Trump a surpris tout le monde, en particulier Soleimani
Analyse: Après des décennies de méfiance et de passivité face à l’Iran, les États-Unis ont brusquement révolutionné leur politique au Moyen-Orient, et le consensus général en Israël est qu’ils n’auront pas de prix excessif à payer pour cette volte-face
Un grand miracle stratégique s’est produit ici. Soudain, Israël n’est plus seul.
Pendant des années, Israël a tenté sans succès de mobiliser les États-Unis pour une confrontation militaire avec l’Iran. Vendredi dernier, nous sommes sortis de ces 40 ans dans le désert.
Les États-Unis, qui se méfient de mener une attaque directe contre des cibles iraniennes depuis le début des années 80, ont perpétré – et assumé la responsabilité de – l’élimination particulièrement bien ciblée de Qassem Soleimani – l’homme qui symbolisait le plus la propagation de la révolution iranienne à travers le monde.
Pas étonnant que les échelons politique et de défense en Israël fêtent cet événement, cependant, sans triomphalisme apparent.
Cette révolution de la politique américaine au Moyen-Orient n’a impliqué aucun investissement militaire ou diplomatique israélien à qui on aurait exigé un lourd tribut. Le président Trump a choisi de mettre sa main au feu.
Alors que les dirigeants du régime se réunissaient à Téhéran pour planifier sa confrontation avec les États-Unis, le ministre de la Défense Naftali Bennett a également convoqué de hauts responsables de la défense pour des consultations au siège du ministère à Tel Aviv (la Kirya). Mais contrairement aux Iraniens, les Israéliens sont vite rentrés chez eux pour le week-end.
Israël estime que les Iraniens savent que Jérusalem n’a participé à aucune élimination ciblée en Irak et il est peu probable que la République islamique ait un quelconque intérêt à ouvrir un autre front contre Israël.
Néanmoins, il existe un certain niveau de préparation accrue parmi les agents de renseignement et de défense aérienne en Israël.
Après tout, il est probable que des milices pro-iraniennes en Syrie, ou peut-être au Liban, tireront sur Israël – même sans directive de Téhéran, ce qui s’est produit dans le passé.
Ce serait un acte de deuil, de colère et de frustration.
Le Jihad islamique à Gaza pourrait également effectuer des tirs de roquettes symboliques en signe de solidarité avec l’Iran.
Cependant, le Hamas et les autres organisations palestiniennes, tout en pleurant la mort de Soleimani, ont envoyé un message clair: nous n’allons pas ouvrir un nouveau front à cause de cette élimination.
Trump a surpris tout le monde. Après tout, il avait, précédemment, agi comme s’il était en train de s’éloigner du Moyen-Orient.
Il y a à peine une semaine, il a déclaré qu’il n’avait aucun intérêt à une guerre totale avec l’Iran.
Après qu’un drone américain a été abattu au-dessus du détroit d’Ormuz, il a stoppé à la dernière minute une frappe aérienne majeure en réplique à ces violents dégâts matériels.
Jusqu’à l’assassinat d’un citoyen américain en Irak, il y a deux semaines, Trump n’a pas répondu aux provocations des Iraniens ou de leurs homologues contre les actifs américains.
Mais les images du pogrom à l’ambassade américaine à Bagdad étaient, pour lui, la goutte qui a fait déborder le vase (allées un pont trop loin).
Et donc quand le chef de la CIA a déposé sur son bureau un rapport de renseignement indiquant qu’il y avait une opportunité opérationnelle d’éliminer Soleimani, cette fois, il a donné son feu vert.
Cette fois, Trump a décidé de changer l’image faible projetée par les États-Unis, non seulement en ce qui concerne l’Iran, mais dans toute la région.
Trump a surpris tout le monde, en particulier Qassem Soleimani.
Pendant des années, Soleimani a agi comme un homme traqué, mais ces derniers mois, face à la passivité (tactique) américaine, il s’est permis de se faire connaître et s’est exposé sur des clichés.
Compte tenu de son statut au sein du régime iranien, lui et ses patrons à Téhéran ne pensaient pas que quiconque oserait s’en prendre à lui et déclarer ainsi la guerre à l’Iran.
Son élimination a une portée considérable pour la région comme celle d’Oussama ben Laden ou d’Abou Bakr al-Baghdadi.
L’hypothèse est que les Iraniens ne veulent pas d’une confrontation globale avec les États-Unis, car les Américains ont un avantage militaire important.
Et c’est pourquoi le gouvernement américain se prépare à des attaques contre des installations et des ambassades américaines dans le monde entier.
Le niveau de préparation a également été relevé dans les installations militaires américaines dans le golfe Persique, en Irak et en Arabie saoudite et Washington prend également en compte la possibilité que des personnalités ou des civils américains soient enlevés ou assassinés.
Bien sûr, il y a une autre possibilité : parallèlement ou même après toute opération de vengeance, les Iraniens chercheront un moyen de faire des compromis avec l’Occident.
Le but suprême de la direction suprême de l’Iran est la survie du régime – et la guerre ne sert pas cet objectif.
BRAVO TRUMP La Video, SVP la même dans le 93 les cibles n’y manquent pas
La bande vidéo : une minute quarante de régal !!!
Que-Du-Bon-Heur…..
Merci Donald.
Quel soulagement ! Que l’Europe prenne modèle sur Trump, afin d’aider les Iraniens à se débarrasser de cette engeance islamiste
Perso, Trump, je l’admire. Il emmerd tout le monde, met les pieds dans le plat, n’a pas besoin de fric car il est milliardaire, qu’on le veuille ou non, il n’a pas de «casserole au cul » et dit ce qu’il pense, comme il le pense.
J’ai assez confiance en lui et en son jugement.
MONSIEUR le PRÉSIDENT des ÉTATS-UNIS Donald TRUMP vous êtes l’efficacité même un PRÉSIDENT digne de ce nom….
« Lev ha melekh byad Achem »=le cœur du roi est dans la main d’Achem
relisez les propheties du Yalkout Shimoni citées par le Rabi au debut de la guerre du golfe
comme preuves de l’imminence du Machiah: »Voici Voici Machiah Ba » cela s’était terminé exactement a POURIM 91
Le véritable langage face à ces criminels .
Enfin il y en a un qui a tout compris .
Oui » nous ne sommes plus seuls . «