Le Défi Politique de Netanyahu face aux Avertissements de Ben Gvir et Smotritz

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu se trouve actuellement face à un défi politique majeur, alors que des membres clés de sa coalition expriment ouvertement leurs préoccupations et menacent de se retirer du gouvernement. Les avertissements émanant d’Itamar Ben Gvir, président d’Otzma Yehudit, et de Yaakov Smotritz, ministre des Finances, soulèvent des questions cruciales quant à la stabilité politique du gouvernement en place.

Ben Gvir, en particulier, met en garde contre la poursuite d’une politique à l’égard de Gaza qu’il juge inacceptable. Critiquant ouvertement l’ouverture du terminal de Kerem Shalom sans consultation préalable au sein du cabinet, il affirme que la conduite actuelle du gouvernement est incompatible avec l’annonce de la défaite du Hamas et l’acheminement simultané de l’aide humanitaire à Gaza.

Dans des entretiens privés, Ben Gvir va jusqu’à évoquer la possibilité de quitter le gouvernement si la guerre en cours ne progresse pas selon les attentes, c’est-à-dire en menant des combats intenses jusqu’à l’élimination complète du Hamas. Cette position radicale met la pression sur Netanyahu, qui doit maintenant choisir entre satisfaire les demandes de Gantz ou celles de Ben Gvir en matière de politique gouvernementale.

D’un autre côté, Yaakov Smotritz, en tant que ministre des Finances, subit des dommages électoraux en raison de décisions gouvernementales impopulaires, telles que l’augmentation de l’aide humanitaire et l’ouverture du passage de Kerem Shalom. Bien que Smotritz cherche à affiner ses messages et à intensifier son discours pour regagner la confiance des électeurs sionistes religieux, il se heurte à la réalité d’une base électorale mécontente.

La situation politique actuelle souligne les tensions au sein de la coalition de Netanyahu, avec des dirigeants aux visions divergentes sur la manière de gérer la crise à Gaza. Alors que Smotritz lutte pour conserver les mandats perdus par son parti chaque semaine, Ben Gvir est prêt à prendre des mesures politiques drastiques, y compris le retrait du gouvernement, pour défendre ses positions.

La menace potentielle de défections au sein du Likoud, le parti de Netanyahu, ajoute une couche d’incertitude à la situation. Bien que la probabilité de défections soit encore faible, des mouvements clandestins et des contacts discrets au sein du parti indiquent des tensions croissantes.

À la lumière de ces développements, Netanyahu doit sérieusement considérer les avertissements de Ben Gvir et Smotritz. Un retrait du gouvernement, sans déclencher une crise de renversement, pourrait être la voie la plus réaliste pour préserver la stabilité politique et éviter des élections anticipées indésirables. Cependant, la gestion habile de cette situation délicate reste un défi de taille pour le Premier ministre, alors que le calendrier politique se dessine en parallèle à la fin prévue des combats à Gaza.

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Franck DEBANNER

La vermine gôchiotte cauchemarde à plein tube.
Ni BEN GVIR ni SMOTRICH ne veulent sortir du gouvernement.
Ils sont conscient que la vermine gauchiste, coupable de l’actuelle situation n’attend que ça, avec tous les déchets antijuifs du monde.