Rassemblement pro-palestinien à Paris ce samedi
Des milliers de manifestants se sont rassemblés samedi après-midi sur la Place du Châtelet, en plein cœur de Paris, pour exprimer leur solidarité avec le peuple palestinien. Malgré l’interdiction émise par les autorités, une foule imposante s’est réunie, scandant des slogans tels que « Gaza, Gaza, Paris est avec toi ». L’événement a été observé par une journaliste de l’AFP, qui a noté la présence de nombreux manifestants, y compris des élus locaux portant leur écharpe tricolore, parmi lesquels figuraient le député écologiste du Val-d’Oise, Aurélien Taché, et le député de La France insoumise de Seine-Saint-Denis, Jérôme Legavre.
Cette mobilisation avait été interdite par les autorités en raison de ce qu’elles qualifiaient de « gravité des risques de troubles à l’ordre public ». Le tribunal administratif a confirmé cette interdiction, arguant que la manifestation intervenait dans un contexte de tensions exacerbées liées au conflit israélo-palestinien et à la montée des actes antisémites en France. Malgré les contestations de quatorze associations et particuliers, qui invoquaient la liberté d’expression et de réunion, le juge des référés a rejeté leurs requêtes en affirmant que l’interdiction de manifester à Paris ne portait pas atteinte de manière manifestement illégale à ces libertés.
Le juge a souligné que le rassemblement prévu présentait un risque sérieux de violence envers d’autres groupes ou les forces de l’ordre, ainsi que des dégradations de biens. Contrairement à d’autres manifestations antérieures en octobre, celle-ci était prévue comme une marche plutôt qu’un rassemblement statique, passant par des quartiers de Paris où se trouve une communauté juive importante, avec des lieux de culte et culturels juifs. Le juge a également évoqué l’importante mobilisation des forces de police en raison de la finale de la Coupe du monde de rugby, qui attirait des milliers de supporters dans la capitale et ses environs.
L’interdiction de la manifestation a été dénoncée comme une décision révoltante par les avocats des associations requérantes, arguant que les craintes de troubles à l’ordre public n’étaient pas justifiées à la lumière du déroulement des manifestations antérieures en octobre. Cependant, les autorités ont maintenu leur position en insistant sur la nécessité de prévenir les risques potentiels de violence et de protéger la sécurité publique.
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Quand des manifestant affichent des mots d’ordre « la Palestine du Jourdain à la mer », on n’est plus dans la défense des civils de Gaza.
Petit message tiré de la chanson de D. Balavoine « la vie ne m’apprend rien » : » que reste il des idéaux sous la mitraille, quand leurs prêcheurs sont a l’abri de la bataille », que les pro Hamas méditent cette phrase….