Les services du premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, ont justifié hier le blocage du réseau social Twitter par son caractère « partial » et sa tendance à servir de relais à la « diffamation systématique » du gouvernement.Un responsable gouvernemental a néanmoins déclaré que les discussions entamées vendredi avec l’entreprise américaine, destinées à aplanir le différend, étaient sur la bonne voie.
Le site était toujours inaccessible hier et ceux qui tentaient de s’y connecter tombaient invariablement sur une page sur laquelle figuraient des décisions de justice présentant le blocage comme « une mesure de protection ».
Selon un communiqué du cabinet du premier ministre, la mise en sommeil forcée de Twitter s’explique par son refus de se plier à des centaines de décisions de justice prises depuis le mois de janvier, un refus qualifié de « bravade ». »
Twitter a été utilisé pour répandre une diffamation systématique en faisant circuler des enregistrements acquis par des procédés illégaux, des enregistrements d’écoutes factices et truqués », écrivent les services de Recep Tayyip Erdogan. (sic NDR)
23-03-2014/ Le Figaro.fr avec Reuters Article original