Document secret prouvant que l’Iran construisait une arme nucléaire dès 2002 – même s’ils affirmaient que la technologie n’était utilisée qu’à des fins pacifiques

 

  • Le document a été saisi dans le cadre d’un raid mené par des agents de renseignement israéliens sur un complexe à Téhéran en 2018 
  • Il s’agit d’un responsable iranien demandant les paramètres d’une ogive montée sur un missile en novembre 2002 
  • Gribouillée dans le coin supérieur gauche, on trouve une note du chef nucléaire du régime, Moshen Fakhrizadeh, qui approuve les plans
  • Le document constitue la pièce maîtresse d’un rapport non encore publié mettant en évidence le nucléaire «clandestin» de l’Iran

Un document secret du gouvernement iranien jamais montré auparavant prouve que le régime a tenté de construire une arme nucléaire dès 2002.

Il montre des scientifiques décrivant leurs propositions pour une «ogive», qui ont reçu le feu vert du plus haut responsable nucléaire de Téhéran.

Le document a été saisi dans le cadre d’un raid mené par des agents de renseignement israéliens sur un complexe à Téhéran en 2018, et il est désormais divulgué au monde en exclusivité par MailOnline.

Le plan nucléaire accablant constitue la pièce maîtresse d’un rapport qui sera bientôt publié par l’Initiative des Amis d’Israël (FOII), un groupe d’experts en politique étrangère comprenant plusieurs anciens présidents et premiers ministres.

Dans le cadre d’une mission d’enquête dans le pays dirigée par l’ancien ministre des Affaires étrangères du Canada, John Baird, ils ont eu un accès exclusif au transport de documents cachés dans le hangar de Téhéran.

Cela comprenait un morceau de papier daté du 28 novembre 2002, qui, selon eux, provient d’un «haut responsable iranien demandant les paramètres d’une ogive montée sur un missile».

Gribouillée dans le coin supérieur gauche, on trouve une note de Moshen Fakhrizadeh, le chef de la science nucléaire iranienne, qui écrit : «Au nom de Dieu. En ce moment dans un processus de traitement. Veuillez archiver le script original du document. Fakhrizadeh. » 

Un document secret jamais vu du gouvernement iranien (avec traduction, à droite) prouve que le régime tentait de construire une arme nucléaire dès 2002. En date du 28 novembre 2002, il provient d'un haut fonctionnaire iranien demandant les paramètres d'un ogive montée sur un missile. Gribouillée dans le coin supérieur gauche est une note de Moshen Fakhrizadeh, le chef de la science nucléaire iranienne, qui écrit: «Au nom de Dieu. En ce moment dans un processus de traitement. Veuillez archiver le script original du document. Fakhrizadeh »

Un document secret jamais montré du gouvernement iranien (avec traduction, à droite) prouve que le régime tentait de construire une arme nucléaire dès 2002. En date du 28 novembre 2002, il provient d’un haut fonctionnaire iranien demandant les paramètres d’un ogive montée sur un missile. Gribouillée dans le coin supérieur gauche on trouve une note de Moshen Fakhrizadeh, le chef de la science nucléaire iranienne, qui écrit: «Au nom de Dieu. En ce moment dans un processus de traitement. Veuillez archiver le script original du document. Fakhrizadeh »

Moshen Fakhrizadeh lors d'une réunion avec le guide suprême iranien Ali Khamenei

Moshen Fakhrizadeh

Fakhrizadeh, physicien iranien, est aussi représenté en photo, rencontrant le Guide Suprême iranien, ce qui met en lumière l’étendue de son pouvoir.

Le guide suprême iranien Ali Khamenei (à droite) lors d'une réunion à laquelle a assisté le chef du nucléaire, Moshen Fakhrizadeh

Le rapport de l’Initiative Amis d’Israël affirme que cela prouve « la Dimension militaire » du projet militaire  nucléaire de l’ Iran, malgré que le régime prétende que son programme ne soit jamais allé au-delà des « études de faisabilité ».

Après avoir été « largement informés par les responsables de la sécurité israéliens » du contenu des archives iraniennes, les auteurs du rapport FOII (Initiative des Amis d’Israël) écrivent que « l’Iran avait l’intention de devenir un État nucléaire pleinement opérationnel ».

Ils affirment que ces documents sapent la base de l’accord nucléaire de 2015 négocié entre l’Iran et les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, la Russie et la Chine.

Avant de signer l’accord – officiellement connu sous le nom de Plan d’action global conjoint – l’Agence internationale de l’énergie atomique a indiqué qu’elle n’avait trouvé aucune « indication crédible de détournement de matières nucléaires en rapport avec les dimensions militaires possibles du programme nucléaire iranien  ».

Mais cette thèse a été réduite en miettes lors d’une conférence de presse explosive menée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, dont les agents ont lancé un raid audacieux sur un complexe de Téhéran qu’ils soupçonnaient de cacher les plans nucléaires de l’Iran.

En janvier 2018, avec succès, des milliers de fichiers ont été exfiltrés de coffres-forts en métal qui, selon Netanyahu, ont prouvé que l’Iran avait trompé Barack Obama sur l’étendue de son programme nucléaire.

En avril 2018, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a révélé que des agents israéliens avaient lancé un raid audacieux sur un complexe à Téhéran et récupéré des milliers de documents pointant vers un programme nucléaire iranien

En avril 2018, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a révélé que des agents israéliens avaient lancé un raid audacieux sur un complexe à Téhéran et récupéré des milliers de documents pointant l’étendue d’un vaste programme nucléaire militaire iranien

Les archives ont été conservées dans un hangar secret dans le district de Shorabad, Téhéran

Ils étaient stockés dans des rangées de coffres-forts métalliques, que les Israéliens ont

L’accord nucléaire de 2015 a levé les sanctions contre l’Iran, qui a à son tour promis de limiter ses activités nucléaires et la quantité d’uranium enrichi qu’il stockait.

Mais, à la suite du retrait unilatéral des Etats-Unis de cet accord, sous l’impulsion de Donald Trump, l’arrangement passé avec l’Iran paraît, lui-même, au Bord de la faillite.

Au début cette semaine, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne ont déclaré qu’ils déclenchaient le mécanisme de règlement des différends après avoir accusé l’Iran d’avoir violé les termes des accords.

L’Iran a repoussé les allégations et a déclaré que le trio était tombé dans l’escarcelle du président américain.

Dans une interview exclusive avec MailOnline, l’auteur principal du rapport, M. Baird, qui a dirigé la politique étrangère du Canada de 2011 à 2015, a déclaré que l’Iran était la « plus grande organisation terroriste au monde  ».

Il a également déclaré que, à la lumière de l’isolationnisme et de la clarté de Donald Trump sur le Brexit, Boris Johnson était le mieux placé pour être le prochain « leader du monde libre  » et fer de lance de la riposte occidentale contre l’Iran.

M. Baird a déclaré: «Je ne peux pas vous dire jusqu’à quel point je le ressens. C’est le moment pour Boris Johnson de diriger le monde libre, Angela Merkel est devenue leader du monde libre il y a dix ans. Je pense que Boris a la capacité de fournir le leadership occidental dont le monde a besoin.

Un missile iranien à longue portée Shahab-3 est tiré en terrain désertique à un endroit non spécifié en Iran le 28 septembre 2009. De nouveaux documents montrent que le régime tentait de développer des ogives nucléaires

Un missile iranien à longue portée Shahab-3 est tiré en terrain désertique à un endroit non spécifié en Iran le 28 septembre 2009. De nouveaux documents montrent que le régime tentait de développer des ogives nucléaires

L'ancien ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird (au centre), est informé par l'ancien ministre israélien de la Défense, Moshe Ya'alon, de la mission d'établissement des faits des Amis d'Israël

 

M. Baird, qui a fermé, de manière retentissante, l’ambassade du Canada à Téhéran en 2012 et expulsé des diplomates iraniens de son pays, a exhorté le ministre britannique des Affaires étrangères Dominic Raab, à prendre en considération la sécurité de son ambassadeur Rob Macaire qui a été temporairement arrêté et dont l’effigie a été brûlée dans la rue.

Il a dit : «Je lui dirais : êtes-vous sûr que vos diplomates sont en sécurité à Téhéran avec ce régime?

«Nous avons examiné la situation après qu’ils ont saccagé votre mission diplomatique et sommes arrivés à la conclusion : « absolument pas ».

« Quand ils vous brûlent une effigie et qu’ils saccagent régulièrement des complexes diplomatiques … Je ne pense tout simplement pas que vous pouvez faire confiance à ces individus pour protéger les diplomates. »

M. Baird était accompagné dans sa mission d’enquête en Israël par l’ancien ministre italien des Affaires étrangères Giulio Terzi, l’ancien conseiller du gouvernement britannique en matière de lutte contre le terrorisme et colonel de l’armée Richard Kemp, et l’ancien conseiller espagnol à la sécurité nationale Rafael Bardaji.

Le FOII est soutenu par l’ancien Premier ministre du Canada Stephen Harper et compte des membres dont l’ancien président de l’Espagne José Aznar, l’ancien premier ministre de l’Australie John Howard, l’ancien président de la Colombie Andres Pastrana, l’ancien président de l’Uruguay Luis Alberto Lacalle et le milliardaire Oracle Larry Ellison.

dailymail.co.uk

Adaptation : Marc Brzustowski

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Moshe

L’Iran, c’est l’Empire du Mal..