VAYIKRA 5782 LA TORAH DE MOSHE RABBENOU

Le troisième volume du Pentateuque est donc celui du milieu, celui qui sert de gond à l’ensemble, celui autour duquel tout ce texte va s’articuler, celui qui comprendra le plus de commandements.
Vayikra est aussi évoqué sous le nom de Torath Cohanim car il contient les lois concernant entre autres les sacrifices et nous aurons l’occasion au long des parashoth de comprendre comment fonctionnent les Cohanim au Temple.

Rabbénou Behayé tient à nous faire comprendre à quel point ce qui est important se trouve « au milieu »: en effet dit-il, contrairement à ce tous font et considèrent comme une semaine entière débutant le dimanche/yom rishone et se terminant le shabbat, en réalité, la semaine commence le mercredi et se termine le mardi en contenant le Shabbat comme « milieu » de la semaine, comme une charnière. La preuve en est que si quelqu’un pour de multiples raisons n’a pu faire le kidoush de la havdala, il pourra le faire jusqu’au mardi lequel se rattache à la sidra passée. Au contraire de cela, si l’on écrit une lettre, un traité ou une ketouba par exemple, la date sera rédigée en prenant pour point d’appui/ancrage le shabbat qui arrive. Et, enseigne ce grand Sage que fut Rabbénou Behayé, le shabbat est donc bel et bien au milieu de la semaine spirituelle : il est bel et bien l’axe autour duquel s’articule toute la semaine et l’étude de la Torah ! Ainsi affirme-t-il, HaShem s’exprime-t-IL : Si vous gardez bien MON Shabbat, JE préserverai pour vous MA Torah !!! Car c’est dans le milieu de la Torah que sont concentrées, en particulier, les mitsvoth des sacrifices destinés à être offerts au Temple pour différentes raisons ainsi que nous le détaillerons plus bas dans ce texte.
Rabbénou Behayé continue son exégèse en soulignant une particularité sémantique : en appuyant son argumentation sur des versets souvent tirés de la Torah, il enseigne que dans la partie de Bereshith où il est question de la création de la lumière, (parashath haOhr) il dénombre 5 fois le mot ohr ou lumière. Ce vocable est employé très souvent à la place de Torah et, écrit-il, 5 fois en lieu et place des 5 volumes du Pentateuque. Et ceci est rapporté aussi dans la guemara au nom de Rabbi Simon.
Le Kli Yakar pour sa part remarque autre chose : pour lui, on remarque dans la parashat Tsav qu’il est question à 5 reprises d’une répétition du mot Torah et que ces 5 répétitions sont à mettre en relation avec les 5 sortes de sacrifices. Pour illustrer son propos, il détaille ainsi son raisonnement :
Dans le livre de Bereshith, il est question des sacrifices de Ôlah tels les 2 sacrifices d’Abel et de Caïn, plus tard le sacrifice de Noé, puis le sacrifice d’Abraham et ensuite celui de Jacob….
Dans le livre de Shemoth, il s’agit du sacrifice de Minha qui fait allusion à la Torah et à Minha (l’offrande).
Dans le livre de Vayikra, il s’agit du sacrifice : Hatath expiatoire, après avoir commis une faute.
Dans le livre de BaMidbar, il s’agit dans la parashat Nasso des sacrifices Asham et Shelemim.
La littérature rabbinique est assez fournie dans ce domaine en recommandant et en expliquant que si celui qui doit offrir un sacrifice, n’en a pas les moyens il ne devra de toutes façons pas offrir un animal volé en prétextant que c’est pour lui permettre de faire un sacrifice car la Torah propose des solutions alternatives pour le plus pauvre de s’acquitter de l’obligation d’offrir des sacrifices.

Quant à la personne qui commet une faute « bishegaga » ou beshogueg (involontairement) il doit aussi offrir un sacrifice car, l’homme se doit d’être prudent et scrupuleux ainsi, s’il s’était préoccupé un tant soit peu de ce qui pourrait advenir, il eût pu éviter de contrevenir à un commandement et éviter d’avoir à présenter un sacrifice. Et ceci d’après le Ramban.
Un autre commentateur contemporain cette fois-ci : Rabbi Simha Zissel Broyde, fait remarquer que si le sacrifice offert après avoir commis une faute involontairement la sanction encourue n’est pas annulée pour autant prenant pour preuve qu’après avoir mangé du fruit défendu et après s’être défendu en rejetant la faute sur Eve, Adam ne fut point pardonné pour autant et fut appliquée la sanction d’être expulsé du Gan Eden.

Lorsque, sur les tables de pierre, sont gravées les dix « paroles », le premier mot ANOKHI vient détruire dans l’esprit humain les deux mesures ordonnées par Hashem : en ordonnant de sacrifier un agneau/bélier comme sacrifice pascal parce que ce fut un animal auquel les Egyptiens rendaient un culte idolâtre aux béliers/agneaux d’une part et d’autre part le 15 nissan car les Égyptiens rendaient aussi un culte aux astres or, le 15, la lune arrive à son amplitude maxima et bélier est le signe zodiacal du mois de nissan donc en cette même opération HaShem a bien fait comprendre aux Egyptiens et aux Enfants d’Israël, qu’il n’y avait point lieu de rendre un culte quelconque à quelque idole dont il pourrait s’agir en dehors de sacrifier vers le D. d’Israël.

Caroline Elishéva REBOUH

HAFTARA ZACH’OR” AVEC NATHALIE SZERMAN ET RONY AKRICH

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Un seul être, un seul peuple s’essayant à l’idée fallacieuse d’en finir avec les Juifs, saura de prime abord que le châtiment des Hébreux sera sans aucune pitié. Les conséquences seront, non seulement, tragiques pour les acteurs mais aussi pour tous les leurs, ils trépasseront frappés par une même punition impitoyable et sans autre forme de procès.

Nous serons alors les témoins de poignantes implorations de la part des femmes de ces démoniaques adversaires, elles refuseront de collaborer plus longtemps aux ambitions maladives et assassines.

Une seule volonté, celle de sauver leur propre vie et celle de leurs enfants.

Pensez-vous que l’antisémitisme, la haine du Juif ait disparu? À mon grand regret, me voilà bien obligé de reconnaître l’insupportable insuffisance de l’Humain, si la science demeure son point d’orgue, son être se meurt.

Le danger n’est pas écarté, il reste omniprésent dilué sous diverses formes hybrides, raison de notre vigilance et de notre vivacité à réagir le plus promptement possible, Amalek est toujours là.

lphinfo

Zakhor : le devoir du souvenir par Yonathan Bendennoune

Le Chabbat précédant Pourim est appelé « Chabbat Zakhor » parce qu’on y effectue la lecture de l’une des « Quatre sections » – celles lues chaque semaine comme haftara pendant cette période – dont le thème est de nous rappeler les méfaits d’Amalek contre nos ancêtres.
Or, selon de nombreux avis, il apparaît que la mention de ce passage constitue l’unique lecture de la Torah qui soit formellement imposée par ordre divin…
Le thème générique de la « guerre contre Amalek » comporte en réalité trois mitsvot distinctes : la première (603e du compte du Séfer ha’Hinoukh) nous enjoint de nous souvenir à jamais des actions belliqueuses du peuple d’Amalek à notre encontre, comme l’énonce le verset « Souviens-toi de ce que t’as fait Amalek lors de votre voyage en sortant d’Égypte », (Dévarim 25, 17).
La seconde mitsva (604e) consiste quant à elle à « effacer le souvenir d’Amalek » (ibid. 19) en lui livrant une guerre sans merci.
Enfin, le troisième de ces commandements (605e) nous défend de jamais oublier l’hostilité dont fit preuve ce peuple envers nos ancêtres, peu après leur sortie d’Égypte (ibid.).
Or de prime abord, il semblerait que la première et la dernière de ces mitsvot fassent redondance : en effet, si nous avons le devoir de « nous souvenir » de ces événements, il semble donc fort improbable que nous en venions à les oublier…
Source Chiourim

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