Zemmour fête l’anniversaire de Reconquête! : retour sur un an de coups de com’ ratés
Le grand remplacé
Éric Zemmour est désormais un homme politique qui n’hésite pas à recourir aux coups de communication et autres récupérations médiatiques. Mais, en bon débutant, il essuie régulièrement des échecs. Florilège.
Il se voulait le sauveur de la France éternelle, il n’a atteint que 7 % dans les urnes. Cette année, le journaliste polémiste reconverti en candidat à la présidentielle Éric Zemmour a voulu faire sa mue, espérant secouer l’élection. Ce dimanche 4 décembre, son mouvement Reconquête! fête son année d’existence en rassemblant ses militants au Palais des sports de Paris. Un anniversaire déjà célébré à coups de vidéos et de visuels triomphants sur les réseaux sociaux, oubliant un peu vite les multiples coups de communication à son actif qui ont fini en eau de boudin. Retour sur les épisodes les plus significatifs.
LE DOIGT D’HONNEUR
Ce jour-là, même ses soutiens ont douté. Le 27 novembre 2021, Éric Zemmour effectue un déplacement de campagne à Marseille. Le polémiste a choisi cette ville pour dénoncer, selon lui, les ravages de l’immigration nord-africaine, mais de fortes mobilisations des habitants de la ville ont rendu ses déambulations impossibles. Résultat: le candidat ne s’éternise pas et s’éclipse de la cité phocéenne.
Mais au dernier moment, une femme se présente devant sa voiture et demande à le saluer. Elle passe la sécurité, Zemmour abaisse la vitre du véhicule. Et la dame lui adresse un doigt d’honneur assorti d’un « Casse-toi ! ». Piqué au vif, le polémiste lui rend son geste en l’assaisonnant d’un commentaire : « Et bien profond ! ». Dans la voiture, sa chargée de communication et proche conseillère Sarah Knafo rit aux éclats. Malheureusement, la scène est immortalisée par un photographe de l’AFP, qui en racontera d’ailleurs les détails. L’image fera le tour des médias dans les heures qui suivent. Ou comment juste un doigt de grossièreté peut vous fait perdre la main.
UNE SORTIE SUR LES ENFANTS HANDICAPÉS
De l’homme fort à l’homme dur, il n’y a qu’un pas. Le samedi 16 janvier 2021 Éric Zemmour rencontre, à Honnecourt-sur-Escaut dans le Nord, des enseignants. Son objectif : prendre une position assumée contre tous les pédagogismes. Lorsque les discussions arrivent sur le parcours difficile des enfants handicapés dans l’école publique, il fustige « l’obsession de l’inclusion » de ces enfants à besoins spécifiques. Éric Zemmour assume de « penser qu’il faut des établissements spécialisés, sauf pour les gens légèrement handicapés évidemment (…) Pour le reste, je pense que l’obsession de l’inclusion est une mauvaise manière faite aux autres enfants et à ces enfants-là qui sont, les pauvres, complètement dépassés par les autres enfants. Donc je pense qu’il faut des enseignants spécialisés qui s’en occupent ».
Du pain béni pour le gouvernement d’Emmanuel Macron. La secrétaire d’État en charge du Handicap Sophie Cluzel a immédiatement critiqué une « vision misérabiliste » et « excluante » du handicap, expliquant que c’était « l’honneur de la France de pouvoir scolariser ces enfants au milieu des autres ». Pire : lorsqu’Éric Zemmour reçoit un œuf en pleine tête, des semaines après cette déclaration, l’auteur de l’acte se révélera être… le père d’un enfant handicapé.
LE 13-NOVEMBRE INDIGNÉ
Six ans après l’attentat, en direct devant le Bataclan, où 90 personnes ont été tuées par les terroristes islamistes, Éric Zemmour se lance dans une diatribe contre l’ancien président de la République François Hollande, estimant qu’il n’avait pas protégé les Français avant les attentats de 2015 en prenant la « décision criminelle de laisser les frontières ouvertes ».
Le résultat n’a pas du tout été celui escompté : « Vous êtes un profanateur de sépultures s’est indigné dès le lendemain soir sur Twitter Arthur Dénouveaux, président de l’association de victimes Life for Paris. Aucun politique n’avait jamais parlé un 13 novembre sur un des sites visés. » Son vice-président, Olivier Laplaud, a qualifié son attitude d’« ignoble » estimant qu’il avait transgressé « une règle tacite » de discrétion des politiques le jour des commémorations.
MARION MARÉCHAL
L’égérie de la droite identitaire devait être le clou du spectacle d’une campagne jalonnée de ralliements. Le dimanche 6 mars, Marion Maréchal (Le Pen), officialise son soutien à Éric Zemmour plutôt qu’à sa tante Marine Le Pen. « Aujourd’hui, je considère qu’Éric Zemmour est le mieux placé pour se qualifier et créer la surprise au second tour » explique-t-elle à Valeurs Actuelles. Elle décrit le fondateur de Reconquête! comme quelqu’un de « courageux », un « intellectuel ».
Marine Le Pen : «J’ai avec Marion une histoire particulière parce que je l’ai élevée avec ma sœur pendant les premières années de sa vie. C’est brutal, c’est violent, c’est difficile», dans #LaMatinale pic.twitter.com/0t9VFJ8z9e
— CNEWS (@CNEWS) January 28, 2022
Si le coup aurait pu faire mal dans le clan de Marine Le Pen, la contre-offensive est en place depuis un moment déjà et la candidate RN ne cache à personne que sa nièce pourrait rejoindre l’éditorialiste. Dès le 8 janvier elle déclare, déjà confrontée aux critiques de sa nièce : « J’ai avec Marion une histoire particulière parce que je l’ai élevée avec ma sœur pendant les premières années de sa vie, donc évidemment c’est brutal, c’est violent, c’est difficile pour moi », a-t-elle souligné, manifestement émue. Le ralliement de Marion Maréchal n’aura d’ailleurs aucun effet positif sur les sondages d’Éric Zemmour.
LE DRAME DES COHEN
Après un sérieux dévissage dans les sondages, le camp d’Éric Zemmour tente une nouvelle opération de communication, particulièrement cynique, en médiatisant la mort de Jérémy Cohen, un jeune homme de confession juive, à Bobigny. Le candidat à la présidentielle le répète partout : c’est le père de la victime, Gérald Cohen, qui lui a écrit pour lui demander de médiatiser l’affaire, espérant ainsi inciter la justice à faire toute la lumière sur la mort de son fils. « Oui, j’ai écrit à Éric Zemmour pour lui demander de l’aide », confirme le père de Jérémy, effondré dans l’émission de Cyril Hanouna « Touche pas à mon poste » (TPMP).
Pourquoi aucun média, ni aucun politicien, ni aucun membre du gouvernement ne parle de la mort de Jérémy Cohen, tabassé par des racailles ?
— Eric Zemmour (@ZemmourEric) April 4, 2022
il est extrêmement bizarre qu’il n’ait obtenu que 7 % des voix.
Dominion, filiale de l’Elysée, a compté les voix. Dominion a compté, donc, mais a aussi voté. les dés étaient pipés d’avance. la plupart des Français qui ont voté pour lui étaient en réalité des « néo-Français » c.à.d. des français de papiers.
Qu’est-ce que vient faire cet article de Marianne, journal de la gauche bobo et bien pensante foncièrement anti Zemmour, chez Jforum? Tout ce qui est dit dans cet article, repris dans la quasi-totalité de la presse lors de la campagne présidentielle , c’est ce qui a permis, pour la grande joie de Macron, de démolir Zemmour pour qu’il ait Marine Le Pen comme adversaire. Mais cette presse s’est bien gardée de rendre compte du succès phénoménal des meetings de Zemmour pour n’en retenir que des détails insignifiants susceptibles de lui porter tort. Cette presse n’a jamais décrit le programme très approfondi et très complet de Zemmour sur tous les sujets importants pour la France : nucléaire, reindustrialisation, école, ruralite, Europe, etc… et bien sûr la transformation démographique et culturelle de la France avec son concert de délinquance, criminalité, ensauvagement, islamisation rampante, déclassement général … dont on se rend compte aujourd’hui à quel point il avait raison. Vive Zemmour, le seul qui tient un langage de vérité