14 membres des forces de sécurité iraniennes enlevés à la frontière pakistanaise par un groupe séparatiste baloutche

Des officiers du renseignement des gardes de la révolution parmi ceux saisis par un groupe indépendantiste sunnite présumé que Téhéran a accusé d’être soutenu par Israël

La frontière de Zahedan entre le Pakistan et la province du Baloutchistan située dans le sud-est de l’Iran (crédit photo: CC BY-SA, ix4svs, flickr)

La frontière de Zahedan entre le Pakistan et la province du Baloutchistan située dans le sud-est de l’Iran (crédit photo: CC BY-SA, ix4svs, flickr)

Téhéran, Iran – Quatorze membres du personnel de sécurité iranien, y compris des officiers du renseignement des Gardiens de la révolution, ont été enlevés mardi à la frontière instable entre le sud-est et le Pakistan, ont rapporté les médias iraniens officiels.

Les gardes-frontières ont été «enlevés entre 4 et 5 heures du matin dans la région de Lulakdan par un groupe terroriste», a déclaré l’agence de presse officielle IRNA.

Lulakdan est un petit village situé à 150 km au sud-est de Zahedan, chef-lieu de la province du Sistan-Balouchistan, dans le sud-est du pays.

Les 14 membres étaient impliqués dans « une opération de sécurité » (mais ont négligé de surveiller leurs arrières) et comprenaient deux membres de l’unité de renseignement d’élite des Gardiens de la révolution, sept miliciens Basij et cinq gardes-frontières réguliers, a déclaré le Young Journalists ‘Club (YJC), un site d’informations national.

Le reportage compromettant a été supprimé du site Web du CJJ peu de temps après.

La province est depuis longtemps un point chaudt, les séparatistes baloutches et les djihadistes basés au Pakistan attaquant régulièrement les postes de sécurité iraniens.

Photo illustrative des gardes de la révolution iraniens (@MidEastNews_Fr via Twitter / Fichier)

Le 28 septembre, les gardiens de la Révolution ont déclaré avoir tué quatre militants qui avaient traversé la frontière.

Le Sistan-Baloutchistan compte une importante communauté baloutche de souche, principalement musulmane sunnite ayant des racines culturelles communes avec les Kurdes du nord, qui chevauche la frontière.

Le groupe sunnite Jundallah (Soldats de Dieu) a lancé une insurrection sanglante dans la province en 2000, visant les forces de sécurité et les responsables du gouvernement iranien dominé par les chiites suprématistes.

La campagne a connu son apogée avec une série d’attaques meurtrières de 2007 – y compris deux attentats-suicides contre une mosquée chiite qui a coûté la vie à 28 personnes – mais s’est atténuée après le meurtre du chef du groupe à la mi-2010.

En 2012, des membres de Jundullah ont formé une organisation remplaçante appelée Jaish al-Adl (Armée de la justice), qui a mené une série d’attaques contre les forces de sécurité.

L’Iran a affirmé que le groupe avait reçu le soutien des États-Unis, d’Israël et de l’Arabie saoudite, avec la complicité du Pakistan.

AFP et fr.sputniknews.com

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GUIBOR

Grand plaisir à lire cet article. soleimani est vert de rage ou rouge de confusion ?

Bonaparte

Des officiers mal renseignés .

hagatani

Bravo, les Baloutches, aussi cons puissiez-vous être !
Les israéliens ne sont pas forcément derrière ça (encore que), mais, comme on dit au pays du Bel Canto: « se non è vero, è ben’ trovato » !