Michel Drucker

Michel Drucker, aminci, a fait son retour dans Vivement dimanche : « Votre accueil me va droit au cœur (…) Mes patrons ne m’ont pas lâché »

Cinq mois après sa seconde opération du cœur, à presque 81 ans, l’indestructible Michel Drucker est revenu sur France 3, ce dimanche 27 août, pour la 25e saison de « Vivement dimanche », interrompue plusieurs mois à cause des graves problèmes de santé de son animateur.

« Votre accueil me va droit au cœur, un cœur qui bat un peu plus vite aujourd’hui car j’attendais cela depuis si longtemps », a souri Michel Drucker en levant les poings, sous les applaudissements du public de l’émission, enregistrée le 22 août. « Mes patrons ne m’ont pas lâché, et c’est bien parce qu’il y a des moments où je me demandais si j’allais un jour revoir ce beau plateau que j’aime tant », a-t-il lancé.

Pose élégante sur son canapé rouge

Toujours dans la même pose élégante sur son canapé rouge, aminci, avec des gestes prudents, Michel Drucker a accueilli une brochette d’humoristes qu’il connaît bien, de Laurent Gerra à Anne Roumanoff et Michèle Bernier. Pendant toute l’émission, les humoristes l’ont gentiment chambré sur sa santé.

« Kerdru, c’est la longévité… C’est pas un humain, c’est un cyborg : toutes les nuits, il est sur chargeur, et le matin, il clignote », a lancé Laurent Gerra en imitant Fabrice Luchini. « J’ai eu peur, j’avais de gros doutes… J’ai failli racheter le canapé », s’est amusée Michèle Bernier. « Michel Drucker, l’invincible », a renchéri Anne Roumanoff. « Si vous mourez, je gère l’enterrement », l’a interpellé Mathieu Madénian. « Vous savez qu’on maquille les morts? ». « Pourquoi crois-tu que ma maquilleuse est tout le temps là ? » lui a rétorqué Michel Drucker.

« Mon chirurgien m’a appelé en coulisses ! »

Après l’enregistrement, raconte le journal Le Parisien, Michel Drucker était fatigué mais soulagé d’avoir réussi son retour pour sa 59e saison à la télévision. « Ça va mieux maintenant », « je peux tenir le coup deux heures sans baisse de régime. Ma grande angoisse était de ne pas arriver à marcher normalement et d’avoir un déficit sur le plan neurologique compte tenu des heures d’anesthésie que j’ai eues en deux ans et demi. J’avais peur de perdre ma vivacité, ma dextérité, ce ping-pong avec les humoristes », a-t-il confié au quotidien.

Ses médecins étaient d’ailleurs sur le qui-vive. « Ils m’ont laissé reprendre mais voulaient s’assurer que ce n’était pas la canicule sur le plateau. Et mon chirurgien m’a appelé en coulisses ! » a-t-il confié.

JForum avec www.ladepeche.fr

Michel Drucker, Jean-Paul Belmondo et Alain Delon en 1998

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