Tsav: le sacrifice expiatoire appelé ‘HATAT (vidéo)

Parmi les différents sacrifices dont nous entretient encore cette SIDRA , relevons l’offrande qui est présentée par celui qui a commis un péché.

Lorsqu’une telle personne voudra se libérer totalement de sa faute, après avoir fait pénitence et réparé le mal occasionné par elle, il lui faudra encore, pour tirer un trait final sur son péché et l’effacer complètement, offrir à l’Éternel un sacrifice expiatoire appelé ‘HATAT .

A propos de cette offrande, la Torah précise qu’elle sera présentée à l’Éternel au même endroit de l’autel où, habituellement, est offert le OLA,l’holocauste, ce sacrifice destiné à être complètement brûlé en l’honneur de l’Éternel.

Une précision identique est donnée également un peu plus loin, à propos du ACHAM (sacrifice expiatoire ) qui, lui aussi, est apporté par celui qui veut se faire pardonner un délit. Pourquoi, pour ces deux sortes de sacrifices, la Torah a-t-elle tenu à nous apporter une telle indication ?

Mettons-nous un instant à la place de l’homme qui a commis une faute et qui est prêt à tout faire pour la réparer Voilà qu’il lui faut encore se présenter au Temple et offrir à Dieu un sacrifice.

Or, une telle offrande se faisait en public.

Aussi la Torah n’a-t-elle pas voulu que tous les fidèles ou les curieux assemblés là puissent se rendre compte qu’une personne donnée était en train d’offrir à Dieu un sacrifice pour se faire pardonner une faute. Sinon, ç’aurait été infliger au pénitent repenti un affront et une honte qui l’auraient marqué à tout jamais et l’auraient, éventuellement, empêché une autre fois de faire de nouveau pénitence.

C’est pourquoi, en lui faisant apporter son sacrifice à l’endroit où l’on offrait habituellement le OLA, la Torah a empêché qu’on puisse reconnaître la nature de son sacrifice et lui a donc épargné une humiliation inutile.

Mais de plus, elle a tenu à nous faire comprendre que la pénitence était affaire privée – entre l’homme et Dieu – que les péchés n’avaient pas à être divulgués ni les pécheurs à être marqués publiquement.

Et cette façon de faire ne pouvait que faciliter le retour vers Dieu et la véritable pénitence.

LE RABBIN JEAN SCHWARZ  www.lamed.fr

 

VERS PESSAH

Il existe *toutes sortes de Matsot*: des carrés, des rondes, à l’orange ou au vin…😉
Et il en existe une très *spéciale* : c’est la *Matsa Chemoura*.
• La Matsa chemoura est la plus *parfaite* : *surveillée* depuis la moisson du blé jusqu’à sa fabrication pour éviter tout contact avec une seule goutte d’eau 💦.
• Le *Rabbi demandait que la Matsa Chemoura soit au moins consommée pendant les deux nuits du Seder*.
• La Matsa est appelée par le Zohar, un *aliment de foi et de guérison*. Il est connu que manger cette matsa chemoura les soirs du Seder *apporte la guérison et renforce notre foi*

(Bizh’out Chmouel ben יבדלחט״א Menahem Mendel ).

 

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