Raphaël Nisand – Quand le monde se réveillera la Chine paiera

19 avril 2020 Tribune Juive

Vous l’aurez compris, le titre de ce papier pastiche l’ouvrage retentissant du ministre gaulliste Alain PEYREFITTE Quand la « Chine s’éveillera le monde tremblera ».

J’entends déjà les critiques « sortons d’abord de la pandémie et il sera bien temps de mener les enquêtes après ». Je ne suis pas d’accord ce serait là une attitude irresponsable. Il faut bien sûr aujourd’hui en pleine épidémie serrer les rangs de façon à la surmonter.

Si l’épidémie de COVID 19 s’avérait relever d’une fatalité imparable alors oui n’en parlons plus.

Mais l’épidémie de COVID 19 qui a déjà fait 160 000 morts et mis l’économie de 180 pays à genoux n’a rien d’une fatalité. Son extension mondiale relève de la responsabilité unique de la CHINE communiste.

Sans même parler de l’éventualité d’une souche de virus qui se serait malencontreusement échappée du laboratoire P4 de WUHAN travaillant précisément sur les coronavirus, la responsabilité de la CHINE dans la propagation du virus est écrasante.

La Chine a interdit aux médecins qui soignaient les premiers cas et en étaient alarmés de parler. Même leurs conversations sur les réseaux sociaux ont été espionnées en décembre 2019.

Fin décembre le médecin lanceur d’alerte LI WENLIANG a été convoqué à la police et a été contraint de signer avec 7 autres médecins une lettre de rétractation. Ce médecin de 34 ans est ensuite fort opportunément mort début février.

Avec lui ont disparu de nombreux autres lanceurs d’alerte et l’information de l’épidémie en cours, connue des autorités, a été sciemment cachée car il fallait qu’un banquet réunissant 40 000 convives pour fêter l’anniversaire du parti communiste puisse se dérouler à WUHAN courant janvier. C’est au lendemain de ce banquet que les autorités chinoises ont commencé à informer le monde.

Longtemps, pendant tout le mois de janvier la Chine et l’OMS ont même prétendu que la propagation du virus entre humains n’était pas établie.
TAIWAN exclue de l’OMS à la demande de la CHINE a fermé ses frontières et adopté des mesures anti épidémiques qui l’ont préservée dès janvier.
Les autres pays qui voulaient fermer leurs frontières avec la CHINE se sont fait réprimander par l’OMS, par exemple l’AUSTRALIE le 1er février.
L’OMS a pendant tout le mois de janvier félicité la CHINE pour les mesures qu’elle prenait …

En fait la CHINE et l’OMS se sont comportées comme d’authentiques complices dans le seul but de préserver les intérêts chinois.

La CHINE n’a pas que menti sur le nombre de ses morts, elle a menti avec l’aide de l’OMS sur tous les paramètres de la pandémie née chez elle.
Elle ne cherche même pas à s’en cacher , a décrété la censure sur toutes les informations liées à la pandémie et a décidé que le parti communiste était le seul à pouvoir communiquer.

Mais ni Donald TRUMP ni Boris JOHNSON ni même Emmanuel MACRON et encore moins les australiens et les indiens ne sont prêts à passer l’éponge.
Le voudraient-ils qu’il ne le pourraient pas, les opinions publiques de leurs pays respectifs exigeant la vérité sur la crise.

Une enquête internationale indépendante de laquelle l’OMS sera exclue évidemment aura donc lieu.

Les familles des morts, des blessés, tous les secteurs de l’économie mondiale impactés vont vouloir savoir.

En droit c’est simple c’est le responsable qui paie les dégâts causés par sa faute.

La somme sera colossale ? Oui et alors ?

Il existe des tribunaux internationaux dont le rôle est précisément de juger des contentieux internationaux. Les décisions de ces tribunaux s’imposent.
La CHINE a les moyens de payer . Elle dispose d’un fond souverain riche de milliers de milliards de dollars.

Elle a des intérêts économiques dans la quasi totalité des entreprises internationales c’est à dire qu’elle dispose d’actions, obligations et intérêts économiques qui peuvent être saisis dans le monde entier.

L’équité commandera que la CHINE paie tout ou partie des dégâts causés par son mode de gouvernance, son totalitarisme et son mépris pour les autres peuples.

Tel un incendiaire qui crie au feu elle a fait l’aumône d’un peu de matériel médical et de l’aide de quelques médecins à grands coups de communication en Italie par exemple alors que le virus qui pouvait être bloqué en décembre ne l’a pas été par sa seule faute.

C’est donc une certitude, la gigantesque injustice de ce virus chinois ne restera pas impunie.

« Les routes de la soie » le fameux projet de suprématie chinoise se sont avérées les routes du virus et ça ne passera pas comme ça.

Raphaël Nisand