Guerre en Ukraine : le Pentagone enquête sur des fuites de documents confidentiels
Israël s’apprêtait à envoyer des armes à l’Ukraine secrètement mais une énorme fuite du Pentagone risque de porter atteinte aux relations Israël Russie. À qui profite le crime ? Après « l’affaire du Mossad » il faut se poser des questions
La Cour de justice américaine a ouvert une enquête sur l’origine de documents « secrets » récemment publiés sur les réseaux sociaux, et traitant des alliés de Washington soutenant l’Ukraine.
Le département américain de la Justice a annoncé aujourd’hui (samedi) l’ouverture d’une enquête concernant des documents « secrets » publiés ces dernières semaines sur les réseaux sociaux, prétendument par des responsables du gouvernement russe.
Les documents publiés sur le réseau social traitent principalement des relations diplomatiques internationales et du soutien à l’Ukraine dans sa lutte contre l’invasion russe : l’un des documents traite des futurs contrats d’armement entre Israël et l’Ukraine. Un autre document traite d’informations de renseignement sur les relations des Émirats arabes unis avec la Russie, et un autre document décrit la prétendue crainte de la Corée du Sud face au soutien des États-Unis à l’Ukraine.
Thomas Reid, expert en relations internationales à l’université américaine John Hopkins, a estimé que la probabilité que les documents aient effectivement été divulgués par des responsables du Kremlin est faible. « Le fait que les auteurs de fuites aient publié plusieurs versions expurgées des mêmes documents me rend sceptique quant à l’implication des services de renseignement russes », a-t-il expliqué. « Historiquement – si une agence de renseignement utilise de faux documents pour faire pression sur un opposant, elle ne révélera pas les différentes versions au public d’une manière qui faciliterait l’identification du faux. »
Le Pentagone tente d’identifier la source de fuites de documents classifiés, détaillant la stratégie des Etats-Unis et de l’OTAN pour soutenir l’Ukraine face à l’invasion russe, révèle le New York Times. Les informations, publiées cette semaine sur les réseaux sociaux, pourraient servir Moscou.
Des documents classifiés, « détaillant les plans secrets des États-Unis et de l’OTAN pour renforcer l’armée ukrainienne » sont apparus sur Twitter et Telegram, révèle le New York Times. Les documents publiés sur les réseaux sociaux ne comportent pas d’indication sur la date, le lieu ou la manière dont « une contre-offensive ukrainienne sera lancée contre l’armée russe, – « qui, selon les responsables américains, arrivera probablement le mois prochain« , précise le quotidien américain, mais ils contiennent des tableaux des livraisons d’armes prévues, des informations sur les effectifs des troupes et des bataillons, sur leur équipement et leur formation. De quoi saper, en somme, les efforts des services de renseignements américains pour aider l’Ukraine. Ces plans de guerre « ont été publiés cette semaine sur les réseaux sociaux », confirment de hauts responsables de l’administration Biden. Le Pentagone enquête sur l’origine de cette fuite. Qui a bien pu diffuser ces documents classifiés, sur Twitter et sur Telegram ?, se demande le New York Times, sachant que la plate-forme compte « un demi-milliard d’utilisateurs » dans le monde, et qu’elle est notamment « disponible en Russie ».
Documents modifiés pour faire apparaître la Russie sous un meilleur jour : le New York Times relève des modifications des plans de guerre américains par rapport à leur format d’origine. Des experts militaires notent des exagérations, par exemple, du nombre de morts, côté ukrainien, et une sous-estimation du « nombre de soldats russes tués ». Cela pourrait indiquer, selon le New York Times et des analystes, une tentative de désinformation de Moscou. Des chaînes gouvernementales pro-russes ont d’ailleurs partagé et diffusé les diapositives d’information, indique le quotidien américain. L’administration Biden tentait, hier soir encore, de faire supprimer des documents des réseaux sociaux. En vain.
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On ne peut plus faire confiance aux usa ils vendraient leurs propres mères ces idiots…..
MEFIEZ VOUS D’OBOMA