Le Premier ministre Netanyahu a évoqué les liens qui unissent la Grèce à Israël et la nécessité de lutter contre les menaces

Premier ministre Benjamin Netanyahu s’est entretenu aujourd’hui avec le ministre grec des Affaires étrangères, Nikos Kotzias. 

« Monsieur le ministre des Affaires étrangères, Kotzias, cela me fait plaisir de vous accueillir à Jérusalem. Vous venez ici à un moment critique pour la Grèce, et j’apprécie le fait que vous ayez maintenu cette visite malgré les événements plutôt spectaculaires en cours dans votre pays. Et je pense que cela démontre un réel engagement en faveur du renforcement de l’amitié entre nos deux pays. Elle a changé de façon spectaculaire. Elle a des racines profondes parce Athènes et Jérusalem ont tous deux posé les fondements de la civilisation occidentale, et l’idée de la liberté du monde moderne vient de ces deux villes. »

« Aujourd’hui, nous sommes deux démocraties occidentales qui cherchons la paix, la stabilité et la sécurité en Méditerranée orientale. Puis-je ajouter que nous cherchons aussi la prospérité ? Voilà quelque chose qui est important et nous sommes déterminés à contribuer de différentes façons à assurer votre succès, non seulement en raison de l’amitié mais aussi parce que je pense que nous vivons dans un monde entrelacé où la stabilité d’un pays affecte la stabilité de nombreux pays. »

« Nous sommes également des alliés dans la lutte contre le terrorisme de l’islam militant qui affecte la région tout entière. Il affecte non seulement le Moyen-Orient et Israël ; il affecte évidemment presque tous les pays dans le monde. Récemment, une cellule terroriste iranienne et du Hezbollah a été découverte en Chypre – qui aurait eu en sa possession cinq tonnes de nitrate d’ammonium dans un appartement. C’est à peu près la quantité qui a été nécessaire pour détruire le bâtiment fédéral à Oklahoma City. Et cela dans un seul appartement. Mais ce réseau terroriste se développe dans plus de 30 pays dans plusieurs continents et nous venons de recevoir un rapport informant qu’une autre cellule terroriste iranienne qui opère en Jordanie a été découverte. C’est l’une des sources du terrorisme, les combattants chiites. La seconde provient bien sûr des combattants sunnites menés par l’EI. Et puis nous avons un combat commun avec les pays arabes modérés et tant d’autres pays qui cherchent à éliminer ce fléau. Je souhaite que nous puissions discuter aujourd’hui de toutes ces questions – nos questions bilatérales, notre capacité à renforcer notre coopération dans de très nombreux domaines, en des temps difficiles. »

Ce sont des temps difficiles aussi parce qu’aujourd’hui, nous sommes confrontés à la possibilité qu’un accord soit signé avec l’Iran, qui est avant tout l’Etat-sponsor du terrorisme dans le monde. Cet accord, autant que nous pouvons le savoir, se fonde sur des concessions presque quotidiennes des P5 + 1 aux demandes grandissantes de l’Iran. Chaque jour, plus de concessions sont faites et tous les jours l’accord devient empire. Je pourrais dire que ce que nous voyons à Vienne n’est pas une percée mais une rupture, une rupture des principes que le P5 + 1 s’est engagé lui-même à respecter lors des négociations de Lausanne. »

« Cet accord ouvrira la voie de l’Iran vers l’arsenal nucléaire. Il leur donnera un jackpot de centaines de milliards de dollars avec lequel il pourra continué à financer sa politique d’agression et de terreur – l’agression dans la région et la terreur à travers le monde. C’est quelque chose, je pense, contre laquelle nous devrions travailler parce que quand vous avez un mauvais accord qui ressemble de plus en plus à l’accord avec la Corée du Nord, la conclusion est simple. Cela a été dit avant par de nombreux dirigeants et je vais le dire à nouveau aujourd’hui : mieux vaut aucun accord que ce très mauvaise accord. Cela affecte aussi tous nos pays. Nous devons coopérer pour rechercher la stabilité, la sécurité, la paix et la prospérité. Et ce sont les sujets que je suis impatient d’aborder avec vous, parmi tant d’autres choses. »

« Ceci est votre première visite à Jérusalem. Nous avons toujours eu un sentiment spécial envers la Grèce. Je suis fier d’avoir été le Premier ministre qui a travaillé pour approfondir notre relation. Nous avons rétabli nos relations diplomatiques officielles il y a 25 ans, mais il n’y a vraiment que cinq ans que nous avons commencé à coopérer plus étroitement. Je suis allé en Grèce ; vous êtes en visite en Israël maintenant et je vous souhaite la bienvenue dans un esprit d’amitié ancien et moderne. Et nous espérons et prions pour votre réussite. »

Times of Israël

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