EXCLUSIF – Pour la première fois en 2013, la Banque centrale d’Israël a placé une partie de ses réserves en devises dans des actions françaises.
La Banque d’Israël
À la fin 2013, la Banque centrale d’Israël avait accumulé dans ses coffres forts la somme astronomique de 82 milliards de dollars. Ces réserves sont le fruit de la politique monétaire de l’ex-gouverneur Stanley Fischer et de l’actuelle gouverneure Karnit Flug. L’achat massif de billets verts vise à
Si les devises sont importantes pour garantir la stabilité de l’économie israélienne et renforcer la confiance de la communauté internationale, la gestion d’un portefeuille de cette ampleur (82 milliards de dollars) exige beaucoup de
Certes, la majorité des réserves en devises d’Israël est investie dans des placements sûrs : en 2013, 89% des réserves (73 milliards de dollars) étaient investis dans des obligations d’Etat étrangères qui rapportent un rendement stable. Il s’agit d’obligations gouvernementales achetées essentiellement aux Etats-Unis et en Europe.
Par ailleurs, les économistes de la banque centrale ont recommandé de renforcer les positions en devises dans la couronne norvégienne, le dollar singapourien et le yuan sud-coréen, soit un total de 2,45 milliards de dollars en 2013 (3% du portefeuille).
Mais la nouveauté du rapport de la Banque d’Israël se trouve à la
C’est en juin 2013 que la Banque d’Israël a investi pour la première fois dans des actions françaises. Certes, les sommes investies dans le capital d’entreprises françaises ne paraissent pas importantes : 200 millions de dollars en 2013, soit 0,25% des réserves en devises d’Israël. En revanche, le calcul s’est avéré rentable : en six mois, les actions françaises affichaient déjà une rentabilité de 12%.
Selon le rapport de la Banque d’Israël, les économistes israéliens sont satisfaits de leurs choix : « les investissements dans les actions ont produit des rendements positifs significatifs qui ont contribué à l’essentiel de la
Jacques Bendelac (Jérusalem)
israelvalley.com Article original