en franc qui dorment encore au fond des tiroirs ne vaudront plus rien.AFP/JEAN-PIERRE MULLER

DIVISION

Une somme honnête, quand on sait que selon la Banque de France, il restait l’équivalent de 600 millions d’euros de coupures en franc échangeables le 31 décembre dernier, rapportent encore Les Echos.

Nostalgiques, les Français ? Selon un sondage Ipsos, au début de décembre 2011, un Français sur trois voudrait revenir au franc. Plus précisément, une majorité d’ouvriers (65 %) et d’employés (53 %) y sont favorables, quand les cadres (82 %) et les professions intermédiaires (69 %) restent attachés à l’euro.

LeMonde.fr Article original

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