«Les universités sont bien trop tolérantes vis-à-vis de la communauté pro-palestinienne, dont le comportement vise à supprimer à ceux qui soutiennent Israël leur droit à la liberté d’expression protégée par le Premier amendement,» a déclaré l’avocat David Friedman —un des conseillers de Donald Trump pour les affaires concernant Israël.

Par ailleurs, et concernant la présence juive en Judée Samarie, «l’approche de Donald Trump pour trouver le chemin d’une paix avec les Palestiniens ne passe pas par l’éviction des Juifs qui vivent dans la partie est de Jérusalem et dans les territoires», a expliqué Friedman.

«Il n’y a pas plus de raison que la Judée Samarie devienne Judenrein [interdite aux juifs], que de raisons qu’Israël devienne Arabrein [interdite aux arabes]. C’est tout simplement injuste.»

Il s’agit d’une importante différence de politique étrangère avec Hillary Clinton, qui a plusieurs fois critiqué Israël pour ses constructions en Judée Samarie.

Friedman ajoute :

«Ce qui est important ici, c’est [que Trump] considère qu’il n’y aura aucune avancée vers la création d’un Etat palestinien tant qu’ils ne renonceront pas à la violence, et tant qu’ils n’accepteront pas Israël en tant qu’Etat juif. Tant que ceci ne sera pas réglé, il n’y a pas grand-chose à faire sur le terrain politique.»

Ce que l’administration Trump ne fera pas, ajoute Friedman, «c’est mettre son poids dans la balance pour forcer Israël dans une direction ou une autre. Au contraire, nous entendons soutenir les propres conclusions d’Israël sur la meilleure manière d’arriver à la paix avec ses voisins.»

«Nous avons confiance dans les Israéliens. Nous pensons qu’ils achèvent un remarquable équilibre entre le respect des droits de l’homme et leurs besoins sécuritaires parmi des voisins très difficiles. Israël est un allié des Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme. Et nous voulons que notre partenaire s’occupe bien de cette mission, et qu’il ne soit pas distrait par des pays étrangers qui lui disent ce qu’il doit faire. C’est vraiment l’idée générale de la politique Trump —respecter Israël en tant que partenaire, et ne pas chercher anormalement à l’influencer dans ses décisions.»

Friedman continue :

«La seule attitude logique [pour nous] consiste à avancer par étapes pour améliorer les conditions sur le terrain, et encourager et assister les Palestiniens qui ne sont pas poussés par la haine.»

C’est sur que «si vous n’avez pas aimé la relation entre Obama et Israël, vous n’allez pas aimer non plus celle d’Hillary Clinton,» conclut Friedman. «Et je pense que les Juifs qui s’intéressent à Israël le savent.»

Avec de telles idées, Donald Trump a peu de chances d’être aimé par la presse occidentale, et ne parlons pas de la presse la plus à gauche aux Etats-Unis.

algemeiner.com

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