Depuis quelques mois, le torchon brûle entre le Grand Rabbinat d’Israël et l’orthodoxie juive américaine. A la suite d’une recommandation favorable au mariage (religieux) de migrants en Eretz, l’estimé Rabbin Weiss a essuyé une rebuffade, allant jusqu’à questionner son propre « attachement à la loi juive orthodoxe » Halakha »>Article original.Récemment, des sommités, notamment, de tendance « Sioniste-Religieuse », comme le Rabbin et grand décisionnaire David Stav Article original ont fait entendre leur opposition à une décision de refus de lettres de garanties, de la part du Grand Rabbinat, fondés sur de simples présomptions du caractère « déviant d’un Rabbin orthodoxe « moderne » américain, homme d’engagement, par ailleurs, partisan de toutes les causes pour la survie de l’identité juive orthodoxe, face au risque d’assimilation, péril prégnant aux Etats-Unis.
Sur le plan politique, le Rabbin Weiss a, notamment, été le premier à rompre avec la posture de « dos rond » de la communauté juive US, au moment de l’Affaire Jonathan Pollard et à prendre fait et cause pour le « prisonnier de Sion », une position qui tranchait avec l’embarras des Juifs aux Etats-Unis. Au-delà de la prise de risques, c’est une question de fond, à la fois religieuse, mais aussi identitaire et politique, qui se joue dans cette crise de confiance.
Si des Rabbins, considérés comme orthodoxes aux Etats-Unis et ailleurs, étaient mis en doute, quant à leur attachement aux mitzvot et à Eretz Israël, la menace de déchirure Article original à réparer risquerait de s’étendre à d’autres communautés. Certains polémistes vont jusqu’à considérer le Grand Rabbinat d’Israël, dans sa forme actuelle, comme obsolète, en tant que « reliquat de l’Empire ottoman Article original », trop largement resté sur des positions « non-sionistes » (voire : « anti-« ?) et peu soucieux de l’unicité et de l’identité du Judaïsme.
Mais est-ce
Des commissions israélo-diasporiques tentent de remédier à ce dilemme. Au centre de la polémique, un jeune homme de 35 ans, Itamar Tubul, chef de bureau du Rabbinat, chargé de vérifier toute revendication d’ascendance juive.
JERUSALEM (Jewish Telegraphic Agency) —.Pour se marier en Israël, les immigrés (Olim Hadashim) doivent prouver leur ascendance juive, au Grand Rabbinat du pays.
Les couples peuvent solliciter une lettre d’attestation de leurs Rabbins du pays d’origine, ou présenter les contrats de mariage de leurs parents (la Ketouba). Parfois, ils produisent, devant un tribunal rabbinique, une
Au bout de ce processus, toute revendication doit passer devant un seul homme : un chef de bureau (« bureaucrate ») dont le nom est Itamar Tubul.
Itamar Tubul, est un
Jusqu’à présent, semble t-il, seules des attestations et conversions réalisées par des Rabbins réputés
En effet, en octobre dernier, Itamar Tubul a rejeté une lettre de garantie de Judaïcité, envoyée par le Rabbin orthodoxe américain Avi Weiss, considéré comme « libéral » (au sens de « souple » et non pas d’appartenance au courant réformé).
Tubul a rejeté cette lettre de Weiss, sur
“Ils ont affirmé qu’il existait des problèmes au sujet de sa
Le Grand Rabbinat dit qu’il reconsidère jusqu’à quel point il peut faire confiance à Weiss, qui s’est fait le pionnier d’un certain nombre d’innovations controversées, dans le monde orthodoxe, dont la plus récente, avec sa décision d’ordonner des femmes comme leaders spirituels, dans le cadre d’un nouveau séminaire appelé
Des personnalités critiques affirment que le processus d’évaluation des Rabbins américains manque de transparence et de critères objectifs.
Pour faire ses recommandations, Tubul reste en relation avec un réseau de contacts personnels. La première phase consiste à s’entretenir avec les Juges de neuf tribunaux rabbiniques américains, approuvés par le Grand Rabbinat. Si les Juges ne connaissent pas le Rabbin en question ou doute de ses lettres de créance et de garanties, ils renvoient Tubul vers des
Après avoir sollicité leurs recommandations, Tubul accepte ou rejette la lettre.
“Il n’y a pas assez de procédures d’examen ni d’équilibre dans un tel système”, affirme le Rabbin Seth Farber, le fondateur d’ITIM, une organisation israélienne qui
Tubul affirme, de son côté, qu’il correspond avec au moins trois Rabbins, concernant toute lettre en provenance d’Amérique (ou d’ailleurs) référant à un dossier sur lequel il enquête et qu’il ne rejette jamais une lettre uniquement à cause d’une recommandation négative initiale.
“Nous examinons toute possibilité afin de compléter le
En outre, cette Cour Rabbinique américaine pourrait fournir au Rabbinat israélien une liste de Rabbins accrédités à apporter les garanties de Judaïcité, preuves de mariage et de divorce.
“Pour le Grand Rabbinat, s’appuyer plus formellement sur ce Grand Conseil pour approbation de ces lettres est une contribution importante à la bonne tenue du processus d’ensemble”, a confié au JTA le Rabbin Mark Dratch,
Ce Conseil rabbinique américain n’a pas le pouvoir de passer outre les décisions de Tubul. Le porte-parole du Rabbinat, Ziv Maor a confié au JTA que le Conseil sera bien un partenaire du processus, mais que l’autorité finale continuera de revenir à Itamar Tubul.
Rien, dans ce projet, n’empêche des personnalités, à titre individuel, au sein du Conseil américain, de transmettre leurs
“Une majorité, à l’intérieur du Conseil des Rabbins américains, sent que
Il n’est pas du tout évident que les aménagements et réformes apportées satisferont les critiques du Grand Rabbinat –ils lui reprochent, notamment, son manque de Sionisme et de conscience des risques d’éclatement de l’identité juive-, y compris dans le cas de Weiss. Son avocat en Israël,
S’il veut faire mieux, dit Benmelech, le Grand Rabbinat devrait, au contraire, simplifier en élargissant sa vision consistant à savoir
“Lorsque vous avez un Rabbin réputé qui connaît la loi juive, il devrait être considéré comme digne de foi », appuie t-il. « Placer des limites artificielles est stupide. Cela ne concerne que la confiance de personne à personne ».
PAR BEN SALES 8 Janvier 2014, 3:43 am 7
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timesofisrael.com Article original
Adaptation : Marc Brzustowski.
Cher G Belaish
Ce que tu affirmes est une ineptie: la vocation d’Israel n’est pas d’être un état comme les autres!!
sans la Thora , ou est la légitimité de la terre d’Isreal ??!!
cette division laiique orthodoxes est stérile et stupide,
la force des juifs au contraire est de marier modernité, démocratie et respect de la loi juive, ce qui n’est pas imcompatible, au contraire, car en fait les ignorants ne le savent pas , mais le concept meme de démocratie
est issue de la sainte Thora!!
et ainsi de ne pas tomber dans les 2 extremes que sont les societe islamique : incapable de réfléchir et abrutis par un texte sans exégèse et les sociétés occidentale qui en chassant le fait religieux sont tombées , dans un paganisme pre »Abrahamique », retour 3500 ans en arrière: et ça se dis moderne!!!
Non la vocation d’Israel est d’expliquer à l’humanité que ces 2 voies sont des impasses et que seul
le chemein tracé par Achem à travers l’épopée d’Israel: liberté, humanité, et reconnaissance à la sainte Thora qui nous assure cette équilibre précieux.
les rabbins ont trop longtemps transformé l’état d’Israel en une théocratie. ça suffit,Vivement qu’Israel soit vraiment enfin une démocrartie. Que les orthodoxes règnent uniquement dans un territoire perdu de la république qui leur soit exclusivement cantonné !