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Macron, l’islam et les religions : régner pour diviser

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Régner pour mieux diviser

Macron, l’islam et les religions: les républiques de la « partition »


Las de la République française « une et indivisible », Emmanuel Macron semble vouloir régner pour mieux diviser. Et créer de petites républiques religieuses de France…


Emmanuel Macron a entrepris de faire du cauchemar éveillé de François Hollande une réalité. Dans Un président ne devrait pas dire ça, l’ancien président de la République reconnaissait qu’il y avait « un problème avec l’islam, c’est vrai. Nul n’en doute. », et de s’effrayer ensuite : « Comment peut-on éviter la partition ? Car c’est quand même ça qui est en train de se produire : la partition ».

La « partition », sa solution

La « partition » dont parlait François Hollande était évidemment celle du territoire national. Un pour les musulmans, un autre pour les non-musulmans. L’ex-président en parlait comme d’un risque. Pour sa part, son successeur a simplement imaginé d’en faire la solution. En effet, le président de la République française, Emmanuel Macron, ne propose rien moins que de rompre avec l’unité territoriale et politique de la nation… dans l’espoir d’acheter la paix sociale aux islamistes.

Une stratégie de dépècement du territoire national est à l’œuvre. Mais pour éviter qu’elle ne provoque un tir de barrage unifié, chaque étape du dépècement a été étalée et disjointe des autres séquences.

Attention à la laïcité !

La première étape a été politique, psychologique et communicationnelle. En décembre 2017, lors d’une réunion organisée par l’Elysée avec les représentants des six principales religions, Emmanuel Macron se serait « interrogé de manière critique sur la radicalisation de la laïcité ». Rien n’a filtré de cette réunion hormis cette petite phrase, à dessein sans doute. Le credo présidentiel y est tout entier contenu : c’est l’hostilité aux religions invasives du champ de la laïcité qui est le problème et non pas l’islam politique.

Ce n’est bien sûr pas l’église catholique qui souffre depuis 1905 du lien rompu avec l’État qui risquait de faire ombrage à cette conception très personnelle de la laïcité. Cependant, pour se faire un allié de cette même hiérarchie catholique, en avril 2018, Emmanuel Macron a répondu à l’invitation de la Conférence des évêques de France. Ainsi, dans le somptueux décor du Collège des Bernardins, devant plus de 400 personnalités catholiques, le président de la République française a-t-il livré un discours fleuve, érudit et lyrique, vide de toute proposition, hormis une allusion à « réparer » le lien « abîmé » entre l’Église et l’État. L’adoration des hiérarques catholiques fut totale. En juin 2018, il a suffi ensuite au président de devenir chanoine de Latran, comme ses prérogatives présidentielles l’y autorisent, de réaffirmer sa volonté « d’approfondir nos relations d’amitié et de confiance avec le Saint-Siège » pour achever de ligoter les catholiques – en tout cas leur hiérarchie – à sa personne, à défaut d’avoir formulé un projet.

Tout le pouvoir aux soviets !

La deuxième étape de la stratégie d’Emmanuel Macron a été de lancer un processus d’autonomisation de certains territoires de France en confiant les clés de la politique de la ville aux musulmans eux-mêmes. En mai 2018, très habilement, notre président a d’abord rejeté le rapport Borloo qui préconisait de réitérer une politique qui a d’ores et déjà échoué ; une politique consistant à acheter la paix sociale à coups de milliards d’euros dans les banlieues et les « no go zones » françaises. Emmanuel Macron a fait mieux : il a créé le Conseil présidentiel des villes, une structure de conseil politique, composée en majorité de notables musulmans et pour le reste de représentants d’associations qui travaillent dans les banlieues. Cette instance saura, on n’en doute pas, infléchir progressivement les fonds et les structures qui caractérisaient l’ancienne politique de la ville, vers des projets plus conformes aux vœux d’autonomisation des islamistes. Rien n’est définitivement établi car on ne bouscule pas aisément des institutions (Caisse des dépôts) et des dispositifs financiers (Agence nationale pour la rénovation urbaine, ANRU ; Office français de l’intégration et de l’immigration, OFII…). Mais, par impulsions successives, il n’est pas exclu que ce Conseil présidentiel, qui se réunit tous les deux mois, sache faire les bons choix.

Rappelons que cette idée de confier les clés de certaines villes aux associations (musulmanes) n’est pas nouvelle. Elle a été formulée pour la première fois par le conseiller d’État Thierry Tuot, dans un rapport intitulé La grande nation : pour une société inclusive, remis en février 2013 au Premier ministre de l’époque, Jean-Marc Ayrault. La principale proposition du rapport Tuot consistait précisément à transférer l’exercice de la politique de la ville aux associations, le rôle de l’État consistant seulement à les subventionner.

Pour compléter le dispositif, deux cavaliers législatifs ont été votés dans la « Loi de confiance », fin juin 2018. Le premier a aboli une large partie de la loi de 1905 sur le financement des cultes en dispensant les associations culturelles d’avoir à se déclarer comme groupes de pression. Cette mesure ouvre donc clairement la voie à un lobbying sans traces. Quant au second, il autorise les cultes à louer des biens immobiliers légués aux églises en contravention de la loi de 1905. Cette fois-ci, c’est un financement capitalistique des cultes qui se trouve ainsi permis.

Finance-toi toi même

La troisième étape est à venir et a fait l’objet d’une fuite dans Le Monde. Elle concerne l’autonomisation financière du culte musulman avec la taxation du hallal et des pèlerinages. Le projet tel qu’il se dessine à partir de cette note vise à supprimer toute anarchie dans les financements accordés par les pays d’origine. Il entend en outre construire un clergé musulman, franco-français sur le plan financier qui s’affirmerait respectueux – sur le papier – de la tradition républicaine. Mais quand on sait que l’imam de Brest, celui qui déclarait que la musique transformait l’auditeur en singe et en porc, est devenu en 2017, « référent-laïcité » diplômé de l’Université de Rennes, il est permis quelques doutes sur l’objectif recherché. La nomination d’un grand imam en la personne de Tareq Oubrou, Frère musulman à visage humain, constituerait la clé de voûte d’un édifice qui une fois finalisé correspondrait à un petit califat à la française. Le gouvernement aurait alors sans doute l’interlocuteur musulman qu’il cherche depuis vingt ans. Toutefois, sera-t-il encore en position de négocier quoi que ce soit puisque tout aura été consenti au préalable ? En effet, dans ce dispositif tout entier composé de carottes, aucun bâton n’a été pensé ni inséré.

En 1627, le cardinal de Richelieu a pris d’assaut La Rochelle, pour ramener les protestants dans le giron de l’État. En 2018, Emmanuel Macron fournit l’argent, le ciment et les pierres aux Français musulmans pour qu’ils bâtissent les murailles de leur citadelle communautaire, loin, très loin de la République et de la nation.

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Bonaparte

Gepetto a fabriqué Pinocchio et Attali a fabriqué Macron .

Attali devrait penser à changer les piles de temps en temps : Son pantin part en couilles .

galil308

zeus , jupiter. . ? je crains qu’il ne joue à machiavel, à moins qu’il ne soit « fada » ou meshugeneh..!

marman68

Macron veut faire rentrer les islamistes en France qui feront bien vite leurs lois islamiques qu’ils nous feront subir, il veut intégrer le coran dans les écoles, alors que dans l’éducation nationale on n’a pas le droit de citer la bible mais, lui veut que l’on puissent étudier le coran dans ces mêmes écoles. Alors les versets bibliques NON, mais les versets coraniques OUI, ( quelle équité ) En insérant les islamistes dans la société Française ce sera la guerre dans très peu de temps. Diviser pour mieux régner: Effectivement son but est de diviser la France ( et quand on pense qu’il parlait d’UNION pendant l’élection présidentielle, et là on peut constater qu’il cherche plutôt la division, la preuve c’est qu’il veut créé une république islamique en France et, une république française en France, il veut créé deux république en France, un territoire pour les musulmans et, un autre pour les non musulmans, c’est à dire un état dans l’état. Donc un état islamique et un état Français, comme ça tous les chrétiens et tous ceux qui ne sont pas musulmans pourront être condamnable à mort. Au lieu de combattre les islamistes, ils les invitent à venir s’installer en France de cette façon ils seront sur place pour nous combattre et nous assassiner si on ne pense pas comme eux, et si on n’a pas la même croyance, petit à petit ces mêmes islamistes rentreront dans le gouvernement Français, et nous on finira avec l’application de la charia ( lois islamique ) AU REVOIR LA LIBERTÉ, Macron est en train de tout mettre en oeuvre pour que la France devienne un pays islamiste et, comme je le disais il n’y’a pas si longtemps ils nous ont vendu à l’islam et aux pouvoirs islamique, parce que là, croyez-moi les imams radicale vont entrer en France par Wagons entier. C’est le début de la persécution et pour les chrétiens, et pour les Juifs, c’est le début d’une guerre sans aucune pitié et tout ça avec la bénédiction du gouvernement

gigi

Même pas sûr qu’il sache exactement ce qu’il fait et où il va.

J’ai plutôt le sentiment d’un tâtonnement, un peu comme ce qui se passe sur le plan économique avec un désalignement des planètes qui le laisse au milieu du gué, ne sachant plus s’il devait avancer encore dans un projet sérieusement écorné par une croissance qui faiblit et une politique trumpienne qui met le feu aux poudres ou s’il devait reculer et chercher une autre voie. D’où le report de plusieurs décisions.

rachel

Moi, tout ce que je vois et qui me met en rage, c’est que cette face de morve, cet herpès, cette gangrène n’a toujours pas condamné le prêche appelant aux meurtres de juifs de l’imam Tataï de Toulouse, la ville en plus où on a massacré des enfants parce que juifs, imam qui n’est pas le seul en France à dire de telles abominations dans les mosquées françaises : ces imams forment ainsi des assassins qui, demain, tueront de nouveau des enfants juifs en France comme le dit si bien Mohamed Sifaoui avec la complicité de Jupiter.
Et un tel anthrax « présidentiel » nous parle de valeurs, de vivre ensemble, de fraternité, de solidarité ? Qu’il se taise car il n’est nullement légitime pour le proclamer et après son silence abyssal sur ces paroles violemment antisémites, il n’est plus fondé pour commander aux français et aux résidents en France de vivre ensemble, lui qui détruit cette notion par son mutisme total devant la haine anti-juive.

PS : Peu savent que Jupiter ou Zeus, dans la mythologie romaine ou grecque, contraint Pandore à ouvrir la boîte (qui portera ensuite son nom) qui renfermait tous les maux de la terre en y laissant dedans l’espérance. Vu sous cet angle, le Jupiter « présidentiel » de la France porte si bien son nom : par son omission à condamner l’antisémitisme des imams et des adeptes qui les écoutent, il vient de le propager à vitesse V et finira ainsi par provoquer la réprobation totale des juifs de France, des juifs de la diaspora et de l’Etat juif à son encontre.

Richard Malka

Vous avez bien devisager cette personne que je n’arrive même pas à nomer tellement elle me répugne.
Nous avons un psychopate qui exacerbent les extrêmes et nous mène au conflit.
Il se veut être le premier qualif d’Eurabia….de quoi énerver Ehr Dog.