L’aviation russe appuie l’offensive sud syrienne. Les rebelles des Etats-Unis au Front Sud : vous êtes seuls, débrouillez-vous

 

Après l’échec des pourparlers russo-israéliens, les forces aériennes russes samedi soir, le 23 juin, ont bombardé des cibles rebelles syriennes pour appuyer l’offensive d’Assad dans le sud-ouest. C’est contraire aux promesses russes faites à Israël. Les bombardiers russes qui ont décollé de la base aérienne de Hmeimim à Lattaquié ont lancé 25 à 30 sorties sur la petite ville de Busr al-Harir dans la province de Daraa, limitrophe de la Jordanie, l’un des lieux tombés entre les mains de l’armée syrienne, la semaine dernière. Dans leurs discussions avec Israël, les Russes ont déclaré que tout en donnant à Assad l’acquiescement à leur volonté de foncer sur Daraa et Quneitra, en face de la frontière du Golan d’Israël, ils refuseraient de lui apporter leur soutien aérien. Leur bombardement a également ignoré les sévères avertissements américains : La semaine dernière, Le Département d’État a averti Assad et ses alliés russes des «graves répercussions» en cas de violation de l’accord de désescalade conclu l’année dernière entre les présidents Donald Trump et Vladimir Poutine. Samedi, l’ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU, Nikki Haley, a condamné l’attaque de l’armée Syrienne sur les frontières du sud de la Syrie avec Israël et de la Jordanie comme « violant sans ambiguïté » cet arrangement. « La Russie portera finalement la responsabilité de toute escalade en Syrie », a déclaré Haley.

Au même moment, dimanche, les réseaux sociaux ont rapporté que les Etats-Unis, à travers leur ambassade à Amman, avaient envoyé ce message à tous les leaders du Front Sud (rebelles) : Prenez vos propres décisions, mais vous ne devriez pas vous baser vos décisions sur l’attente ou l’hypothèse d’une intervention militaire de notre part ».

Il n’y a pas de confirmation officielle de Washington de ce message. DEBKAfile : Si l’administration Trump a effectivement renoncé à soutenir les leaders rebelles du front sud contre l’armée syrienne, cela pourrait être interprété comme signifiant la décision du président Donald Trump de ne pas les autoriser à réellement mener le combat dans le sud-ouest de la Syrie et près des frontières jordaniennes et israéliennes, peu de temps avant un sommet prévu avec le président russe Vladimir Poutine.

Israël serait alors laissé de côté et devant faire face seul s’il veut geler la progression de l’armée syrienne et de ses alliés, le Hezbollah et les forces chiites pro-iraniennes, jusqu’à ses frontières. Dans cette éventualité, l’IDF a deux options :

  1. Non-intervention comme les États-Unis et acceptation d’une présence militaire syrienne le long de sa frontière nord.
  2. Intervention aérienne et missiles sol-sol contre les cibles militaires et alliées syriennes pour stopper leur avance. Il n’y a aucun signe que le gouvernement israélien ou les chefs militaires se préparent à une telle opération.

Mais entre-temps, un problème lié à l’accumulation de réfugiés syriens se développe à la frontière du Golan. Quelque 12 000 réfugiés auraient fui leur foyer depuis que l’armée syrienne a capturé de petites villes et villages dans la province de Daraa. Des milliers de personnes se rassemblent à la frontière israélienne et installent des tentes.

Adaptation : Marc Brzustowski

   ,  ,  ,  ,  ,  ,  ,  –

Russian air strikes back Syrian southern offensive. US to Southern Front rebels: You’re on your own

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires