Quelques années seulement après la Shoah, Staline avait lui aussi prévu d’en finir avec la population juive de « l’empire soviétique ». Son projet néfaste n’a pu voir le jour car la mort l’a subitement emporté en 1953. Des révélations parues dans un livre « Les Derniers Jours de Joseph Staline » dont l’hebdomadaire le Point se fait l’écho. Nous en reproduisons ci-dessous de larges extraits.
L’historien américain Joshua Rubenstein vient de publier aux États-Unis, Les Derniers Jours de Joseph Staline (…)
Ce que rappelle ce livre, c’est aussi comment la mort a empêché le numéro un soviétique de rivaliser une fois de plus dans l’horreur avec Hitler. Tout était prêt, en effet, pour déporter en Sibérie et au Kazakhstan deux millions et demi de juifs russes. Des camps, proches du cercle polaire, avaient été construits et d’autres, agrandis. Des gardes-chiourmes avaient été engagés et des trains prévus pour les convois de déportés. Dans les dernières semaines de sa vie, Staline, qui avait déjà envoyé au goulag deux millions et demi de personnes, dont 35 000 enfants, s’apprêtait à doubler, avec les rafles de juifs, le chiffre de ces hommes et de ces femmes promis à une mort plus ou moins lente.
En fait, comme souvent dans sa conduite impitoyable du peuple immense de l’empire soviétique, Staline avait besoin, pour ranimer l’esprit combatif de ses fidèles, d’un nouvel ennemi de l’intérieur.
Le 15 janvier 1953, la Pravda révèle qu’un complot visant à assassiner plusieurs dirigeants vient d’être découvert. Les assassins, dit le journal du pouvoir, sont les médecins qui les soignaient et, en réalité, les empoisonnaient à petit feu. Des médecins qui tous se trouvent être juifs. Dès lors, les arrestations vont se multiplier, les interrogatoires musclés se succéder et les aveux être abondamment publiés dans la Pravda. C’est ce qu’on a appelé « le complot des blouses blanches ». Même le médecin privé de Staline, le docteur Vinogradov, n’y échappera pas.
« Les cosmopolites sans racines »
Mais les journaux officiels ne se contentent pas de révéler les desseins des comploteurs. La campagne antisémite, latente depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, est relancée dans le courant du mois de février 1953. Non seulement en URSS, mais aussi dans tous les « pays frères » contre « les cosmopolites sans racines ». Le maître du Kremlin a lui-même donné le ton en déclarant au Politburo que « tout sioniste est un agent du renseignement américain ». La préparation psychologique de la grande déportation à venir est donc bien lancée lorsque Staline meurt en quelques heures et dans des conditions qui restent encore mystérieuses, le 5 mars 1953.
Les inculpés du complot des blouses blanches seront tous libérés dans les semaines qui viennent. Et les goulags du Grand Nord prévus pour recevoir des millions de juifs resteront en partie vides. Malenkov, le successeur de Staline pour deux ans, fera même preuve d’une générosité, certes limitée, mais qui permettra de ramener dans leurs foyers plus d’un million de déportés du goulag (sur deux millions et demi) et d’abandonner un certain nombre de travaux pharaoniques, comme une nouvelle ligne de chemin de fer dans le nord de la Sibérie qui à elle seule faisait travailler dans des conditions épouvantables plus de 100 000 prisonniers.
La mort de Staline aura sans doute permis d’éviter une Shoah soviétique. Mais il faudra encore patienter quarante ans avant que ne s’écroule le système qui aurait pu mettre en œuvre cette autre solution finale. Celui que Ronald Reagan appelait fort justement « l’empire du mal ».
Repéré dans Redaction de Coolamnews
Tous ces dirigeants tyranniques qui ont voulu exterminer les Juifs ont en commun d’avoir souffert d’une maladie mentale, la schizophrénie doublée de paranoïa. Je soupçonne la chancelière allemande Angela Merkel de n’être pas nette mentalement. Se doute-t-elle qu’avec sa politique d’immigration à très haute échelle, de peuples musulmans arriérés et dont l’esprit de conquête n’est plus à prouver, elle se rend coupable d’une quasi certaine guerre civile en Europe ? Et comment se fait-il que certains dirigeants européens comme Macron ne semblent pas conscients de la politique insensée et mortifère menée par cette chancelière ?
Dans le cas où (ce qui reste à prouver) Staline voulait se défaire des Juifs en les assassinant, une (des raisons), peut-être, est qu’il s’est senti trahi (ce que j’explique ne vaut pas compréhension, ni excuses de ma part) du fait que bien avant les Etats Unis, il a accepté de voter le foyer juif en Palestine en 1948, pensant que grâce aux juifs communistes, il gagnerait un satellite de plus dans la sphère communiste. mais voilà, les Israéliens avaient choisi l’occident avec à leur tête les U.S, en construisant un état capitaliste.
cette affirmation selon laquelle Staline voulait exterminer les Juifs Russes me paraît totalement dénuée de fondement; d’abord parce que ce sont les Russes qui, les premiers, ont libéré les Juifs qui étaient enfermés dans les camps d’extermination nazis (Auschwittz, Buckenval) et ensuite parce qu’aucune raffle de Juifs n’a eu lieu en Russie, ni un début de commencement de raffle…..
par conséquent, cet article ne repose sur rien de sérieux alors mefions-nous des fakes news !
Absolument pas Monsieur Sfez, l’antisémitisme sévissait dans la Russie tsariste, entre 1860 et 1917, de façon féroce. Quant à Staline il n’a jamais caché ses sentiments antisémites dès les années 1920.Si officiellement les persécutions se faisaient dans le cadre d’une politique de défense des classes, en réalité les griefs racistes et antisémites ont persisté. La période des grandes purges (1936-1939) ont été le contexte d’un essor de l’antisémitisme. Durant la Shoah l’URSS soviétique n’a jamais manifesté une quelconque empathie envers les juifs déportés.Dans les années 1950, dans un climat de montée de Guerre froide et de début lutte contre Israël Staline cherchait des victimes juives à sa nouvelle politique de persécutions. C’est sa mort brutale qui stoppe les procès des blouses blanches…