Les journalistes de l’AFP ont pour consignes de ne pas parler d’« islamistes du Hamas » et le qualificatif « terroriste » est interdit

La direction de l’AFP a donné plusieurs consignes éditoriales à ses journalistes concernant le conflit israélo-palestinien. Le Hamas peut être désigné comme un « mouvement islamiste palestinien », mais les soldats ne peuvent pas être décrits comme des « islamistes ». Les journalistes doivent employer le terme de « combattants du Hamas ». Il leur a été proscrit d’employer le terme de « terroriste ».
L’AFP contestée par ses confrères journalistes. Lundi 23 octobre, une projection a été organisée par Tsahal à Tel-Aviv afin de montrer aux journalistes les atrocités commises par le Hamas, le 7 octobre dernier. Environ 200 correspondants de la presse étrangère étaient présents à la projection organisée des images et des vidéos filmées par les terroristes pendant leurs exactions sur les populations civiles, rapporte Le Figaro. Si presque la totalité des médias a rapporté ce qu’ils avaient vu, l’AFP n’a pas considéré cet événement assez important pour y consacrer une dépêche dans la foulée. Il faudra attendre trois jours pour que le média mentionne ces faits dans un reportage publié le 26 octobre. 

Interdiction d’employer le terme terroriste 

D’après les informations du quotidien, il y a eu des contestations au sein de l’agence de presse après avoir décidé de ne pas parler des horreurs visionnées par les journalistes. Face à la polémique, la direction a publié un communiqué ce vendredi 27 octobre dans lequel elle explique : « Cette projection n’a pas fait l’objet d’une dépêche brève le jour mêmeLa rédaction a estimé que les éléments présentés n’apportaient pas d’informations nouvelles sur le fond par rapport aux reportages et témoignages déjà produits par ses reporters texte, photo et vidéo sur le terrain depuis deux semaines. »

La ligne éditoriale de l’AFP concernant les événements en Israël est édifiante. Le Figaro a eu accès à une note de service de la direction de l’agence de presse intitulée : « consignes éditoriales sur la couverture de la guerre entre Israël et le Hamas ». Il est mentionné que le Hamas peut être désigné comme un « mouvement islamiste palestinien », mais que les soldats ne peuvent pas être décrits comme des « islamistes ». Les journalistes doivent employer le terme de « combattants du Hamas ». Il est également interdit d’employer le terme de « terroriste ». Une position que le directeur de l’information de l’AFP assume pleinement. Le « mot [terroriste] a perdu son sens ». Selon lui, « tous les gouvernements autoritaires du monde utilisent le mot pour parler de leurs opposants, par exemple. Nous privilégions les faits dont nous pouvons témoigner nous-mêmes. La description détaillée des attaques atroces en Israël est claire pour le lecteur ».

Toutefois, l’AFP n’hésite pas à travestir la réalité quand un massacre se produit en Israël, exemple,

 

La dépêche adopte le narratif palestinien, fait de récriminations contre Israël : la coupable, qui a poignardé une mère de famille sans défense, semble exonérée de son acte et est présentée comme la véritable victime.

Sur un trottoir de Jérusalem, une mère de famille avance avec une poussette aux côtés de deux jeunes enfants. Elle n’aura pas le temps d’atteindre l’école : une jeune fille la repère, s’approche d’elle, et lui plante un couteau dans la chair.

Chaque mot semble avoir été pesé pour que l’attaque apparaisse comme un acte d’auto-défense – de résistance, comme disent les adeptes de la cause palestinienne.

La terroriste est dite « auteure présumée » – c’est techniquement exact, mais particulièrement précautionneux, son acte ayant été filmé.

La victime est présentée comme habitant une « colonie », sous-entendu présente de manière illégitime.

Comme toujours à l’AFP, Jérusalem réunifiée, il y a plus d’un demi-siècle (1967) après seulement 19 ans de séparation lorsque sa partie orientale était occupée par la Jordanie, est présentée comme coupée en deux ; Jérusalem-Est étant considérée comme un secteur « palestinien » (ce qu’elle n’a historiquement jamais été) et « occupé ».

Summum de la justification : la famille de la terroriste habite dans ce quartier qu’Israël occupe, et « est menacée d’éviction au profit de colons israéliens ».

Alors oui, il y a dans ce quartier de Cheikh Jarrah (ou Shimon HaTzadik, selon sa dénomination hébraïque), un vieux contentieux qui oppose des familles arabes à des familles juives.

Tant que le CRIF, ou les autres institutions juives n’auront pas fait leur job, pour faire condamner l’AFP pour incitation à la haine raciale, alors l’agence France Palestine pourra continuer à distiller sa haine des juifs et d’Israël. C’est là, la première chose à faire, quand on prétend combattre l’antisémitisme. Le reste, c’est du folklore, pour amuser la galerie.

Il n’y a pas des centaines de dépêches AFP de ce type, mais des milliers.

AFP & vos impôts 

L’AFP est une agence de presse indépendante, créée initialement sous forme d’établissement public, mais disposant depuis 1957 d’un statut d’organisme autonome de droit privé sui generis. Héritière de l’agence Havas, elle est aujourd’hui l’une des trois grandes agences de presse mondiales d’information, la seule européenne.

Aux termes de la loi n° 57-32 du 10 janvier 1957 portant statut de l’Agence France Presse, cette mission consiste pour l’agence à rechercher, tant en France qu’à l’étranger, « les éléments d’une information complète et objective ».

Les relations financières entre l’Etat et l’AFP

Le financement public de l’agence repose sur deux contributions inscrites sur le programme 180 du budget de l’Etat et encadrées par des conventions financières annuelles : 

  • les compensations financières au titre des missions d’intérêt général (prévues par la loi du 13 janvier 1957 portant statut de l’AFP). 
  • les abonnements commerciaux de l’Etat (régis par une convention d’abonnements signée en septembre 2015).
    Le montant total présenté dans le projet de loi de finances initiale pour 2023 reconduit celui des années précédentes, soit 135 M€, dont 113,3 M€ au titre de la compensation des missions d’intérêt général de l’Agence et 21,7 M€ pour le paiement des abonnements commerciaux de l’État.

 

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4 Commentaires
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Damran

Gandhi disait : 
« Ce n’est pas parce qu’on le répète tous les jours que le mensonge devient vérité »
Il serait très étonné de voir comment la vérité est maltraitée en permanence sur toute la planète, sans oublier le torchon l’iMonde qui a mis en place un système de vérification des infaux qui est une passoire comique sur sa prétendue objectivité. 
Même les Roquets d’Orsay alimentent les médias français/francophones de dépêches honteusement manipulées qui sont reprises telles quelles par des torchonistes subventionnés qui ne se donnent même pas la peine de les vérifier. 
Pendant que j’écris ces lignes, les « bandeaux » en bas d’écran qui défilent sur les chaines d’infos en continu, continuent à diffuser les saloperies balancées par l’Agence France Poubelle qui affichent :
« Attentat au couteau à Jérusalem-Est contre un policier israélien, en territoire annexé et occupé par Israël« .
Il est plus que grand temps que le Ministère des Affaires Etrangères rappelle à l’ordre les salopards qui diffusent ces calomnies, et en cas de récidive, il faudra leur retirer leur accréditation et demander leur départ d’Israël.
Aux grands maux, les grands remèdes….

Joseph

Les organisations juives mondiales doivent demander impérativement a l’OMS, la Croix rouge et autres ONG, que le Hamas donne des nouvelles des otages israéliens et le droit de les visiter..Je rappelle ici l’attitude très ambiguë de la Croix Rouge pendant la seconde guerre mondiale a l’égard des juifs déportés. En attendant, les organisations juives mondiales devraient inviter les juifs a ne pas faire de dons a ces organismes, tant, qu’elles ne se seront pas soucies avec zèle du sort des otages détenus par le Hamas.

o.icaros

Le hamas aurait pu être pris pour des combattants s’ils s’en étaient pris à des militaires israéliens mais pas en se prenant à des civils et en leur faisant subir ce qu’ils leur ont fait subir relevant d’un pogrom alors qu’il s’agissait de gens modestes travaillant leurs terres. On n’est pas en face de fait de guerre, dans une guerre on tue, mais en face de cas d’un terrorisme odieux qui ne s’est pas contenté de tuer. Mais en France on n’aime pas les forts mais les faibles. En prenant leur défense cela nous donne un sentiment de supériorité. C’est ce que le nomme le syndrome du sauveur. On n’aime pas les Etats Unis, qui nous ont sauvé, mais on aime les Allemands. C’est ce que je nomme moi le syndrome de Monsieur Perruchon. Il avait une aversion pour celui qui l’avait sauvé d’une chute mais une affection débordante pour celui, qui avait deviné le personnage, avait feint une chute pour être sauvé par Perruchon. Israël traverse une mauvaise passe car on lui en veut d’avoir réussi en si peu de temps que les arabes n’ont pas été capables de faire en mille ans.

Joseph

Le CRIF doit avoir le courage d’aller au charbon contre l’AFP, mais aussi contre la Croix Rouge et MSF