Le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, a réitéré dimanche soir son « refus des parachutages », à la suite de l’accord de mandature conclu entre les socialistes et Europe Ecologie-Les Verts (EELV) à Paris, au cours d’une visite en Israël.
« Je conteste cette décision, étant opposé par principe aux parachutages, mais l’interprétation sur l’identité des députés évincés est erronée », a-t-il affirmé dans un point de presse à Tel-Aviv, répondant à une question sur une polémique qui a éclaté au sein de la communauté juive sur cet accord.

Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Richard Prasquier, a publié le 17 novembre un texte dans lequel il mettait en avant l’identité juive des députés socialistes concernés, ce qui a été contesté par les intéressés.

Commençant une visite de quatre jours en Israël et en Judée-Samarie, M. Delanoë a assuré vouloir « être à l’écoute des peuples israélien et palestinien ».

« La France doit être l’amie sincère des deux peuples, en étant à la fois attentive aux impératifs de sécurité de l’Etat d’Israël et aux droits légitimes du peuple palestinien », a-t-il déclaré.

Le maire de Paris doit inaugurer lundi une « place de Paris » dans la grande ville portuaire de Haïfa (nord d’Israël) et être reçu par le président israélien Shimon Pérès et le chef de l’opposition, Mme Tzipi Livni.

Il aura également un entretien avec le père du jeune soldat israélien Gilad Shalit, resté en captivité au secret à Gaza pendant plus de cinq ans avant d’être libéré le 18 octobre dernier dans le cadre d’un échange avec 1.027 prisonniers palestiniens.

M. Delanoë a rappelé que Gilad Shalit – qui a la nationalité française – faisait partie de la douzaine de personnalités nommées par lui « citoyen d’honneur de la ville de Paris ». « Il était digne de notre solidarité », a-t-il confié.

Le maire de Paris doit voir aussi les parents de Salah Hamouri, un Franco-Palestinien détenu en Israël depuis mars 2005.

« Je regrette qu’il n’ait pas bénéficié d’une libération anticipée », a-t-il commenté.

La famille de Salah Hamouri avait cité à plusieurs reprises le 28 novembre comme « date de sortie légale » du jeune homme mais il ne sera libérable que le 12 mars 2012, selon l’administration pénitentiaire israélienne.

Né à Jérusalem de mère française et de père palestinien, Salah Hamouri, arrêté le 13 mars 2005, a été reconnu coupable en 2008 par un tribunal militaire israélien de projet d’assassinat du chef spirituel du parti ultra-orthodoxe Shass, le rabbin Ovadia Yossef. Condamné à sept ans de prison, il a toujours clamé son innocence.

Côté palestinien, le maire de Paris doit s’entretenir avec le Premier ministre de l’Autorité palestinienne Salam Fayyad et rencontrer les maires de Ramallah, siège de l’Autorité, et de Jéricho, en Judée-Samarie.

TEL-AVIV, 27 nov 2011 (AFP)

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