Ali Akbar Velayati , conseiller du Guide suprême iranien Ali Khamenei (Crédit : capture d’écran YouTube)

BUENOS AIRES, Argentine — Une juge fédérale qui enquête sur l’attentat à la bombe, perpétré contre le centre juif AMIA à Buenos Aires en 1994, a demandé aux officiels russes d’arrêter un conseiller iranien de haut-rang auprès du guide suprême du pays, en lien avec l’attaque.

Ali Akbar Velayati devait rencontrer le président russe Vladimir Poutine mercredi à Moscou. Velayati, qui était le ministre des Affaires étrangères de l’Iran à l’époque de l’attaque terroriste et qui est accusé d’avoir donné l’ordre de l’attaque, est maintenant conseiller aux affaires internationales de l’ayatollah Ali Khamenei.

Velayati compte parmi les envoyés spéciaux que l’Iran dépêche dans différents pays en réponse au retrait américain plus tôt cette année de l’accord sur le nucléaire.

« Après l’erreur stratégique de M. Trump de se retirer unilatéralement, la République islamique d’Iran a décidé de dépêcher des envoyées spéciaux vers différents pays pour faire passer les messages des hauts dirigeants de l’Iran concernant nos positions et nos démarches vis-à-vis de la décision arrogante et illégale des Etats-Unis », a déclaré Bahram Ghasemi, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de l’Iran, alors qu’il décrivait la visite de mercredi de Velayati à Moscou.

Le centre juif de l’AMIA à Buenos Aires après l’attentat du mois de juillet 1994 (Crédit: Cambalachero/Wikimedia commons)

Après avoir appris la visite dans la presse, le juge Rodolfo Canicoba Corral a demandé l’arrêt de Velayati. Il y a un mandat d’arrêt international contre Velayati et sept autres officiels iraniens depuis 2006.

L’attentat a tué 85 personnes et en a blessé des centaines d’autres.

On pense que l’Iran est aussi derrière l’attentat à la bombe de 1992 qui a détruit l’ambassade israélienne à Buenos Aires, tuant 29 personnes et en en blessant 242.

En 2016, en prévision d’un autre voyage de Velayati, l’Argentine avait fait des demandes pour son arrestation à Singapore et en Malaysie, mais sans succès.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a également rencontré Poutine à Moscou mercredi quand il a discuté des demandes israéliennes pour un retrait des forces iraniennes de Syrie, où elles aident le régime à combattre les rebelles dans la guerre civile.

JTA

L’équipe du Times of Israel a contribué à cet article.

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