Hollande/ Julie G. : sexe, mensonges et grand-banditisme corse

Rebondissements dans l’affaire Hollande/Gayet.

L’appartement où se rendait Hollande pour rejoindre Julie Gayet appartiendrait à un homme lié au milieu corse.

Le scoop de Closer sur le « Gayetgate » n’a pas fini de soulever de nombreuses questions. Outre la sécurité de François Hollande, c’est l’appartement situé au 20 rue du Cirque qui intrigue. A quelques encablures de l’Elysée dans le 8e arrondissement de Paris, il aurait été mis à la disposition de Julie Gayet par des amis comédiens de cette dernière, révèle le magazine.

Une simple recherche dans les pages blanches permet de constater que cet appartement est au nom de Michel Ferracci, comédien apparu notamment dans Mafiosa, compagnon de l’actrice Emilie Dequenne et ancien proche de l’un des patrons d’un gang de criminels corses, Richard Casanova cela ne s’invente pas »>Article original, mort en 2008.

Un appartement lié au grand banditisme corse

D’après Mediapart, l’appartement aurait été prêté à Julie Gayet par Emmanuelle Hauck, l’ex-femme de Michel Ferracci. Emmanuelle Hauck et Julie Gayet se connaissent, elles ont même travaillé ensemble sur un projet : la lecture de « J’adopte, journal », au Théâtre de l’Odéon en novembre 2009, comme l’atteste cet article de Madame Figaro Article original sur la soirée.

Si l’avocat de Michel Ferracci a fait savoir au journal Le Point que son client n’avait jamais habité ni disposé d’un appartement au 20, rue du Cirque, son nom figure bel et bien dans l’annuaire à cette adresse : il a pu en être le locataire. D’ailleurs, une source a confié au Parisien que Ferracci « n’habite plus là ».

Outre la condamnation de Ferracci dans l’affaire du Cercle Wagram, qui avait mis en lumière les liens entre ce cercle de jeux et le grand banditisme corse, Emmanuelle Hauck aurait, elle aussi, des liens avec les affaires de l’île de Beauté. Jusqu’à l’année dernière, elle vivait en effet avec François Masini, tué par balles en mai 2013 à San-Nicolao, en Haute-Corse. Ce dernier était connu des services de police pour des affaires de braquage et ses relations avec des membres de la Brise de Mer, un gang de criminels corses à l’origine de l’affaire du Cercle Wagram.

Manuel Valls était-il au courant ?

Depuis ces révélations, le nom de Manuel Valls est sur toutes les lèvres. L’appartement en question se situe à une centaine de mètres de l’Elysée mais aussi de la place Beauvau. La rue du Cirque sert parfois même de parking pour les voitures se rendant au ministère de l’Intérieur, lorsque la cour du ministère déborde de voitures officielles.

Alors forcément, des questions se posent : Manuel Valls pouvait-il ignorer que François Hollande et Julie Gayet se retrouvaient à cette adresse ? Comment le garde du corps attitré de François Hollande depuis plusieurs années a t-il pu naviguer entre l’Elysée et cet appartement au nez et à la barbe de son ministre de tutelle, sans alerter qui que ce soit, pas même Sophie Hatt, qui chapeaute la sécurité du chef de l’Etat ?

Manuel Valls pouvait-il ignorer les liens de cet appartement avec le banditisme corse, lui qui s’était rendu en Corse, justement, peu de temps après l’assassinat de François Masini ? Toutes ces questions méritent aujourd’hui d’être posées, tant la polémique entourant cet appartement enfle depuis quelques heures.

metronews.fr Article original

Briser le silence

Discrète jusque-là, l’opposition politique s’est exprimée dimanche par la voix du patron de l’UMP, Jean-François Copé, qui a jugé « tout cela désastreux pour l’image de la fonction présidentielle » tout en se déclarant « très attaché au respect de la vie privée ».

Propos « indignes », a répliqué auprès de l’AFP le premier secrétaire du PS, Harlem Désir.

Chantal Jouanno (UDI), ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, a estimé que François Hollande sera « obligé de clarifier sa situation, d’autant que cela a un impact protocolaire indéniable ».

Dans les rangs de la majorité, l’ex-compagne de François Hollande et candidate à la présidentielle de 2007, Ségolène Royal, a pour sa part estimé qu’il fallait « tourner la page » et « se remettre au travail », non sans lâcher une pique: « Personne ne nie qu’il y a un peu de temps qui a été perdu ».

La conférence de presse de mardi « est faite pour parler de la France et des sujets qui concernent les Français », a également tenté de recadrer le ministre de l’Agriculture et proche de François Hollande, Stéphane Le Foll.

Sans détours, Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV), a dit à propos de la vie privée du président: « Je m’en fous ». « Trois Français sur quatre s’en foutent et je fais partie de ces Français-là », a-t-elle balayé.

Selon un sondage Ifop pour le Journal du dimanche, l’affaire n’a eu aucun impact sur l’image du chef de l’Etat pour 84% des personnes interrogées contre 13% qui estiment qu’elle l’a changée en mal et 3% en bien.

Méconnue du grand public il y a encore quelques jours Julie Gayet est désormais en plein cœur de l’actualité. En effet, ce vendredi le magazine Closeur a fait état d’une présumée relation entre l’actrice et le président de la République François Hollande. Depuis, plus d’un million de requêtes sur son nom ont été enregistrées pour la seule journée de ce vendredi. Et parmi les résultats, on retrouve un passage de la quadragénaire sur les ondes d’ Europe 1 Article original. Passage plutôt olé olé puisqu’en effet, en juillet 2012, Julie Gayet est l’invitée de l’émission baptisée Chaude est la nuit. Elle se prête au jeu de la lecture d’un texte érotique aux propos crus intitulé Les épigrammes licencieux, d’un poète latin prénommé Martial. « Quand tu me dis « Ah oui. Ah oui vas-y », je jouis ! Hélas, hélas ma pauvre b.. se met aussi sec à mollir « commence à lire Julie Gayet annonçant une lecture érotique plus le moins osée.

La séance entière de lecture est à retrouver sur le site d’Europe 1. Toutefois, il est bon de noter que « ce programme est destiné à un public averti » car « il peut contenir des propos susceptibles de heurter la sensibilité des plus jeunes ».

atlantico.fr Article original