Jihad Moughniyeh dont le père a été tué, a été nommé commandant en charge de la défense du Golan syrienLe Hezbollah étend ses opérations aux frontières d’Israël

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« Imad Moughniyeh ».Wikipedia

Six ans après qu’Imad Moughniyeh, l’un des dirigeants militaires du Hezbollah, a été assassiné, son fils – Jihad Mughniyeh – est nommé commandant du groupe terroriste dans le secteur du Golan, selon un membre de l’opposition syrienne interviewé par CNN en arabe.

Cette nomination dans le plateau du Golan, zone qui s’étend entre Israël et la Syrie, présage l’extention des opérations de l’organisation terroriste près de la frontière israélienne, selon un membre du Secrétariat général du Conseil national syrien, Mohd Razlane.

Moughniyeh, ex-dirigeant de l’organisation dont la branche militaire est considérée comme terroriste par l’Union européenne, Israël et les Etats-Unis, était un membre actif du Hezbollah, un partisan de la guerre clandestine et un théoricien de l’attentat à la voiture piégée et de la prise d’otages.

En février 2008, Moughniyeh est tué lors de l’explosion d’une bombe posée dans sa voiture à Damas en Syrie.

Le Hezbollah a accusé Israël d’avoir assassiné Moughniyeh ce que nie le gouvernement israélien. Ces rumeurs ont également été diffusées par un ancien conseiller aux affaires du Proche-Orient, et ex-agent de la CIA, Bruce Riedel, qui avait affirmé que « le Mossad est derrière son assassinat ».

Mohd Razlane, interviewé par CNN a averti dimanche de la possibilité pour le groupe de déclencher une crise pour les forces de maintien de la paix de l’ONU stationnées dans la région.

« Lors de la prise de contrôle du pôle stratégique de Tel al-Harra, nous avons découvert un grand nombre de positions du groupe et des preuves de plans stratégiques bien définis dans le Golan. »

Le Hezbollah prévoit en effet un plan « à long terme » pour la région et n’envisage en aucun cas un retrait de la Syrie.

Razlane note que le fils de Moughniyeh, qui a près de 20 ans, est proche du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, du remplaçant de son propre père – Mustafa Badr Al Din – et des Gardiens de la Révolution iranienne.

Au sein des services de renseignements de l’Armée syrienne libre, la tension monte, l’affaire provoquant de « graves inquiétudes », notamment après la découverte de documents confidentiels à Tel al-Harra. Razlane exhorte par ailleurs la communauté internationale à traiter le Hezbollah comme l’Etat islamique.

Au cours de la prise du point stratégique de Tel al-Harra la semaine dernière par des membres de l’Armée syrienne libre et du Front al-Nosra, un avant-poste d’espionnage a été découvert, contenant des documents en russe et en arabe, probablement exploité par le régime syrien. – (Al-Manar/AFP)

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« Capture d’écran du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, lors d’une allocution télévisée sur la chaîne al-Manar, le 25 mai 2014 »- (Al-Manar/AFP)

Les rebelles de l’ASL ont mis à jour des cartes dont certaines du territoire israélien légendées en russe.

Dans une vidéo de l’intérieur du site, des photographies de hauts officiers russes visitant l’installation sont exposées dans la salle, ainsi que des registres de noms. Une carte du nord d’Israël en russe est accrochée dans l’une des pièces, indiquant les emplacements des unités de Tsahal, l’armée israélienne.

A lire sur le même sujet : [La Russie aurait espionné Israël depuis le Golan syrien

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