Des manifestants palestiniens brûlent un drapeau israélien au cours des affrontements avec les forces de sécurité à la frontière avec Gaza, à l’Est de Khan Younis, dans le Sud de la Bande de Gaza, le 6 Avril 2018. (AFP PHOTO / SAID KHATIB)

Alignant des snipers et des tanks, Tsahal se prépare à de nouvelles confrontations à la frontière de Gaza

L’armée israélienne en alerte maximale tout le long de la frontière sud, peu avant une troisième semaine de manifestations

Depuis tôt ce matin, vendredi 13 avril 2018, des groupes palestiniens tentent des incursions à travers la barrière de sécurité, en divers points de la frontière entre Israël et Gaza, en se conformant au plan du Hamas consistant à maintenir la pression des manifestations anti-israéliennes jusqu’au mois prochain. Les soldats israéliens utilisent des mesures de dispersion de foules pour les maintenir à distance.

Vendredi, Israël se prépare pour une nouvelle épreuve de force sur la frontière de Gaza, Tsahal déployant des snipers et des tanks pour une troisième semaine consécutive, en prévision des manifestations de masse palestiniennes.

Les manifestations de ce vendredi correspondent à la troisième parmi plusieurs (six semaines de protestations de la « Marche du Retour », que le dirigeants du Hamas disent avoir pour objectif ultime de provoquer la suppression de la barrière de sécurité et de déboucher sur la « libération de la Palestine ».

Vendredi dernier, environ 20.000 Palestiniens ont manifesté le long de la frontière de Gaza, ce qu’Israël décrit comme une émeute orchestrée par le Hamas, et que les Palestiniens prétendent devoir n’être qu’une « manifestation pacifiste » [avec la présence sporadique de fusils d’assaut, de bombes incendiaires et de projectiles divers]. La semaine précédente, on a évalué les manifestants à au moins 30.000 personnes. Une tendance à l’érosion serait en cours (à voir).

32 Palestiniens ont été tués (dont 80% sont liés ou membres actifs de groupes terroristes) et des milliers ont été blessés par les forces israéliennes depuis le 30 mars, selon le ministère de l’intérieur du Hamas régnant sans partage sur l’enclave.

Des manifestants Palestiniens masqués chantent des slogans face à la barrière de Gaza’avec Israel, à l’Est de Khan Younis, Bande de Gaza Jeudi 5 Avril 2018. (AP Photo/Adel Hana)

Israël affirme que ses forces n’ont ouvert le feu que pour stopper les tentatives d’atteindre les soldats pour les blesser, voir les kidnapper, de provoquer des dommages contre la barrière et poursuivre en commettant des attentats contre les communautés juives sur le territoire d’Israël. Israël accuse le Hamas de se servir des manifestations comme couverture pour commettre ce genre d’actes de guerre terroriste et dit que l’armée empêchera à n’importe quel coût que des brèches soient ouvertes dans la barrière. Tsahal a également identifié 80% des tués comme membres de groupes terroristes divers, essentiellement la branche armée du Hamas et assimilées. Les Palestiniens prétendent que ces manifestants se sont fait tirer dessus alors qu’ils ne représentaient pas de « danger réel » pour les soldats ou la barrière. Idéologiquement, il s’agit de faire croire absolument à la fable de la « manifestation pacifiste » qui dégénère à cause du feu répressif israélien, pour reconstruire un nouvel outil de propagande en direction de l’occident crédule.

Le Ministre de la Défense israélien a prévenu que les manifestant s’approchant trop près de la barrière frontalière mettent leur vie en danger inutilement, des ONG faisant croire que les règles d’engagement observées seraient « hors-la-loi », indifféremment de l’atteinte à la souveraineté de l’Etat d’Israël.

L’idée de protestations de masse a d’abord été mise à flot par des activistes des réseaux sociaux, mais elle a un peu plus tard été cooptée par le Hamas qui a juré de parvenir à la destruction d’Israël par tous les moyens, dont celui-là, avec l’appui d’autres groupes terroristes plus petits.

La Maison Blanche a appelé les groupes palestiniens à ne s’engager uniquement que dans des manifestations vraiment pacifiques et de se tenir à au moins 500 mètres de la barrière.

Des soldats israéliens observent des manifestants palestiniens près dela frontière avec Israël, à l’Est de Khan Yunis, le 31 Mars, 2018. (Abed Rahim Khatib/ Flash90)

Les dirigeants de Gaza ont planifié toute une série de soit-disant « Marches du Retour » qui vont s’échelonner et doivent atteindre leur paroxysme par une marche d’un million de « martyrs » pour le Djihad, à la mi-mai, afin de coïncider, l’espèrent-ils par un « massacre » lors du Jour des 70 ans de l’Indépendance d’Israël, l’inauguration de l’Ambassade américaine à Jérusalem et le jour de la « Naqba » – la « Catastrophe » qui signe le refus métapolitique palestinien de toute cohabitation avec un Etat Juif créé ce jour-là.

Groupe terroriste violent,le Hamas a pris le contrôle de la Bande de Gaza en juin 2007, en l’arrachant d’entre les mains du Fatah de Mahoud Abbas, 2 ans à peine après le retrait unilatéral d’Israël de cette zone, selon un plan élaboré par feu Ariel  Sharon. Depuis, Israël et l’Egypte maintiennent le blocus. C’est vital pour empêcher les trafics d’armements, alors que le Hamas a déclenché déjà au moins 3 guerres depuis qu’il s’est emparé de l’enclave.

L’Egypte, jeudi, a ouvert ses frontières avec la Bande de Gaza sous blocus pour trois jours, selon les autorités palestiniennes. Pour la quatrième fois cette année, le terminal de Rafah sera ouvert pour raisons strictement humanitaires jusqu’à samedi, selon le ministère de l’intérieur faisant office à Gaza.

Les tensions n’ont cessé de croire depuis le début des manifestations.

Jeudi, Tsahal a bombardé des cibles militaires du Hamas dans la Bande de Gaza,après l’explosion d’un engin improvisé près d’un véhicule de l’armée le long de la frontière, mercredi. Un milicien du Hamas a été tué et un autre grièvement blessé.

Au cours de la frappe aérienne, les hommes armés du Hamas ont pris pour cible à la mitrailleuse lourde un avion de Tsahal et une des balles a touché la maison d’une famille du Kibboutz Sha’ar Hanegev. Ltir de mitrailleuse a déclenché les sonneries de l’alerte rouge (Tsva Adom) et lafamille s’est précipitée vers un abri (miklat) à l’intérieur de leur maison.

JForum avec agences.

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