Israël prévoit l’évacuation de 1,2 million de Gazaouis de Rafah : Un défi délicat à relever

Dans une récente déclaration, le brigadier-général Jacob Nagel, ancien chef par intérim du Conseil national de sécurité, a mis en lumière les considérations complexes entourant l’attaque imminente de Rafah par les forces israéliennes. Nagel souligne qu’au cœur de cette opération se trouve le défi crucial de déplacer les 1,2 million de réfugiés vivant dans cette région, afin de minimiser les pertes civiles et d’éviter une crise humanitaire.

Selon Nagel, les autorités israéliennes et égyptiennes sont confrontées à un dilemme épineux : comment évacuer une population aussi nombreuse sans provoquer de réactions négatives ou de résistance de la part du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza ? Les discussions actuelles entre Israël et des acteurs régionaux tels que le Qatar visent à trouver une solution viable à cette impasse.

Nagel souligne également l’importance de ne pas donner au Hamas l’impression qu’il n’y a pas assez de pression pour parvenir à un accord d’otages. Il estime que le chef du Hamas, Yahya Sinwar, formule des exigences déraisonnables en raison de ce manque de pression. Cependant, Nagel reste ouvert à un accord qui répondrait aux demandes du Hamas, à l’exception d’un cessez-le-feu, soulignant l’importance de ne pas compromettre la sécurité d’Israël.

L’ancien responsable de la sécurité nationale met en garde contre une vision simpliste de l’opération à Rafah, soulignant que même en cas de destruction du Hamas dans cette région, la lutte contre le terrorisme persistera pendant des années. Il évoque l’exemple de Jénine, où des nids de terrorisme persistent même après 22 ans. Néanmoins, Nagel reste convaincu que le contrôle de la sécurité à Gaza par Tsahal améliorerait considérablement la situation.

Enfin, Nagel rejette l’idée que le Ramadan devrait influencer le moment de l’attaque à Rafah, soulignant que l’objectif principal est d’évacuer les réfugiés pour éviter les pertes civiles et assurer le soutien des Égyptiens, des Américains et de la communauté internationale.

Cette déclaration de Nagel met en lumière les défis auxquels Israël est confronté dans sa tentative de sécuriser la région de Rafah tout en minimisant les pertes civiles et en assurant le soutien international. La résolution de cette crise exigera une approche stratégique et sensible, où la sécurité des civils reste une priorité absolue.

Israël sous pression pour reporter l’entrée des soldats à Rafah : Tensions diplomatiques en vue

Selon un rapport récent publié par Al Arabiya, les responsables israéliens font face à des pressions intenses pour retarder l’entrée des soldats de Tsahal à Rafah, dans la bande de Gaza. Le rapport indique qu’un haut responsable israélien a déclaré que même si cette décision entraînait une rupture diplomatique avec les États-Unis, Israël maintiendrait son contrôle sur Rafah.

Les inquiétudes exprimées par l’équipe de médiation américaine sont liées à l’absence d’un plan concret pour relocaliser plus d’un million de Palestiniens réfugiés dans cette ville du sud de Gaza. Les médiateurs américains ont rejeté une proposition concernant l’opération prévue à Rafah, Israël refusant de la lier aux négociations de cessez-le-feu.

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Damran

Il y a une erreur dramatique qui est commise par Israël en ce moment :
Faire confiance au Qatar-Terroriste-Hamas pour négocier la libération des otages.
C’est comme si on confiait la garde d’une école de jeunes filles à un pédophile.
Il faut cesser d’urgence, les « discussions » stériles en cours, et reprendre les choses en mains, il faut tout arrêter et ne pas laisser les Qataris-Terroristes-Fourbes continuer à balader tout le monde, Etats-Unis-Biden en tête.
Jusqu’à présent, les arrangements entre Israël et l’Egypte se sont souvent bien passées, alors pourquoi changer les choses qui marchent ?
Il suffit de négocier avec l’Egypte de laisser Tsahal occuper la région de Rafah le temps que les ordures animalisées soient détruites, et demander son aide pour gérer les flux humains, afin d’éviter la gestion d’une situation compliquée.
Israël a déjà accordé des facilités à l’armée égyptienne dans le Sinaï lorsqu’elle en a eu besoin, alors, pourquoi ne pas demander la réciproque ?
Si cette option était validée, toutes les pleureuses planétaires, Biden la marionnette et les autres, cesseraient d’emmerder Israël.
De plus, l’ONU, l’OMS, l’UE et tous ceux qui souhaitent la disparition d’Israël baisseront d’un ton et lâcheront les baskets du gouvernement d’Israël….