Leader of the French leftist party La France Insoumise (LFI) and member of parliament Jean-Luc Melenchon delivers his New Year wishes to the press on January 19, 2018, in Marseille, southeastern France. / AFP PHOTO / boris HORVAT

Certes, le scrutin n’est pas programmé avant 2020. Mais les prochaines élections municipales promettent déjà d’être le moment de vérité dans la bataille que se livrent La République En Marche et La France Insoumise. Une bataille dont la ville de Marseille pourrait être l’un des principaux théâtres.

Alors que son inamovible maire LR Jean-Claude Gaudin s’apprête à passer la main après 22 années aux commandes de la deuxième ville de France, la cité phocéenne fait déjà l’objet d’une lutte d’influence entre le délégué général de LREM Christophe Castaner (qui brigua un temps la présidence de Provence-Alpes-Côte d’Azur) et le député des Bouches-du-Rhône et chef de file de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon.

Hasard du calendrier, les deux hommes forts de la gauche radicale et du centre-droit étaient tous deux à Marseille ce vendredi 19 janvier. Et tous deux on marqué leur intérêt pour la capitale des Bouches-du-Rhône tout en ménageant le suspense sur leurs intentions. « A Marseille, il y aura des listes insoumises dans tous les quartiers, dans tous les arrondissements. C’est ce travail qu’on est en train de faire », a prévenu Jean-Luc Mélenchon lors de ses voeux.

« Oui, évidemment, Marseille ne se refuse pas », avait plaidé avant lui le patron de la LREM en vantant « ses calanques, ses restaurants, tous ces endroits magiques ». Anticipant un reproche en parachutage et cherchant à déminer les questions pressantes sur une possible candidature, Christophe Castaner a plaisanté en estimant que la cité phocéenne « n’est que la banlieue sud de Forcalquier », son ancien fief en tant que maire.

Signe que le match s’installe entre les deux hommes en forme de leurs mouvements respectifs, Jean-Luc Mélenchon n’a pas hésité à tacler le cumul de casquettes de son rival. « Moi, Marseille, j’y suis trois jours par semaine, tout en étant président de groupe. Lui qui est ministre, il pourrait être là quatre, cinq ou six jours, et il gouvernerait depuis Marseille! En fait, ce serait mieux qu’il ne gouverne pas du tout, vu ce qu’il fait! », a ironisé l’ancien candidat à la présidentielle. Lire la suite Par Geoffroy Clavel

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Jg

La bataille d alger , marseille , premier avant poste , de l invasion des algeriens .
On comprend que ces deux candidats veulent compter ces futurs electeurs !