Serge et Beate Klarsfeld font visiter l’exposition qui leur est consacrée à des élèves du lycée Roland-Garros, le mercredi 23 janvier 2019 à Nice / © France 3

Une conférence de Serge et Beate Klarsfeld s’est déroulée lundi soir à Nice.

Ils ont raconté comment, ensemble, ils ont traqué pendant cinquante ans les nazis qui tentaient d’échapper à la justice.

Le combat d’une vie, également retracé par une exposition au musée Masséna.

Cinquante années de combat pour ce couple improbable, qui s’est formé sur un quai de métro à Paris, en 1960.
Beate Klarsfeld était fille au pair à Paris. Elle, Allemande et catholique, a vu son père porter l’uniforme de la Wehrmacht.
Serge Klarsfeld était étudiant en sciences politiques, né en Roumanie dans une famille juive.
Le père de Serge Klarsfeld, Arno, a été déporté, après avoir sauvé sa famille de justesse, lors d’une rafle à Nice. Il est mort à Auschwitz.
Serge et Beate ont fait de leur vie, une oeuvre commune.

Ensemble, ils ont notamment contribué à la présentation devant la justice et la condamnation de Klaus Barbie, ancien chef de la Gestapo de Lyon, en 1987.

Leur fils, Arno Klarsfeld, également avocat, a poursuivi leur combat en plaidant contre Paul Touvier et Maurice Papon dans les années 90.

Une exposition (Beate et Serge Klarsfeld, les combats de la mémoire, jusqu’au 27 janvier) est consacrée à l’histoire de ces traqueurs de nazis, au musée Masséna. Le couple Klarsfeld a donné une visite guidée aux lycéens de Roland-Garros, après avoir donné une conférence devant 250 élèves.

Laurence Collet

Serge et Beate Klarsfeld à Nice
Le couple a consacré toute sa vie à rendre justice aux millions de Juifs déportés pendant la Seconde guerre mondiale, en traquant les criminels nazis tentant de se cacher et d’échapper aux tribunaux.

Revoir aussi, le 13h15 de France 2, consacré au couple Klarsfeld :

« Fils et filles de déportés juifs de France », une association qui a 40 ans

Serge et Beate Klarsfeld sont également les fondateurs de « Fils et filles de déportés juifs de France ». Créée en 1949, l’association a pour but d’aider les descendants des déportés à faire valoir leurs droits et traque les responsables de la Shoah, quelle que soit leur nationalité. Les FFDJF ont également contribué au devoir de mémoire en éditant une trentaine d’ouvrages sur la déportation et les criminels de guerre.

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

0 Commentaires
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires