L’Iran transporte des milliers de combattants chi’ites vers Alep, via Latakieh

 

Vidéo : Le Hezbollah humilié et prisonnier des rebelles d’Alep. 

Les sources exclusives du renseignement militaire, proches de Debkafiles ont découvert qu’un vaste transport aérien à grande échelle est en cours, de façon à débarquer des milliers de combattants chi’ites vers le port syrien de Latakieh,sur la Méditerranée, et venir renforcer l’armée syrienne en déroute dans la bataille pour la conquête de la ville principale d’Alep. Certains de ces vols décollent de l’aéroport de Baghdad. Les rebelles syriens, lors de lourds combats jeudi et vendredi 19-20 février, sont parvenus à repousser une offensive de l’armée appuyée par le Hezbollah, dont l’objectif était de rependre la ville et un grand nombre de prisonniers du Hezbollah sont aux mains des rebelles. 

 

ratyantank

Les rebelles infligent une défaite au Hezbollah et aux forces d’Assad.

Les renforts en cours sont transférés directement vers le front de la bataille d’Alep, dans un effort de stabilisation et pour inverser la tendance de l’armée syrienne à battre en retraite.

Ces renforts sont constitués de milicens chi’tes irakiens, afghans et pakistanais. Le simple fait que Téhéran est en mesure  de lever une telle force d’appoint, à lza demande, en moins de 24 heures après la défaite de l’armée syrienne à Alep, démontre l’engagement militaire et stratégique total de l’Iran à mener une action d’urgence pour empêcher une retraite de l’armée syrienne et du Hezbollah sur un front majeur de cette guerre dite « civile » de 4 ans.

Les avions iraniens empruntent deux routes vers la Syrie, au départ soit de Bagdad, soit de Téhéran. A Bagdad, ils atterrissent dans la zone militaire de l’aéroport international et rassemblent les miliciens chi ‘ites irakiens, destinés à aller se battre sur le front syrien. Une telle mesure a, bien évidemment, nécessité le plein consentement du gouvernement irakien et de son Premier Ministre Haider al-Abadi.

Cette opération iranienne met, par conséquent en lumière deux évolutions excessivement préoccupantes qui obligent les chefs de l’armée israélienne à veiller tard dans la nuit : la chute du gouvernement Abadi sous la coupe de Téhéran en est une ; et l’implication directe de l’Irak, pour la première fois, dans les actions militaires au cours de la guerre syrienne.

Les experts militaires de Debkafile extrapolent autour de cette capacité de Téhéran à être prêt, immédiatement, à transférer des milliers de miliciens de troupes étrangères en Syrie pour sauver l’armée d’Assad en déroute et qu’on doit s’attendre à la même réponse, en cas d’éventuel revers de la même alliance dans le Sud de la Syrie – particulièrement du fait que des officiers des Gardiens de la Révolution dirigent une cohorte de Chi’ites du Hezbollah et d’autres milices, ainsi que des Syriens, en vue de conquérir la ville de Quneitra sur le Golan, qui se situe sur la ligne de crête de la frontière avec Israël.

Nos sources ajoutent que le Président Obama se trouve dans une position telle que, s’il le voulait vraiment, il pourrait intervenir auprès de Bagdad et empêcher ou dissuader les transports de troupes de l’Iran vers la Syrie. Ce n’est pas du tout ce qui s’est produit. L’inaction de cette Administration américaine la place immédiatement derrière l’Iran, en soutien à ses actions militaires au Moyen-Orient et son intervention directe sur les principaux points chauds.

debka.com

Adaptation : Marc Brzustowski.

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