Le plus haut responsable militaire américain a révélé mardi que le régime iranien a déployé 2.000 soldats en Syrie pour soutenir le régime de Bachar al-Assad, et encore 1000 autres voire plus en Irak.
Le président de liaison le général des Marine Corps Joseph Dunford, a fait cette révélation en disant que l’Iran avait augmenté et diminué sa force terrestre au fil du temps, rapporte Reuters.
« Je pense qu’il y a plus de 1000 combattants qui sont sur le terrain en Irak. En Syrie, nous pensons que les chiffres sont probablement aux alentours de 2.000 « , a déclaré Dunford à propos du déploiement de troupes iraniennes.
L’Iran ce mois-ci a nié avoir des troupes sur le terrain en Syrie, même si ces deux dernières semaines ont a vu la mort de l’un des généraux les plus connues en Iran, Hossein Hamedani, deux colonels et au moins neuf autres membres de l’Organisation islamique des Gardiens de la Révolution ( CGR), tous morts en Syrie.
La présence militaire accrue de l’Iran en Syrie va de pair avec une présence militaire Russe accrue. Un haut commandant militaire de l’Iran, le Maj. Gen. Qassem Soleimani, a été repéré en Syrie il y a deux semaines ainsi que des officiers et membres du Hezbollah libanais proxy de l’Iran.
Soleimani, qui est répertorié comme terroriste par les États-Unis, est l’un des nombreux responsables iraniens visés par une interdiction datant de 2007 de se rendre aux Etats-Unis en raison de ses liens présumés avec le programme nucléaire et de missiles balistiques de l’Iran, mais les sanctions prises contre lui ont été levées suite à l’accord sur le nucléaire iranien.
Les Etats-Unis ont annoncé mardi vouloir intensifier la campagne contre l’Etat islamique en Syrie et en Irak.
Le Secrétaire américain à la Défense Ashton Carter a annoncé l’escalade, faisant allusion à des frappes aériennes supplémentaires et une éventuelle action directe sur le terrain.
Carter a déclaré que les Etats-Unis allaient concentrer leurs efforts sur le bastion de Daesh à Raqqa dans le nord de la Syrie et le renforcement du soutien aux groupes rebelles qui combattent les djihadistes.
L’engagement de Carter à intensifier les frappes intervient alors que la coalition sous commandement américain a en effet visé moins de cibles en Syrie ces derniers mois. Les responsables du Pentagone insistent sur le fait que le nombre de frappe en diminution reflétait un manque de cibles potentielles, et la décision d’en augmenter le nombre n’a rien à voir avec la campagne de bombardements de la Russie depuis un mois mais avec les progrès accomplis sur par les renseignements.
Israël National News avec Reuters
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