Des terroristes palestiniens ont ouvert le feu sur un groupe de soldats israéliens lors d’une émeute le long de la barrière de sécurité du sud de Gaza vendredi soir, incitant des chars et des avions de Tsahal à frapper plusieurs postes du Hamas, ont annoncé l’armée et des responsables palestiniens.

« Des coups de feu ont été tirés sur les troupes de Tsahal depuis la bande de Gaza pendant les violentes émeutes le long de la barrière de sécurité. En réponse, les avions et les chars de Tsahal ont ciblé des cibles militaires dans toute la bande de Gaza « , a indiqué l’armée dans un communiqué.

Selon le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, trois terroristes Palestiniens ont été tués dans les frappes.

Le ministère a d’abord déclaré que deux d’entre eux étaient morts lors d’un échange de feu initial à l’est de la ville de Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza. L’endroit où le troisièe a été tué n’a pas été clairement établi où le troisième homme a été tué.

Les résidents de certaines communautés du sud d’Israël ont reçu l’ordre de rester près des abris anti-aériens à la lumière de l’affrontement, apparemment parce que des groupes terroristes de la bande pourraient commencer à lancer des obus de mortier et des roquettes dans la région.

Les affrontements signalés sont intervenus au milieu d’une période de tensions maximales entre Israël et le groupe terroriste Hamas au pouvoir à Gaza.

Jeudi, un échange de tirs à petite échelle a eu lieu entre les deux parties, après qu’un membre de la branche armée du Hamas a été tué dans un raid aérien israélien contre un groupe de Palestiniens lançant des balles incendiaires dans le sud d’Israël. En réponse, un certain nombre d’obus de mortier et de roquettes ont été tirés dans la région d’Eshkol, ne causant aucun dommage ou blessure.

L’aile militaire du Hamas a menacé de représailles pour la mort de son combattant, désignant la frappe aérienne, qui a tué une personne et blessé trois autres, un « crime odieux ».

Le combattant, Abdel Karim Ismail Radwan, a été enterré vendredi dans des funérailles à grande échelle de style militaire.

Des combattants du Hamas et des hommes palestiniens portent le corps d’Abdel Karim Ismail Radwan, qui aurait été tué lors d’un raid aérien israélien, lors de ses funérailles militaires à Rafah dans le sud de la bande de Gaza le 20 juillet 2018. (Said Khatib / AFP)

Le week-end dernier a eu lieu un vaste échange de feu entre le Hamas et l’armée israélienne, qui a été déclenché par des affrontements le long de la frontière.

Vendredi dernier, un officier de Tsahal a été légèrement blessé dans une attaque à la grenade par des Gazaouis lors d’une émeute le long de la barrière de sécurité, et l’adolescent palestinien de 15 ans qui l’a lancée, a également été tué par des tirs de Tsahal.

En réponse à l’attaque qui a blessé l’officier, les avions israéliens ont mené une attaque aérienne sur les cibles du Hamas dans la bande de Gaza, plus tard dans la nuit. Le Hamas, à son tour, a lancé un certain nombre d’obus de mortier et de roquettes sur le sud d’Israël. Dans les 24 heures qui ont suivi, le Hamas et d’autres groupes terroristes dans l’enclave palestinienne ont tiré environ 200 projectiles sur Israël, blessant quatre personnes à Sderot et endommageant des bâtiments dans la région, et Tsahal a riposté en frappant des douzaines de positions du Hamas dans la bande, tuant deux adolescents.

Le Hamas a accepté un cessez-le-feu négocié par les Egyptiens samedi soir, mais Israël n’a pas participé aux pourparlers et l’accord n’incluait pas la cessation des attaques incendiaires par engins aéroportés ou des émeutes le long de la frontière, ce qui exige une fin à toute forme de violence et de vandalisme en provenance de l’enclave côtière.

Vendredi, le ministre de la Défense, Avigdor Liberman, a averti qu’Israël était prêt à lancer une « opération militaire importante et douloureuse » si la violence le long de la frontière ne s’arrêtait pas, y compris les cerfs-volants incendiaires et les ballons.

« Nous essayons d’être prévenants et responsables, mais les dirigeants du Hamas nous contraignent à ne pas avoir le choix, vers une situation dans laquelle nous devrons mener une opération militaire importante et douloureuse – pas quelque chose qui est juste pour impressionner ou dissuader, mais une opération militaire grande et douloureuse « , il a dit.

Jforum avec agences dont ynetnews.com