crédits/photos : GPO Benyamin Netanyahou

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré jeudi qu’Israël continuerait « à agir de manière offensive contre la présence iranienne » en Syrie, après l’annonce par le président américain Donald Trump de son intention de retirer les troupes américaines de ce pays.

« Tant en Syrie qu’à la frontière israélo-libanaise, nous n’avons pas l’intention de réduire nos efforts, au contraire, nous les déploierons davantage, et avec le plein appui des États-Unis », a-t-il affirmé lors d’une rencontre avec le président chypriote et le Premier ministre grec à Beer-Sheva (sud).

« Nous poursuivons nos efforts pour neutraliser les tunnels d’attaque (du Hezbollah à la frontière israélo-libanaise) avec des moyens spéciaux », a-t-il ajouté.

Quelque 2.000 soldats américains se trouvent actuellement en Syrie, essentiellement des forces spéciales chargées de vaincre le groupe Etat islamique et d’entraîner les forces locales dans les zones reprises aux djihadistes.

Provoquant la surprise, le président Donald Trump a toutefois estimé mercredi que l’heure était venue de ramener « à la maison » ces soldats.

« Nous avons gagné, il est temps de rentrer », a notamment lancé le locataire de la Maison Blanche dans une courte vidéo postée sur son compte Twitter.

Netanyahou a précisé jeudi qu’il se tiendrait informé « de tous les détails concernant le retrait américain, y compris des conséquences éventuelles pour l’Etat hébreu ».

« Dans tous les cas nous veillerons à la sécurité d’Israël », a-t-il réitéré.

Jeudi, la France a indiqué qu’elle « restait » pour sa part, militairement engagée en Syrie, selon la ministre française des Affaires européennes, Nathalie Loiseau.

La lutte contre le terrorisme « a fait des grands progrès. C’est vrai qu’on a beaucoup avancé en Syrie dans la coalition mais ce combat continue, nous continuerons à le mener », a-t-elle déclaré.

La décision américaine unilatérale « nous fait réfléchir encore davantage à la nécessité d’avoir une autonomie de décision, une autonomie de stratégie en Europe. Ca montre qu’on peut avoir des priorités différentes » (des Etats-Unis), a poursuivi Mme Loiseau.

Selon le président russe Vladimir Poutine, l’annonce du retrait américain de Syrie est « juste ».

« Donald a raison. Je suis d’accord avec lui », a déclaré M. Poutine. « Nous avons porté des coups sérieux à l’EI en Syrie », a-t-il poursuivi.

Selon M. Poutine, le risque persiste toutefois d’un « débordement » des forces de l’EI dans « d’autres pays ».

En décembre 2017, Vladimir Poutine avait lui aussi annoncé le retrait de Syrie de la majeure partie des troupes russes, présentes dans le pays depuis septembre 2015 pour soutenir le régime du président syrien Bachat al-Assad.

Les opérations russes ont toutefois continué: fin novembre, Moscou a notamment annoncé avoir bombardé des positions « terroristes » dans l’enclave d’Idleb, le dernier grand bastion rebelle en Syrie.

La mise en place d’une « zone démilitarisée » à Idleb avait fait l’objet d’un accord le 17 septembre entre Moscou et Ankara, soutien des rebelles syriens, pour éviter une offensive de grande ampleur du régime dans la région.

i24news

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Bonaparte

Un grand Président , un grand stratège ce TRUMP .

Il est unique .

Quand il partira , il laissera un grand vide .

Élie de Paris

A) Il manque un chainon dans la trame de ce qui pousse le president US à (semble-t-il) retirer ses billes de Syrie. Ce « repli » annoncé bruyamment serait-il un stratagème sorti du manuel pratique de l’art de la guerre ?
B) la présence ou le départ de la flotte avec porte-avions au large de la Syrie n’est pas à l’ordre du jour.
C) il n’a jamais été annoncé que l’armée US devait combattre à la place des forces Ysraeliennes.
D) Les Kurdes vont être désormais surarmés par les FDI, et probablement assistés par Kelavir.
E) Le discours de Bibi n’évoque que la Défense, et ses dépenses. Ce qui laisse penser que rien ne sera dit quant à l’attaque, ni son initiative.
En fait, comme le dit si bien David, le roi psalmiste, on selle le cheval (pour aller combattre) mais c’est l’Éternel qui procure la victoire.
70 ans, c’est la durée interruptive entre les 2 Temples.
Et c’est l’âge d’Ysraël, après son Indépendance.