Pakistan : un chrétien condamné à la peine
Pakistan : un chrétien condamné à la peine capitale pour avoir « blasphémé » par SMS
Le blasphème est une question brûlante dans le pays, où même des allégations non prouvées d’offense à l’islam peuvent entraîner assassinats et lynchages.
Source AFP

Le sujet est très sensible au Pakistan. Mardi 8 septembre, un chrétien accusé d’avoir envoyé des SMS contenant des « contenus blasphématoires » a été condamné à mort par la justice pakistanaise. Asif Pervaiz, 37 ans, est en détention depuis 2013 pour des accusations de blasphème portées contre lui par le superviseur d’une entreprise qu’il venait de quitter, alors que cet homme avait tenté de le convertir à l’islam, selon son avocat Me Saif-ul-Malook, l’ex-défenseur d’Asia Bibi.
Il a nié toutes les accusations portées contre lui, a déclaré Me Saif-ul-Malook à l’Agence France-Presse, ajoutant que son client s’était contenté de transférer les SMS en question. « Cette affaire aurait dû être rejetée par le juge », a-t-il regretté, ajoutant qu’il ferait appel du verdict auprès d’une juridiction supérieure. « Il a déjà passé sept ans à attendre la décision du tribunal. Qui sait combien d’années encore il devra attendre jusqu’à ce que tout cela soit terminé ? » a-t-il poursuivi, les appels prenant des années à être traités dans un système judiciaire pakistanais totalement engorgé.
80 personnes emprisonnées pour blasphème
Le blasphème est une question brûlante au Pakistan, où même des allégations non prouvées d’offense à l’islam peuvent entraîner assassinats et lynchages. Un citoyen américain accusé de blasphème a récemment été tué par balle dans l’enceinte d’un tribunal de Peshawar, dans le nord-ouest du pays. L’acquittement fin octobre 2018 de la chrétienne Asia Bibi, qui avait passé plus de huit ans dans les couloirs de la mort pour blasphème, ce qu’elle a toujours nié, avait provoqué des manifestations violentes dans tout le Pakistan. Asia Bibi vit désormais au Canada avec sa famille.
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D’après la commission internationale américaine pour les libertés religieuses, quelque 80 personnes sont emprisonnées pour blasphème au Pakistan, dont la moitié sont condamnés à la prison à perpétuité ou à la peine de mort. Aucun condamné pour blasphème n’y a jusqu’ici été exécuté. Les minorités religieuses sont particulièrement vulnérables aux accusations de blasphème : elles sont proportionnellement les plus visées par ces lois, même si les musulmans en sont les principales victimes, selon la fondation Engage.
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Avoir aussi peu confiance en la vérité de sa religion pour condamner les auteurs de blasphèmes à de la prison voir à la mort, confine à l’absurde.
« Absurde », vous êtes gentil, je parlerais plutôt d’arriération mentale :
Les mariages consanguins entre cousins germains dans les populations musulmanes représentent une très forte proportion des unions : de 25 à 80 % selon les pays et les régions. Les enfants issus de ces mariages se marient dans les mêmes proportions avec des cousins germains et ce, depuis le VII° siècle de notre ère. Le résultat est désastreux. Dans le monde musulman, ce sujet est discuté par les médecins et les avertissements sont clairement émis pour tenter d’enrayer ce phénomène. Le prophète Mahomet a lui-même épousé une de ses cousines et selon le Coran, Allah permet les relations sexuelles entre cousins (Coran 4 :23-24). La Sharia, la loi islamique, insiste sur cette manière de contrôler les membres de la famille, particulièrement les filles en les mariant dans le cadre familial. C’est une question « d’honneur” et de « respect » de la famille. Au fil des siècles, les effets de ces mariages consanguins pèsent très lourdement sur la société. Selon Lise Egholm, directrice d’école depuis de nombreuses années dans le quartier musulman de Nørrebro à Copenhagen (Danemark), il faut énoncer cette pratique des mariages entre cousins chez les musulmans et le silence qui entoure ce problème : au Danemark, les migrants non-européens sont 300 fois plus susceptibles d’échouer aux tests d’intelligence (QI) de l’armée danoise que les Danois de souche. Musulmans Danois : peut-être le retrait communautariste est-il également dû pour partie, à un sentiment d’infériorité qui raidit les communautés musulmanes, parlant en permanence d’honneur et de respect. En matière de production d’études scientifiques, le monde islamique ne publie qu’un dixième de la moyenne mondiale. La priorité donnée à la religion sur la connaissance est une des raisons pour lesquelles – le chiffre est impressionnant – moins de livres ont été traduits en arabe sur le dernier millénaire que de livres sont traduits en espagnol chaque année. L’arriération mentale (Quotient Intellectuel de moins de 69) chez les enfants issus de mariages consanguins est 5 fois plus importante. En moyenne, le QI est de 10 à 15 points inférieur. L’empathie et autres qualités sociales sont moins développées. En sus du problème de QI relativement faible, le risque de maladies d’ordre génétique est nettement plus élevé. C’est la cause d’handicapés, de maladies et d’une espérance de vie réduite. Les statistiques officielles et les recherches sur les pays arabes montrent une consanguinité qui atteint 70 % au Pakistan, 67 % en Arabie saoudite, 64 % en Jordanie, au Koweit et dans les pays du Golfe, 40 % en Libye, 39 % en Tunisie, 33 % en Egypte, ou 25 à 30 % en Turquie (Reproductive Health Journal, 2009 Consanguinity and reproductive health among Arabs.) En Europe, l’État a très tôt pris conscience du problème : Les mariages consanguins entre cousins germains sont interdits, sauf dispense par l’Église. Par contre, en France comme en Belgique, les mariages civils entre cousins germains sont autorisés sans problème. On ne peut donc reprocher à une communauté donnée de pratiquer ce type de mariage. Mais en Belgique, les mariages entre cousins germains restent heureusement rares dans la population « de souche ». En 1959, c’était moins d’ 1 %. Il n’en est pas de même dans les populations musulmanes l’arriération mentale de ces populations est catastrophique.