«Dans le contexte actuel, ce genre d’acte ne saurait être passé sous silence. S’attaquer à la mémoire d’Anne Frank, c’est s’attaquer à la mémoire de l’humanité», a déclaré Thierry Philip, le maire du troisième arrondissement de Lyon, à nos confrères de France3. L’objet de son indignation, la destruction, ce week-end, de la plaque commémorative dédiée à la jeune fille juive déportée pendant la seconde guerre mondiale, située au pied du marronnier planté à sa mémoire, place Marc-Aron. L’élu socialiste a décidé de porter plainte.

La plaque avait été dévoilée en décembre 2014 lors de la plantation d’une bouture du célèbre marronnier mentionné dans le Journal d’Anne Frank. Elle portait l’inscription: «Arbre issu d’une célèbre bouture du marronnier cité dans le Journal d’Anne Frank (1929-1945). Planté le 2 décembre 2014».
Cet acte sacrilège a choqué les internautes qui ont largement réagi en postant les photos de la plaque vandalisée sur les réseaux sociaux.
https://twitter.com/leprogreslyon/status/839051357395042305
Il a été perpétré alors qu’en février dernier, le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux soulignait la baisse des actes racistes, antisémites, antimusulmans et antichrétiens lors du bilan statistique 2016. On comptait, en 2016, 59% d’actes antisémites en moins par rapport à 2015 avec 335 actes enregistrés.
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