Palestinians visit the site where veteran Palestinian-American reporter Shireen Abu Akleh was shot and killed, in the West Bank city of Jenin, May 18, 2022. Almost two weeks after the death of Abu Akleh, a reconstruction by The Associated Press lends support to assertions from both Palestinian authorities and Abu Akleh's colleagues that the bullet that cut her down came from an Israeli gun. (AP Photo/Majdi Mohammed)

Tsahal fustige les allégations de l’ONU selon lesquelles Shireen Abu Akleh serait morte suite à un tir israélien

L’armée israélienne a dénoncé vendredi les conclusions de l’enquête du Haut-commissariat de l’ONU aux droits de l’homme qui a soutenu que la journaliste palestino-américaine Shireen Abu Akleh avait été tuée le 11 mai par un tir des forces de défense israéliennes.

« Suite aux enquêtes qui ont été présentées de manière biaisée ces derniers jours, Tsahal a de nouveau proposé aux Palestiniens de transférer la balle qui a tué la journaliste palestinienne Shireen Abu Akleh », a indiqué Tsahal dans un communiqué.

« Le refus palestinien de transférer la balle et de mener une enquête conjointe est signe de leur position », a ajouté l’armée.

L’enquête de Tsahal indique que « la journaliste n’a en aucun cas été abattue intentionnellement, et il n’est pas possible de déterminer si elle a été tuée par des hommes armés palestiniens qui ont tiré de façon aveugle dans la zone, ou par un soldat israélien par accident ».

Plus tôt, la porte-parole du Haut-commissariat, Ravina Shamdasani, avait indiqué lors d’un point de presse à Genève que « toutes les informations que nous avons recueillies -y compris de l’armée israélienne et du procureur général palestinien- corroborent le fait que les tirs qui ont tué Mme Abu Akleh et blessé son collègue Ali Sammoudi provenaient des forces de sécurité israéliennes et non de tirs indiscriminés de Palestiniens armés comme l’affirmaient initialement les autorités israéliennes ».

« Nous n’avons trouvé aucune information suggérant qu’il y ait eu une quelconque activité de Palestiniens armés à proximité des journalistes », a souligné Mme Shamdasani, estimant qu’il était « profondément troublant que les autorités israéliennes n’aient pas ouvert d’enquête judiciaire ».

Contrairement à ce que pourrait laisser sous-entendre les allégations de Ravina Shamdasani, l’armée israélienne a ouvert une enquête interne sur cette affaire, mais n’a pas encore communiqué ses conclusions.

« Cette semaine, le chef d’état-major a même ordonné une prolongation de l’enquête », a insisté Tsahal.

Israël soutient qu’il est impossible de déterminer l’origine du tir fatal, tant qu’aucune enquête commune entre Jérusalem et Ramallah ne sera menée, et tant que l’Autorité palestinienne ne remettra pas la balle qui a coûté la vie à la journaliste.
Les Palestiniens ont refusé, soutenant que Shireen Abu Akleh a été la cible d’un tir d’un soldat israélien utilisant un Ruger Mini-14, une arme semi-automatique.

« L’enquête de Tsahal conclut clairement que Abu Akleh n’a pas été abattue intentionnellement par un soldat de Tsahal et qu’il n’est pas possible de déterminer si elle a été tuée par un tireur palestinien tirant sans discernement dans sa zone ou par inadvertance par un soldat de Tsahal », a déclaré l’armée vendredi.

Plusieurs ministres israéliens ont également commenté l’enquête de l’ONU.

« J’exprime une fois de plus ma tristesse suite à la mort de la journaliste Shireen Abu Akleh », a déclaré le ministre de la Défense Benny Gantz sur Twitter. « Sa famille et ses amis méritent de connaître la vérité sur les circonstances de sa mort – et cela ne peut être déterminé que par un examen balistique de la balle par laquelle elle a été touchée et non par des enquêtes déconnectées de la réalité comme celle publiée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. »

Le ministre des Finances Avigdor Lieberman a qualifié les déclarations de l’ONU de « dégoûtantes ».

« Je ne sais pas sur la base de quelles enquêtes la Commission des droits de l’homme des Nations Unies a déterminé qu’un journaliste d’al-Jazeera a été tué par des tirs de Tsahal, mais c’est une déclaration dégoûtante que nous ne pouvons accepter », a-t-il affirmé.

« L’État d’Israël a proposé des solutions qui auraient pu mettre fin à cet événement, mais sans surprise, ça ne convenait pas à l’autre parti », a-t-il ajouté

G-William Goldnadel @GWGoldnadel
Que les palestiniens livrent la balle fatale. L’ONU par ses condamnations rituelles d’Israel a perdu toute crédibilité. Elle pourrait bien décréter que les sionistes ont brûlé Jeanne d’Arc ou cassé le vase de Soisson . L’ONU est à l’honnêteté ce que le Monde est à l’objectivité.
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Jforum avec i24NEWSet fr.timesofisrael.com

Des Palestiniens visitent les lieux où la journaliste américano-palestinienne Shireen Abu Akleh a été tuée à Jénine, en Cisjordanie, le 18 mai 2022. (Crédit : AP/Majdi Mohammed)

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KIGEM

IL EST A NOTE QUE MÊME AVEC UN MANQUE TOTAL DE CERTITUDE L ONU COMME DE COUTUME ACCUSE LES ISRAÉLIENS.ALORS POURQUOI VOIR LA BALLE MÊME SI TSAHAL ÉTAIT HORS DE CAUSE CELA NE CHANGERAIT PAS LEUR ACCUSATION.