Des avions non identifiés ciblent des milices iraniennes dans l’est de la Syrie – rapport

Aucun détail n’était disponible sur l’étendue des dommages, des pertes ou des blessés.

Un avion de chasse F-35 de l'armée de l'air israélienne vole au cours d'une démonstration aérienne lors d'une cérémonie de remise des diplômes aux pilotes de l'armée de l'air israélienne (crédit photo: REUTERS / AMIR COHEN)
Un chasseur F-35 de l’armée de l’air israélienne vole au cours d’une démonstration aérienne lors d’une cérémonie de remise des diplômes pour les pilotes de l’armée de l’air israélienne (crédit photo: REUTERS / AMIR COHEN)
Des avions non identifiés ont ciblé des milices iraniennes près de la frontière syro-irakienne dans la région de Deir Ezzor, dans l’est de la Syrie, selon Deir Ezzor 24.

Deux sites ont été ciblés dans des villages en dehors de la ville d’Al-Mayadeen, selon l’agence de presse STEP. L’un appartenant au Corps des Gardiens de la Révolution Iranienne et un autre à la milice chiite Fatemiyoun.
Aucun détail n’était disponible concernant l’étendue des dommages causés, des pertes humaines ou les blessures subies.
Des dizaines de miliciens et de forces du régime syrien ont fait défection et les milices iraniennes ont été mises en état d’alerte après qu’une série de frappes aériennes ont visé leurs positions dans les zones proches d’Al-Bukamal dans la région de Deir Ezzor, dans l’est de la Syrie, au début du mois.
Plusieurs individus de nationalité non syrienne ont été tués lors des frappes précédentes, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (SOHR).
Au moins trois membres d’une milice pro-iranienne ont été tués lors de présumées frappes de l’IAF sur la base aérienne militaire de Tiyas, également connue sous le nom de base aérienne T-4, dans la province syrienne de Homs, au nord-est de Damas, il y a deux semaines.Le SOHR a indiqué que les frappes avaient détruit un dépôt de munitions ainsi que des véhicules militaires et un bâtiment en construction à la base.
Les frappes présumées ont marqué la première fois en 2020 que des avions de l’IAF ont bombardé des cibles militaires appartenant à l’Iran à l’ouest de Deir Ezzor en Syrie et sont intervenus plusieurs heures après que deux vols de fret de l’armée de l’air syrienne en provenance de Téhéran ont atterri à la base.
Simultanément, des explosions ont été entendues dans la région de Deir Ezzor, dans l’est de la Syrie, près de sites appartenant aux forces du régime syrien.
Les frappes à T-4 sont survenues plusieurs heures après la publication de l’évaluation annuelle de l’armée israélienne, où était souligné que l’élimination ciblée du commandant de la force iranienne Qudsem Soleimani fournissait une occasion importante de contrer l’agression croissante de Téhéran dans la région.
SOHR a rapporté au début de ce mois-ci que des milices soutenues par l’Iran auraient évacué leur quartier général à Al-Bukamal et se seraient répandues dans les vergers sur les rives de l’Euphrate. Le CGRI aurait réquisitionné des maisons civiles dans la région de Deir Ezzor, dans l’est de la Syrie.
Le passage terrestre entre l’Irak et la Syrie à Al-Bukamal, qui a rouvert en novembre, a été fermé à nouveau en début de ce mois-ci selon Deir Ezzor 24. SOHR a rapporté que le président russe Vladimir Poutine a déclaré au président syrien Bashar Assad que les États-Unis avaient l’intention de fermer la route Téhéran-Beyrouth qui passe par Al-Bukamal.
Selon l’Observatoire, plus de 20 combattants syriens d’une milice soutenue par l’Iran ont fait défection dans la région d’Al-Mayadin en raison des craintes d’attaques de Daech et des États-Unis. Des dizaines de membres des forces du régime syrien et une milice pro-régime à Deir Ezzor ont fait défection et se sont rendus dans les zones contrôlées par les Forces démocratiques syriennes, une force largement kurde, après des frappes aériennes répétées sur des positions à Al-Bukamal menées par la coalition et des avions non identifiés .
Les milices le long de la frontière entre l’Irak et la Syrie sont en état d’alerte depuis la frappe qui a tué l’ancien commandant de la Force Quds des CGR Qasem Soleimani.
Plusieurs frappes aériennes ont visé les forces et les milices iraniennes dans l’est de la Syrie au cours des derniers mois. Un poste frontalier stratégique entre l’Irak et la Syrie et la base militaire Imam Ali contrôlée par l’Iran est situé dans la ville frontalière d’Al-Bukamal.

Anna Ahronheim a contribué à ce reportage.

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Moshe

« Les milices sont en état d’alerte », ça veut dire qu’ils serrent les miches..
Y a que ça à faire..