«DE NOCIFS IRANIENS» EN AFRIQUE POUR ÉTABLIR UNE CYBER-ARMÉE ZIMBABWÉENNE

Des "mauvais Iraniens" en Afrique pour établir une cyber-armée zimbabwéenne

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L’Iran aurait aidé le Zimbabwe à créer une «cyber-armée», a révélé Spotlight ZimbabweSelon le journal, l’administration du président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa aurait secrètement appelé l’Iran à aider à la création de sa cyber-armée dans le but de contrecarrer une potentielle révolution politique qui se prépare dans le pays.

Le pays fait face à sa pire sécheresse depuis quatre décennies, avec plus de 7 millions de personnes ayant besoin d’une aide alimentaire urgente, selon le Programme alimentaire mondial (PAM), qui peine à lever plus de 200 millions de dollars nécessaires pour atténuer la catastrophe de l’insécurité alimentaire.

En outre, le pays fait face à des hausses de prix et a un secteur de la santé qui s’effondre, ce qui devrait créer des opportunités de manifestations et de protestations pour l’opposition.

Selon le média, les manifestations pourraient constituer une «révolution de style printemps arabe» contre le «régime de Mnanagagwa».

Sur la base de sources gardées secrètes, Spotlight Zimbabwe a rapporté que des responsables militaires et gouvernementaux de haut rang avaient signé un accord militaire avec Téhéran pour établir la nouvelle branche des Forces de défense du Zimbabwe (ZDF). Elle travaillerait en étroite collaboration avec l’administration en ligne du gouvernement.

« Oui, l’Iran aide le Zimbabwe à construire une cyber-armée dotée de formidables capacités », a déclaré un officier anonyme travaillant auprès du ministre de la Défense Oppah Muchinguri-Kashiri.

« En fait, le projet est à un stade avancé, et l‘Iran met en place non seulement la cyber-armée, mais aussi un centre de formation et d’entretien d’hélicoptères de plusieurs millions de dollars pour notre force aérienne. Cette installation pourrait devenir une base pour l’Iran à l’avenir. Je ne sais pas ce que l’Iran obtiendra en retour, mais nos informations ici au ministère indiquent qu’ils ont demandé à extraire de l’uranium à Kanyemba, afin qu’ils puissent avoir accès à du yellowcake pour leur « programme nucléaire pacifique » en constante expansion. Ils sont également intéressés par nos gisements de pétrole et prévoient de lancer une nouvelle raffinerie de pétrole au Zimbabwe d’ici 2024. »

Il convient de noter que l’Iran n’a aucune infrastructure pétrolière en dehors du pays, donc la construction d’une raffinerie de pétrole au Zimbabwe serait une toute première. En outre, le secteur pétrolier iranien est toujours lourdement sanctionné par les États-Unis, et il pourrait être prévu que d’ici là, les sanctions soient levées, mais on flotte en pleine incertitude et totale improbabilité.

Un ancien ministre anonyme du renseignement zimbabwéen a confirmé au média que Téhéran aidait le Zimbabwe à former une cyber-armée.

«C’est vrai et Mnangagwa lui-même peut le confirmer, car il a été personnellement impliqué vers 2012 alors qu’il était encore ministre de la Défense. À l’époque, il s’est envolé pour Téhéran où un accord de défense a été signé entre le Zimbabwe et l’Iran. Nous avons maintenant des centaines d’officiers militaires et de renseignement qui ont été formés en Iran, spécifiquement pour ce domaine de la cyber-guerre et de la technologie. »

Un autre ministre, actuellement en service, qui est également resté anonyme, a déclaré que toute l’opération était axée sur la création et la gestion d’un nouvel intranet contrôlé par l’État pour remplacer Internet dans un proche avenir, en s’inspirant de l’intranet de l’Iran, connu sous le nom de National Information Network (NIN).

« Pour des raisons de sécurité nationale, le véritable objectif et le motif de la cyber-armée, en plus de surveiller les réseaux sociaux et les cybermenaces à la fois étrangères et nationales, est de gérer un système intranet au Zimbabwe, similaire à celui que l’Iran met en œuvre », a déclaré le ministre anonyme.

«Un intranet aussi robuste permettra au gouvernement de couper l’accès à Internet sans le couper complètement. La Chine l’a fait avec le grand pare-feu, pour empêcher les services et plates-formes Internet indésirables. Les Russes évoluent vers un modèle similaire, et comme vous le savez, Pékin, Moscou et Téhéran sont des alliés majeurs de ce pays, cela n’a de sens que pour que nous fassions de même, car nous partageons des idéologies de politique étrangère communes.

Avant de quitter son poste en 2016, il y a plus de 3 ans, le commandant général de la ZDF, Philip Valerio Sibanda, avait laissé entendre qu’une telle cyber-armée serait mise en place.

«Nous faisons déjà face à ces menaces», avait déclaré le général Sibanda.

«En tant qu’armée, dans nos institutions de formation, nous formons nos officiers pour qu’ils puissent faire face à cette nouvelle menace que nous appelons la cyber-guerre où des armes – pas nécessairement des fusils mais essentiellement des technologies de l’information et de la communication – sont utilisées pour mobiliser les gens à faire des choses (contraires aux intérêts de notre régime)-. Nous serons à la hauteur de la tâche le moment venu. La fonction la plus importante, comme indiqué dans la Constitution, est de protéger le Zimbabwe, son peuple, la sécurité nationale, l’intégrité territoriale et de faire respecter la Constitution. »

Selon le journal, le Zimbabwe et l’Iran connaissent une sorte de renaissance des relations, après qu’en 1979 le vice-président zimbabwéen a visité le pays à l’époque pour rencontrer ses dirigeants. Depuis lors, le seul fait nouveau est que le Zimbabwe a ouvert une ambassade à Téhéran en 2003.

Cependant, le Zimbabwe a fermé Internet pour contrer les manifestations, dans le passé. Cela s’est produit en janvier 2019, en réponse aux protestations contre une hausse des prix du carburant.

Actuellement, le Zimbabwe est dans une situation très grave, comme mentionné ci-dessus. l’épouse du vice-président Constantino Chiwenga a été arrêtée pour des allégations de blanchiment d’argent, de fraude et de violation des règles de contrôle des changes.

Ainsi, en plus de la sécheresse, des hausses de prix et de l’effondrement du secteur de la santé, il semble y avoir une corruption systémique qui ne contribue guère à remédier à la situation exacerbée.

Marc Brzustowski, pour JForum avec spotlight-z.com

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