Il s’agit de Hajj Hussein Yaari (Abu Murdata), un chef de haut rang dans le système de sécurité du Hezbollah, selon les rapports des médias libanais cités par Walla vendredi.
Plus de 200 personnes ont été blessées dans les explosions que la Maison Blanche s’est empressée de condamner, et qui ont eu lieu dans la région de Ain el Sikkeh, à côté de la Burj el Barajneh le « camp de réfugiés palestinien. »
Selon les rapports, les explosions se sont produites à environ 200 mètres de l’hôpital Al-Rassoul Al-Azzam qui est attaché à l’organisation terroriste Hezbollah. Un des terroristes a essayé d’entrer dans une mosquée chiite, mais a été repoussé par un civil qui est mort dans l’explosion, mais qui a empêché un plus grand nombre de morts.
Daesh a revendiqué l’attaque, et dans les sites associés au groupe, il est dit que les terroristes étaient des arabes palestiniens et syriens. ISIS a qualifié l’attaque comme d' »une opération réussie au coeur d’un bastion du Hezbollah, » et dit que « les hérétiques doivent savoir qu’ils ne nous menacent pas. »
Hajj Hussein Khalil, un proche collaborateur du leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, est arrivé sur les lieux de l’attaque et a dit, « ceci est un crime contre l’humanité. Ceux qui ont commis cela sont des monstres, pas des humains « .
Ironiquement le Hezbollah est considéré comme étant l’un des premiers groupes terroristes à utiliser ce genre de méthode avec des attentats suicides tactiques, et à avoir lancé ces attaques terroristes brutales dans les années 1980.
Suite à l’attaque de jeudi, qui a visé le Hezbollah en raison de son soutien au cours de ces dernières années au régime de Bachar al-Assad en Syrie et par conséquent en lutte contre Daesh, le Hezbollah a ordonné à ses membres de ne pas se rassembler ou s’assoir dans des zones surpeuplées telles que des cafés de peurs de nouvelles attaques.
Il a également ordonné aux civils dans la région où l’attaque de ne pas tenter de résister ou de fuir les vérifications du personnel de sécurité qui demandent à les fouiller, les informant que ceux qui essaieraient de s’enfuit seraient immédiatement fusillés sommairement.
NDLR : le Hezbollah a par ailleurs appelé à la vengeance »
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