
Prononcés par des membres de la droite ou du sionisme-religieux, les propos tenus il y a quelques jours par Amos Shoken, Pdg du groupe Haaretz auraient déjà provoqué un tollé, et les réactions auraient été virulentes, jusqu’au président de l’Etat Reouven Rivlin.
Mais comme ce sont les grands médias qui choisissent ce qui ve faire la une de l’actualité, seuls quelques sites comme Aroutz 7, Srugim ou Aroutz 20 en ont parlé.
Sur son compte Twitter, Amos Shoken a commenté un article paru dans Haaretz sur la gestion de la question des clandestins africains par le gouvernement. L’auteur, Lior Birger, y accusait notamment le gouvernement de « condamner à mort » les clandestins africains qui étaient expulsés d’Israël.
Amos Shoken n’a rien trouvé de mieux que d’accuser nommément « d’assassins en complet-veston » tous les responsables politiques qui s’occupent ou se sont occupés de la question épineuse des clandestins: Binyamin Netanyahou, Elie Ishaï, Guidon Saar, Miri Reguev, Arié Dery, Guilad Erdan et Ayelet Shaked!
Ce twitt du directeur du Haaretz a provqué énormément de réactions mais uniquement dans les réseaux sociaux, de nombreux internautes se demandant pourquoi une enquête n’est pas ouverte pour incitation à la haine et au meurtre.
Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a tenu à réagir à ces insultes. Lors de la cérémonie du jour anniversaire de la mort de David Ben-Gourion, il a dit « repousser de manière catégorique » ces accusations. Sans citer Amos Shoken, il a dit: « Je répète souvent que l’on peut être d’accord ou pas, mais il faut le faire dans le respect et cela compte pour tout le monde ».
La démonstration est faite une fois de plus de ce que dit régulièrement le Premier ministre: toute critique venant de la gauche entre dans le cadre de la liberté d’expression, alors que toute critique en provenance de la droite est immédiatement qualifiée « d’incitation » et a droit à un « traitement de faveur » dans les médias.
Photo Flash 90
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il ressemble à un nazi