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Première ligne de défense : la Police militaire de Tsahal travaille à sécuriser des carrefours vitaux contre l’infiltration de candidats terroristes

YAAKOV LAPPIN JNS

La capacité à identifier rapidement les menaces cachées et à y réagir est un élément essentiel de la formation de la police militaire, mais elle se développe également avec le temps sur le terrain.

Sgt. Micharl Sivan (à gauche) and Sgt. Roman Ambar, qui onty découvert le véhicule bourré d’armes qui tentait de traverser pour pénétrer en Israël, le 9 avril 2019. Credit: Tsahal.

 

 

 (30 Avril 30 2019 / JNS) Quand un véhicule palestinien s’est avancé au point de passage d’Azaim, entre Jérusalem et la Bande Occidentale de Judée-Samarie, le 9 avril, le jour même des élections nationales, en Israël, les deux sous-officiers de la police militaire, gardant le site, ont eu le sentiment que quelque chose n’allait pas.

Le Sgt. Michael Sivan and le Sgt. Roman Ambar ses sont approchés du véhicule et se sont aperçus que le chauffeur se comportait de manière— il paraissait hésitant, apeuré et agissait de manière désordonnée- nous ont-ils confi. Ils ont envoyé le chauffeur vers une casemate où une fouille sécuritaire approfondie a pu avoir lieu. lane

Quand ils ont ouvert le coffre de la voiture, ils ont découvert deux fusils d’assaut automatiques M16, un fusil d’assaut Galilée et des centaines de balles et de munitions. Les policiers ont dégainé leurs armes et arrêté l’homme, le transférant aussitôt au Shin Bet pour interrogatoire.

 « J’ai toujours senti une forte motivation à m’engager pour ce rôle. Quand ce type d’incidents arrive et que vous comprenez ce que vous faites, ces motivations ne font qu’augmenter. Mon ami Michaël et moi-même avons géré cet incident ensemble tout le long de son déroulement, en coopérant avec un objectif clair », déclare le Sergent Roman Ambar au JNS.

 «La capacité de détecter et identifier rapidement des menaces dissimulées et de répondre à temps est une part centrale de l’entraînement de la police militaire, mais c’est aussi une aptitude qui se développe au fil du temps sur le terrain, nous explique un commandant de compagnie de la Police Militaire.

Le Major Tal Charash, officier de 23 ans qui commande une compagnie du Bataillon Taoz de laPolice Militaire, qui est stationnée en Judée-Samarie, à lui-même servi au sein de la compagnie qu’il commande à présent.

Chaque compagnie de la Police Militaire se voit affecter sa propre zone et coopère étroitement avec d’autres unités des Forces de Défense Israéliennes, afin de sécuriser les communautés israéliennes et les points de passage vers l’intérieur d’Israël.

Les points de passage de la Police Militaire sont dressés et fonctionnent 24/7 : “Cela ne ferme jamais. Nous opérons en faisant le tour de l’horloge.”

 « Cela repose énormément sur le sentiment qui provient des tripes des soldats », dit Charash. « L’entraînement nous enseigne à identifier toutes sortes d’activités suspectes – une compétence qui rend notre travail plus facile. Pourtant, avec le temps, nous commençons à développer un sentiment qui vient des tripes (gut), et nous portons notre attention à des détails, à des choses qui semblent juste un peu suspectes. Nous ne voulons pas prendre le moindre risque. En particulier quand notre mission est de défendre l’Etat d’Israël et ses résidents », déclare le commandant de compagnie.

Des armes saisies au cours d’une inspection au Carrefour Azaim entre Jerusalem et la Bande Occidentale de Judée-Samarie le 9 avril 2019. Credit: Tsahal.

Parfois les unités reçoivent des renseignements préalables à propos d’un véhicule ou d’un individu suspect, et parfois, ils doivent opérer « à l’aveugle », traquer des terroristes et les différencier des civils ordinaires, sans renseignements préalables.

 « Nous pouvons arrêter une voiture pour une fouille de routine, et au fur et à mesure de l’inspection, nous découvrons des détails supplémentaires donton ne savait rien juste auparavant ; c’est ainsi que nous interceptons des véhicules suspects. Et dans ce cas, le véhicule qui a été intercepté [le 9avril], était très significatif », affirme Charash.

Les forces de sécurité enquêtent encore sur les intentions et objectifs précis d’utilisation des armes à feu découvertes dans la voiture.

En définitive, déclare Charash, de telles saisies d’armes font partie de la routine de la Police Militaire, dans le cadre de ses activités de prévention du terrorisme, sur les points de passage utilisés par les Palestiniens pour entrer en Israël.

Des couteaux, des fusils et armes de poing, et les clandestins entrant illégalement dans le pays avec de fausses identités font partie de cette routine. « Nous trouvons des clandestins cachés dans les coffres de voitures ou dans des faux paniers, aux croisements », dit-il. « Certains tentent de traverser et de nous snober avec de fausses cartes d’identité. Et il est évident pour nous que leur objectif n’est pas d’aller s’amuser dans un club, mais de mener des attentats terroristes à l’intérieur d’Israël. Nous saisissons des pièces d’armes à feu que les trafiquants dissimulent dans les véhicules de façons très créatives ».

Les barrages de la Police Militaire sont dressés et fonctionnent 24h/24 et 7 jours sur 7, dit l’officier. Ca ne ferme jamais ! Nous opérons tout autour du cadran ».

‘Il faut agir avec professionnalisme et respect’

L’un des aspects cruciaux du travail de la Police Militaire consiste à trouver le juste équilibre entre des fouilles sécuritaires conduites avec respect, et s’assurer que les menaces dissimulées ne parviennent pas à se glisser en Israël.

 « Une partie de mon boulot, en tant que commandant consiste à répondre à cette question. Cela pose de nombreux défis », reconnaît-il. « D’un côté, on enseigne aux troupes l’éthique et le besoin d’être respectueux envers tous. Mais nous sommes aussi obligés de mener nos fouilles et d’empêcher que les mauvais coups et objets dangereux trouvent leur voie et traversent le barrage » dit-il.

 « Nous respectons tout un chacun, mais nous devons aussi en soupçonner certains, tout en en disculpant d’autres. Nous arrêterons quiconque paraît suspect le temps d’une fouille, mais alors nous procéderons de façon professionnelle et rapidement afin d’éviter de porter préjudice à la continuation de la vie courante. Si nous ne trouvons rien, nous ne les tenons pas inutilement en haleine. Nous sommes les ambassadeurs de l’Etat d’Israël. Souvent, lorsqu’ils nous aperçoivent au barrage, la façon dont nous agissons est ce qui déterminera la façon dont se comportera le vis-à-vis, pour le meilleur ou pour le pire », rappelle Charash.

Quand on lui demande comment le personnel de la Police Militaire ressent le fait que l’essentiel de son travail reste inconnu du plus vaste public, Charash affirme : « Après avoir saisi des armes ou avoir intercepté des attentats potentiels, ils ont le sentiment d’avoir empêché que quelqu’un soit blessé ou tué. C’est le bon sentiment à avoir. Ils protègent leurs familles et leurs maisons, et celles des autres ».

Le lendemain, une fois encore au passage d’Azaim, l’officier de la Police Militaire, le Sergent Vlad Kolisevitch venait juste de prendre son tour de garde, en inspectant un camion, quand un bus est arrivé juste derrière lui, transportant des passagers palestiniens.

Alors qu’il fouillait le camion, les passagers sont sortis du bus et se sont dirigés vers le terminal pédestre pour une inspection de routine, à l’exception d’une femme qui, brusquement, s’est approché de lui avec un couteau. Kolisevitch a entamé la procédure d’arrestation de la suspecte, en lançant les admonestations de semonce en Arabe à son intention pour lui dire d’arrêter et il a tiré un coup de pistolet en l’air quand elle a continué à avancer. La police civile présente au barrage a rejoint les lieux de l’incident, en la paquant au sol et Kolisevitch l’a désarmée. Il n’y a eu aucun blessé.

 « Je suis resté calme et j’ai commencé la procédure, en lançant l’alarme en arabe et j’ai tiré un coup de pistolet en l’air » dit-il à JNS. « J’ai senti que je devais faire quelque chose de significatif. C’est le genre d’incident qui fait que je sens et comprends que mon rôle est important. Qui sait exactement ce que nous avons pu empêcher ?».

Séparément, le 15 avril, l’Unité de Tsahal pour la Coordination des Activités du Gouvernement (COGAT) a annoncé qu’il avait élevé le niveau de sécurité du Barrage de Rachel, entre Bethléem et Jérusalem, réduisant ainsi grandement les temps d’attente pour les Palestiniens.

A la suite de ces améliorations techniques, d’une valeur de dizaines de millions de shekels, le nouveau barrage permet un passage plus large, un espace plus vaste pour les fouilles sécuritaires et des moyens technologiques d’inspections qui ont réduit le temps d’attente, allant d’une à deux heures à une question de quelques minutes le matin.

Plus de 13.000 Palestiniens entrent quotidiennement en Israël par ses portiques pour aller travailler, faire du commerce, obtenir des soins médicaux, entreprendre leurs études et d’autres buts, selon ke COGAT.

https://www.jns.org/opinion/when-israel-was-forced-to-pay-for-the-murder-of-its-own-citizens/

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