Trump reconnaît le Golan pour contrer les premiers pas de l’Iran qui annexe le Liban à la Syrie

La reconnaissance déclarée par le président des États-Unis de la souveraineté israélienne sur le Golan, jeudi 21 mars, avait un objectif urgent, sans lien avec l’élection israélienne ni la course à la réélection de Binyamin Netanyahu, comme le prétendaient ses rivaux. Les sources militaires et de renseignements de DEBKAfile révèlent qu’il s’agissait d’une flèche dirigée par le président américain vers l’Iran, la Syrie, l’Irak et le Hezbollah, et les machinations complotées lors de la réunion du président syrien Bashar Assad avec le chef suprême de l’Iran, l’ayatollah Ali Khameini, le 25 février. Nos sources nous ont révélé que cette réunion comprenait deux personnalités : le chef d’Al Qods, Qasem Soleimani, commandant suprême des fronts du Moyen-Orient iranien et, pour la première fois, un haut responsable militaire du Hezbollah, conseiller stratégique de haut niveau pour Hassan Nasrallah.

En réponse à une question qui lui a été posée lors d’une interview accordée à la télévision israélienne jeudi, le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a souligné que Qassem Soleimani n’a aucun considération pour les élections en Israël, alors qu’il agit jour après jour contre les Etats-Unis et Israël. Pompeo faisait référence à cette conversation novatrice dans le bureau de Khamenei le 25 février. La présence d’un responsable hautement représentatif du Hezbollah à cette réunion, aux côtés d’Assad et de Soleimani, a été une décision prise par Téhéran afin de traiter la Syrie et le Liban comme une entité politique et militaire unique.

En fait, l’Iran fait ses premiers pas vers l’annexion du Liban par la Syrie.

Ni Washington ni Moscou ne sont prêts à accepter une telle mesure. Il est donc possible que le président Vladimir Poutine puisse accepter de se joindre ouvertement ou de soutenir discrètement les actions des États-Unis et d’Israël allant à contresens

Il a déjà envoyé le ministre de la Défense, le général Sergei Shoigu, à Damas le mardi 19 mars, le lendemain de la réunion des chefs d’état-major iraniens, syriens et irakiens, chargés de préparer des opérations conjointes conformes à leurs nouveaux ordres. Shoigu a mis en garde Assad contre le projet de se joindre à l’Iran, l’Irak et au Hezbollah pour fonder un nouvel axe non aligné sur les puissances mondiales. Shoigu lui a dit que la Russie était prête à mettre un terme au décollage de cette nouvelle entente.

L’administration Trump met en place deux mesures :

  1. Il a annoncé que le moment était venu pour les États-Unis de reconnaître le Golan en tant que territoire israélien souverain.
  2. Pompeo arrive le vendredi 22 mars pour une visite de deux jours avec un avertissement à adresser au président libanais Michel Aoun : si son gouvernement se rallie à l’axe irano-syro-irakien-hizbollah, les Etats-Unis s’acharneront contre lui, y compris par l’imposition de sanctions contre le système bancaire libanais.

La reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté israélienne sur le Golan, bien qu’importante, ne marque pas la fin de la lutte pour ce plateau stratégique ; juste le commencement.

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Adaptation : Marc Brzustowski

Trump recognizes Golan to counter Iran’s first steps for annexing Lebanon to Syria

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yacotito

Asa
Qu’avez vous dans les yeux ? pourquoi ne parlez vous pas des 350 000 morts en Syrie à coup de gaz sarin ? Parce que certains ont tous les droits et d’autres n’ont pas le droit de se défendre ?
Je prefere penser que vous avez fumé de la moquette